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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 06:30

 

 

Félix Lorioux - Fables de La Fontaine - Le cochet le chat

 

Lettrine--T-Felix-Lorioux--Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

 

iens, puisqu’on en était aux albums ayant percé mon enfance1 pour continuer de pousser leurs bonnes feuilles jusqu’à mon actuel grand âge, mentionnons également les albums illustrés par Félix Lorioux (1872 - 1964) et tout particulièrement ceux consacrés aux fables de La Fontaine. J’aime énormément ces illustrations foisonnantes, dans lesquels se cachent un tas de détails et de bestioles. On dirait la coccinelle de Gotlib ( né en 1934, et la coccinelle, heu...1965 ?) mais avant la lettre.

 

Gotlib - coccinelle


D’ailleurs, pour ne rien te cacher, je vois une filiation très nette entre Grandville (1803-1847), autre illustrateur des Fables de La Fontaine, Félix Lorioux, qui aurait été un immense dessinateur de BD et mad meg. Cette filiation repose sans doute sur l’anthropomorphisme de leurs personnages, pour utiliser une formule tellement difficile à garer en créneau dans un blog que j’y dû m’y reprendre à deux fois pour qu’elle rentre ici entre deux conneries2.


Du coup, hop, j’ouvre ici un album consacré à Félix Lorioux.

 

Grandville - Fables de La Fontaine - La cigale et la fourmiLa Fontaine, illustré par Grandville

 

1 - Cf. « La petite taupe qui rêvait d’une barboteuse »

2 - Oui, je sais, j’ai déjà utilisé ailleurs cette formule. Et alors ?

22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 22:14

 

Mi-ou-octobre-2011---le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

Lettrine (O mi-ou) le carnet de Jimidi

 

 

 

 

n connaît l’insupportable prétention de ceux vivant avec des chats, de penser que celui, celle, ceux avec qui ils partagent leur domicile et leur vie sont les plus beaux, les plus intelligents, les plus amusants, les plus sympathiques, les plus curieux, les plus tendres, les plus indépendants, les plus énigmatiques. C’est votre cas ? Vous pouvez arrêter tout de suite : c’est Mi-ou la plus belle.

22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:16

 

Revue Lisière N°25 (d'après le site) - Le carnet de Jimi

   

Lettrine--C-century-gothic---lisiere--Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

 

omme vous avez pu le constater sur les photos, au Salon de la revue, nous étions en bonne compagnie. C’est important, surtout dans les moments de creux. On peut ainsi deviser agréablement avec ses voisins. A gauche, un peu à l’étroit sur la demie table qu’il partageait avec une revue corse dont j’ai oublié le nom, Laurent Brunet et son excellente revue d’art « Lisières ».  Si vous ne deviez emporter qu’une revue d’art sur votre île déserte, choisissez celle-là, surtout si vous deviez vous y rendre par la Poste : la collection complète tient dans une demie boite à chaussure. En effet, cet aspect est malicieusement laissé dans l’ombre sur le site de la revue, mais chaque exemplaire fait environ dix centimètres sur six, pour, disons, cinq ou six millimètres d’épaisseur.

 

Attention, ces dimensions modestes ne disent rien de l’immense qualité du contenu. La revue est tirée en offset et le patron étant du métier, il veille tout particulièrement à ce que le tirage rende justice aux reproductions et aux textes des entretiens avec les artistes.

17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 21:01


  

Salon de la revue Paris octobre 2011 - vue générale

 

 

