omme vous avez pu le constater sur les photos, au Salon de la revue, nous étions en bonne compagnie. C’est important, surtout dans les moments de creux. On peut ainsi deviser agréablement avec ses voisins. A gauche, un peu à l’étroit sur la demie table qu’il partageait avec une revue corse dont j’ai oublié le nom, Laurent Brunet et son excellente revue d’art « Lisières ». Si vous ne deviez emporter qu’une revue d’art sur votre île déserte, choisissez celle-là, surtout si vous deviez vous y rendre par la Poste : la collection complète tient dans une demie boite à chaussure. En effet, cet aspect est malicieusement laissé dans l’ombre sur le site de la revue, mais chaque exemplaire fait environ dix centimètres sur six, pour, disons, cinq ou six millimètres d’épaisseur.
Attention, ces dimensions modestes ne disent rien de l’immense qualité du contenu. La revue est tirée en offset et le patron étant du métier, il veille tout particulièrement à ce que le tirage rende justice aux reproductions et aux textes des entretiens avec les artistes.