ue du positif, ce salon. Ça fait du bien de voir confirmées des options prises parfois un peu au pif. Tiens, par exemple, le fait même d’éditer une revue. Nous pouvons maintenant faire la comparaison entre le salon du livre et celui de la revue puisque nous avons « fait » les deux. Pour moi il est maintenant clair que la création littéraire, l’inventivité éditoriale, l’audace, les expériences un peu ultimes se situent clairement du côté des revues. Toutes n’étaient bien sûr pas présentes au salon - quelques centaines parmi les milliers qui existent - mais l’échantillon me parait suffisant pour affirmer ce qui précède. Confirmé aussi, on l’aura compris, le choix que nous avons fait de participer à ce salon, dont le public s’est montré infiniment plus curieux et intéressé que cette foule anonyme paraissant errer dans les rayons d’un hypermarché au salon du livre. C’était donc une bonne idée d’y venir, pour vendre des exemplaires bien sûr, même si les 25 ventes officielles couvrent juste les frais, mais surtout, surtout pour nouer ou entretenir des contacts. J’ai revu avec infiniment de plaisir Cat (Catherine Savournin), MiKla (Michèle Menesclou), IdoT ( Aline Fernandez), Iss’N’Kor (Sylvain Cnudde), sans oublier Roger et Cathy, mais j’ai pu faire connaissance avec Appas, Aymeric Brun, Marie Chataigner, et mad meg, pour m’en tenir aux scribulatrices et scribulateurs.
Les trois Directrices de rédaction de Scribulations, avec IdoT, au centre
MiKla et Iss'N'Kor
Marie C. et Jimidi
Alors, alors, comment il est AppAs crois-je discerner dans le murmure curieux et fébrile s’évaporant de la foule massée ici, intriguée par l’aura se dégageant du personnage et de son blog ? Sache le, foule massée, murmurante, curieuse et fébrile : AppAs est grand. Sache également que non, il ne progresse pas par bonds, du moins pas dans les allées du salon.
AppAs, Jimidi & Scribulations 01/11
Il partage par ailleurs ce trait commun aux scribulatrices&teurs d’être extrêmement sympathique. Tiens, mad meg par exemple. De quelqu’un ayant entrepris de reproduire (en l’interprétant) la cène de L. de Vinci, au format, et d’y passer plusieurs années, on pouvait craindre je ne sais quelle difficulté de communication, de celle qui nous attendent probablement avec les aliens. Ben pas du tout. Mad meg est intarissable sur plein de sujets, à commencer par le Jardin des plantes, où elle va régulièrement dessiner des squelettes (Oui, ben c’est mad meg quand même !) mais également sur sa famille, sur ses projets, parmi lesquels au moins un que j’attends avec impatience : voir en vrai ce fameux « Feast of fools ». Mais chez les « nouveaux », Aymeric est également tout à fait sympathique et Marie C., juste adorable.
Confirmé aussi, dans la foulée, le choix de notre titre. Le mot « Scribulations » accroche, intrigue, fait s’approcher les gens. Confirmé aussi le choix de nos couvertures. La dernière séduit plutôt les jeunes et l’avant dernière plutôt les universitaires. Confirmé le choix d’une maquette plutôt sage et sérieuse, aérée, très lisible (merci Tim !) Confirmée aussi le soin que nous devons passer aux corrections, plusieurs nouvelles bonnes volontés ayant fait jour pour partager cette tâche ingrate. Confirmée également l’orientation « atelier », cette dimension des échanges et des suggestions entre contributeurs étant une vraie originalité et un vrai plus. Confirmé également que le whisky irlandais douze ans d’âge est un poison violent tout à fait délicieux.