Lettrine--Q-salon-de-la-revue--Le-carnet-de-Jimidi.jpgue du positif, ce salon. Ça fait du bien de voir confirmées des options prises parfois un peu au pif. Tiens, par exemple, le fait même d’éditer une revue. Nous pouvons maintenant faire la comparaison entre le salon du livre et celui de la revue puisque nous avons « fait » les deux. Pour moi il est maintenant clair que la création littéraire, l’inventivité éditoriale, l’audace, les expériences un peu ultimes se situent clairement du côté des revues. Toutes n’étaient bien sûr pas présentes au salon - quelques centaines parmi les milliers qui existent - mais l’échantillon me parait suffisant pour affirmer ce qui précède. Confirmé aussi, on l’aura compris, le choix que nous avons fait de participer à ce salon, dont le public s’est montré infiniment plus curieux et intéressé que cette foule anonyme paraissant errer dans les rayons d’un hypermarché au salon du livre. C’était donc une bonne idée d’y venir, pour vendre des exemplaires bien sûr, même si les 25 ventes officielles couvrent juste les frais, mais surtout, surtout pour nouer ou entretenir des contacts. J’ai revu avec infiniment de plaisir Cat (Catherine Savournin), MiKla (Michèle Menesclou), IdoT ( Aline Fernandez),  Iss’N’Kor (Sylvain Cnudde), sans oublier Roger et Cathy, mais j’ai pu faire connaissance avec Appas, Aymeric Brun, Marie Chataigner, et mad meg, pour m’en tenir aux scribulatrices et scribulateurs.

 

 

Salon-de-la-revue-Paris-octobre-2011---trois-directrices-de.jpg

 

Les trois Directrices de rédaction de Scribulations, avec IdoT, au centre

 

 

Salon de la revue Paris octobre 2011 - Cat et MiKla en pleiCat et MiKla, en plein boulot

 Salon de la revue Paris Octobre 2011 - MiKla et Iss'N'Kor

 

MiKla et Iss'N'Kor

 

Salon-de-la-revue-Paris-octobre-2011---Marie-Chataigner-et-.jpg

 

Marie C. et Jimidi 


Alors, alors, comment il est AppAs crois-je discerner dans le murmure curieux et fébrile s’évaporant de la foule massée ici, intriguée par l’aura se dégageant du personnage et de son blog ? Sache le, foule massée, murmurante, curieuse et fébrile : AppAs est grand. Sache également que non, il ne progresse pas par bonds, du moins pas dans les allées du salon.  

 

Salon-de-la-revue-Paris-octobre-2011---AppAS-et-Jimidi.jpgAppAs, Jimidi & Scribulations 01/11

 

Il partage par ailleurs ce trait commun aux scribulatrices&teurs d’être extrêmement sympathique. Tiens, mad meg par exemple. De quelqu’un ayant entrepris de reproduire (en l’interprétant) la cène de L. de Vinci, au format, et d’y passer plusieurs années, on pouvait craindre je ne sais quelle difficulté de communication, de celle qui nous attendent probablement avec les aliens. Ben pas du tout. Mad meg est intarissable sur plein de sujets, à commencer par le Jardin des plantes, où elle va régulièrement dessiner des squelettes (Oui, ben c’est mad meg quand même !) mais également sur sa famille, sur ses projets, parmi lesquels au moins un que j’attends avec impatience : voir en vrai ce fameux « Feast of fools ». Mais chez les « nouveaux », Aymeric est également tout à fait sympathique et Marie C., juste adorable.

 

Salon-de-la-revue-Paris-octobre-2011---Aymeric-et-Jimidi.jpgAymeric et Jimidi

 

Confirmé aussi, dans la foulée, le choix de notre titre. Le mot « Scribulations » accroche, intrigue, fait s’approcher les gens. Confirmé aussi le choix de nos couvertures. La dernière séduit plutôt les jeunes et l’avant dernière plutôt les universitaires. Confirmé le choix d’une maquette plutôt sage et sérieuse, aérée, très lisible (merci Tim !) Confirmée aussi le soin que nous devons passer aux corrections, plusieurs nouvelles bonnes volontés ayant fait jour pour partager cette tâche ingrate. Confirmée également l’orientation « atelier », cette dimension des échanges et des suggestions entre contributeurs étant une vraie originalité et un vrai plus.  Confirmé également que le whisky irlandais douze ans d’âge est un poison violent tout à fait délicieux.

 


13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 16:46

 

Travail bien fait - Le carnet de Jimidi

 

 

Lettrine (P Bacon) le carnet de Jimidi

 

 

 

eut-être avez vous constaté comme moi qu’aujourd’hui, quand tout le monde se fout de tout, la plupart des gens ont à coeur de faire leur boulot mieux que bien. Certes, il y a des chances de nos secteur professionnel ait été heureusement infiltrés par l’idée que seule la qualité a de l’avenir, mais ce goût du travail bien fait me semble largement déborder le pré carré de notre gagne-pain quand il rejoint notre travail de parent, de citoyen, de bénévole, de consommateur, de voisin, de spectateur, d'usager des transports en commun, de commentateur de blog. Peut-être même de tueur en série, va savoir ? Une condition semble en être de pouvoir imprimer sa marque perso sur ce qu’on fait, comme si la conscience professionnelle, après avoir versé plutôt côté professionnel, penchait maintenant côté conscience.

 

Il semble que ce souci d’aller au-delà du stricte nécessaire n’ait pas encore gagné les urnes, notre travail d’électeur échappant en France à plus de 40% à ce constat. Ça me parait compréhensible dans la mesure où justement, déposer un bulletin dans une urne est un acte tout à fait anonyme, le bulletin lui-même ne devant présenter aucune marque distinctive, sous peine de nullité.

 

C’est bien sûr la voie exactement inverse qu’il faut suivre. On serait surpris du regain d’intérêt pour les élections si nous pouvions confectionner chacun, qui son bulletin au point de croix, colorié par le petit dernier, gravé au burin, peint à la bouche, calligraphié à la main...  

11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:24

 

Jean-Claude-TESSIER---Photographe---Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

Bah, c’est impossible de choisir, encore moins de classer. Disons que voilà une sélection d’articles. Elle devrait vous donner un bon aperçu du contenu général de ce carnet, si ce n’était déjà fait, ou vous permettre de relire des trucs qui vous avait intéressé à l’époque.

 

 

 

Entrée des artistes 

 

 

 

Ces objets qui nous consumment

 

  • La page « Complètement d’objets » avec, entre autres, l’aspirateur à insectes, Albert le pingouin, les grille-pain-théière et la démonstration que les mondes parallèles existent.
  • L’invasion a commencé - Que certains objets « bien de chez nous » aient en fait été fabriqué dans des mondes parallèle, nous l’avons démontré. Mais il semble qu’ils aient entrepris de nous envahir...
  • La torture sans peine - Bracelet anti-ronflement et feux de stop à se mettre dans le nez.
  • Accessoirement salle de bain - Le verre à dent mène à tout, à condition d’en sortir.
  • L’art d’être grand-mère - Ce que raconte vraiment le catalogue « Vitrine magique »
  • Plombons l’ambiance - Un article domestique dans lequel la plomberie le dispute à la mauvaise foi.
  • Mise en boîte à pizza - Une compile d’articles écrit au fil des différentes campagnes publicitaires de « La Boite à Pizza »

 

 

L’essentiel des articles existentiels

 

 

Illustration : Jean-Claude Tessier (dans la série Aqua)  

 

 

10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 06:45

 

 

Lettrine--P-Goodi-stoot--Le-carnet-de-Jimidi.jpgarmi les outils mis à dispositions des rédacteurs de carnets pour se prendre la tête, Oberblog propose un récapitulatif des pages et articles les plus consultés (il n’ose dire lus)  hier, la semaine dernière, et depuis un mois. Tu dis ?  Pourquoi pas depuis un an ou depuis l’ouverture du carnet ? Bonne question. Sans doute nos hébergeurs pensent-t-il qu’à l’image de nos carnet, nous vivons dans une temporalité brève, plus soucieuse d’actualité que d’histoire.

 

Du coup, ce top 11 appelle plusieurs commentaires.

 

D’abord, j’ai triché. J’ai viré de la tête de liste la page d’accueil « Le carnet de Jimidi » dont le score montre bien qu’une majorité d’entre toi, ô lecteur et lecteuse fidèles, vient régulièrement voir ce qui se passe ici, que le billet du jour soit consacré au Schmilblick, à quelque artiste autopsié, ou à n’importe quoi d’autre.

 

Mais je vois comme une sorte d’encouragement que la médaille d’agent et celle de bronze de ce classement soient régulièrement attribuées à des articles qui, m’ayant demandé un peu de travail, sont encore régulièrement lus, un an, voire deux après leur parution.

 

Puis il a le cas particulier du « Schmilblick » ce jeu lancé le mois dernier et qui semble tout particulièrement te plaire. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je vois bien qu’en t’obligeant à revenir plusieurs fois, pour prendre connaissance des suggestions des autres avant de formuler la tienne, c’est un piège efficace pour doper les stats, mais dans des proportions qui restent à la mesure de ce carnet, dont les 150 visiteurs journaliers sont loin très loin de la foule que j’imagine se presser sur les blogs populaires.

 

Pourquoi top 11 ? Parce que je tenais absolument à faire figurer dans ce classement l’article sur le musée juif de Berlin. M’a assez fait... pour que je ne perde pas une occasion de l’amortir, celui-là. Ne clique pas sur le lien le dimanche, le site qui présente l’excellent reportage vidéo sur le musée, site vers lequel l’article renvoie, est fermé pendant Chabbat et les fêtes.

 

Les objets introuvables de jacques Carelman - Le carnet de Jimidi  Juillet 2010

Architecture ronde - C'est la hutte finale - Le carnet de Jimidi  novembre 2009

Scribulations 01/11 : on l’a ! - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Schmilblick 2 - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Roberto Bernardi - peintre photoréaliste - Le carnet de Jimidi - L’année dernière, mais quand ?

Schmilblick 5, de secours - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Schmilblick 3 - des détails - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Scribulations, la revue unplugged - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Wan & Ted : Experts sans gain - Kamash - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Petites phrases - Le carnet de Jimidi - Septembre 2011

Entre les lignes - Le musée juif de Berlin - Daniel Libeskind… - Février 2011

 

Là, j'ai pas le temps, mais disons demain, je publierai MON top onze, celui des articles que je préfère ici.

9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 21:02

 

 

On-verra-Petit-Castor--Couverture-.jpg

 

 

 

Lettrine--C-Moebius-.jpga y est, je l’ai retrouvé, rangé, après avoir retourné (inutilement, il était dans la nouvelle bibliothèque) un tas de vieux papiers, mais dans lesquels j’ai retrouvé d’autres choses, bien intéressantes, comme cette photo, qui tend à confirmer l’hypothèse de l’hérédité chargée.

 

 

 

 

 

Guy-en-Leilou.jpg

8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 06:16

 

La petite taupe qui rêvait d'une barboteuse - Couverture -

 

 

Lettrine (T foo - petite taupe) - Le carnet de Jimidiu sais ce que c’est, quand on constate qu’un livre auquel on tenait a disparu : c’est le drame ! Quand il s’agit d’un livre récent, ou d’une collection suivie, ça va, on le rachète, mais quand il s’agit d’un album pour enfants sorti dans les années soixante...

 

Cette petite taupe là ayant bercé mon enfance (si je puis dire), c’était un crève coeur de ne plus l’avoir. Mais j’ai trouvé à l’acheter sur Price Minister, à un prix tout à fait indécent et j’ai reçu l’album aujourd’hui. Voilà donc réparé un petit accroc de l’immense continuum. 

 

La petite taupe qui rêvait d'une barboteuse - page du hérLa petite taupe qui rêvait d'une barboteuse - page de fin

L’histoire ? Elle est toute bête. La petite taupe voit un jour sécher sur un fil une barboteuse dont les poches lui paraîtraient pratique pour trimballer tous ses trésors. Depuis, elle en rêve. Au fil de l’album, elle va mettre à contribution le lin, la grenouille, la cigogne, le hérisson, les araignées, les myrtilles, les fourmis, l’écrevisse, le bruant des roseaux, pour rouir, carder, filer, teindre, tisser découper, enfin coudre sa barboteuse avec de GRANDES poches.

 

 La petite taupe qui rêvait d'une barboteuse - Transport d'

 

 

 

7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 06:19

 

D-Co-sejour--animatrice-et-logo.jpg

 

Lettrine--J-D-Co-.jpg

 

e ne veux pas croire qu’il subsiste chez toi, ô foule de lecteurs et teuses massée devant cet écran, des malheureux et reuses ne connaissant pas encore l’émission D&Co. Mais pour ces rares, et ceux frappés de troubles de leur mémoire immédiate, j'en rappelle brièvement le principe : une famille ayant à la fois un toit et des fins de mois difficiles, si possible à la suite d’emmerdes susceptibles de tirer un peu les larmes, fait appel à D&Co pour apporter en une semaine de substantielles modification à leur chaumière. En mieux si possible. Bref, tu vois le taudis là ? Dans huit jours il fait la une de « Art et décoration ».  

 

La famille du jour remplissait tous les critère. La mère s’était fait ruiner par un escroc, les deux filles avait planté leur couple et revenaient vivre chez maman avec trois enfants, dans une maison en longueur, achetée en raclant les fond de tiroirs, ce qui ne laissait rien pour l’aménager. Dernier critère et non des moindres : les uns et les autres n’étaient pas trop désagréables à regarder. Les gens qui font peur, c’était après, dans « C’est du propre », à commencer par les deux furieuses du gant Mappa. Mais là, non. Madame, la soixantaine soignée et sportive, restée digne dans la dèche, les filles avenantes et la plus jeune carrément jolie, les gamins pas trop tête à claque et les dent plantées raisonnablement droit.

 

On demande à la famille de vider le contenu de sa maison dans une benne, chaque kilogramme leur donnant droit à 100€ de budget. Là, 950 kg de merdouilles entassées : 95 000 euros de fric à dépenser. Tu dis ? Non, pas ta belle-mère, ils ne prennent pas les déchets ultimes.

 

Après, une nuée d’artisans s’abat sur le pauvre domicile comme l’abstention sur l’électorat, le suicide sur les prisons, le chômage sur les petites gens, l’acné sur les ados et la cellulite sur tes angles morts. Le principe est toujours un peu le même : mettre du plancher là où y’avait du carrelage et vice versa, abattre un max de murs pour en monter d’autres, et surtout, surtout arriver à une ambiance colorée générale faisant penser que quelqu’un, quelque part dans le car régie, s’est endormi sur la touche « moins » de la saturation des couleurs. Faut s’y faire pour quelques années encore, mais dans nos chez nous, la mode est au terne (sauf en cuisine ou le rouge sang est de rigueur). Attention : à terme, c’est terne, mais c’est de la grisaille étudiée, du terne dégradé, en camaïeu, c’est du fade repeint d’appellations éclatantes, perle n’est plus assez, taupe est trop vague, c’est zéphyr d’ivoire, lune cendrée, vent de sable, ciel de parme, beige flanelle, gris horizon, steppe...* On dirait que la mode, en déco, veut qu’on aille doucement vers la neutralité absolue, en passant par le maronnasse, pour remonter plus ou moins vite vers la couleur qui pète, et terminer fluo au terme d’un cycle d’une vingtaine d’année.

 

En plus du côté « on casse tout et on recommence » l’intérêt de l’émission doit beaucoup à son animatrice, la sculpturale, abondante, généreuse Valérie Damidot, oui oui, celle là même arrondissant ses fins de mois chez qui qui ? Chez Gifi. Dans D&Co au moins ses motivations sont claires : elle est là pour se faire sauter au cou, à la fin. Elle est comme ça notre Valérie, elle aime qu’on l’embrasse. Les câlins, les bisous, elle kiffe. Tu dis ? On comprend pourquoi elle choisi des familles nombreuses, c’est par ce qu’il faut se mettre à plusieurs pour en faire le tour ? Possible, mais on est content avec elle d’offrir autant de surface à autant d’humide gratitude se jetant sur elle en tas, lèvres en avant, pour la bisouter. C’est con qu’elle refasse pas les blogs. Ici, rien qu’en jetant à la benne certains commentaires de Mélanie (de Tours) on aurait des millions d’euros...

 

Jimidi - 25/09/10

 

 

 

* ces nom ont été relevés chez Delux Valentine

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