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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 21:29

 

Salon de la revue 2014 - Jimidi et une cliente

Jimidi, pas très réveillé : il ne s'est pas aperçu qu'un drap de lit était resté accroché. 

 

 

Quatre, cinq ans qu’on participe au Salon de la Revue ? Je ne sais plus. L’avantage, c’est qu’on profite de l’expérience pour s’améliorer. Tiens, par exemple, le diable pliant pour transporter l’intransportable valise bourrée à craquer d’exemplaires : validé. La bouilloire et les sachets de thé et café et sucre : validés. En revanche, on était un peu juste en verres. J’ai d’ailleurs eu la surprise, en allant acheter un thé « officiel » au buffet, pour avoir un verre(ce Salon est très bien organisé. Il y a un coin où l’on peut acheter du liquide, du salé, du sucré. Ça coûte un bras, mais avec le monde qu’il y a, rien n’impose que ce soit le tien.) de voir la touillette FONDRE et se racornir au fond du verre, comme… Ah ben non, y’a des enfants. D’ailleurs tiens, puisqu’on parlait matos et mauvaises idées, avec une valise d’une tonne, le métro, il eut mieux valu oublier. Partout des escaliers ! J’avais dû faire les trajets à pied, la dernière fois. Je ne me souviens pas d’une telle galère. 

 

Arrivé sur le site du Salon, vers 13 heures ce vendredi, j’y suis accueilli par l’impeccable Yannick, souriant, virevoltant mais je découvre, hélas, que nous ne disposons plus de l’emplacement de l’année dernière, celui tout dans le coin, mais si pratique pour s’étaler et bavarder sur les marches. Il est attribué à Siranouche, avec laquelle je ferai bientôt connaissance, l’éditrice d’une sympathique petite revue d’art sans texte. Je dépose mon fourbi. A cette heure là, il n’y a encore quasi personne et c’est tant mieux parce que les livres sont SOUS le linge et qu’il me faut donc d’abord sortir le linge (propre). Retour sur zone prévu en fin d’après midi, sachant que l’inauguration officielle est prévue pour 19 heures.

De là, avec une valise redevenue légère comme un nuage, je suis allé chez Cat, avec qui j’avais imprudemment convenu d’un rendez-vous chez elle à 16 heures. Mais, si tu as bien suivi, il était genre 13h30 et j’étais donc  en bas de chez elle à 14 heures. J’y vais au culot : je sonne. Je sais, c’est très grossier, mais en attendant un peu sur un banc pas loin, je m’étais déjà fait aborder deux fois, pour une clope par deux jeunes filles et pour une petite pièce siouplait par un asiatique plus très frais.

Elle est là, en train de finir son ménage. Je découvre l’appartement, dont je n’avais eu que les plans et quelques photos de chantier : ouaou ! La vue est à tomber, y compris littéralement vu le dénivelé de la butte Montmartre. Baie vitrée de six mètres sur quatre et rien devant jusqu’aux iles anglo- normandes si ce n’est la houle gris claire des toits parisiens, avec la tour Eiffel tout à gauche, les tours de La Défense là-bas et ailleurs, rien que je reconnaisse. La légende veut que Renoir ait peint là et d’ailleurs oui, en y réfléchissant, Cat aurait fait un très bon modèle, pour un portrait, il y a des enfants ! 

La vue de Chez Cat (le jour)

 La vue, de chez Cat 

La vue de Chez Cat (la nuit)

 

Puis retour au Salon sans valise, pour installer le stand. Et là, boum ! Siranouche. Je me suis empressé de nouer assez de contacts avec elle pour rendre notre promiscuité supportable et bien m’en a pris, parce qu’avec la foule, la fatigue, le moindre truc qui va de travers peut vite déclencher des envies homicides. J’installe, en attendant que Cat réinstalle tout à sa façon, mais je lui fait beaucoup plus confiance qu’à moi en la matière. Tiens, c’est par exemple elle qui a insisté pour qu’on ajoute « Atelier d’écriture » à côté de notre pancarte et c’est vrai que c’est une « accroche » qui nous a valu des visites intéressées. 

 

Salon de la revue 2014 - Haie d'honneur à l'entrée

 La haie d'honneur, à l'entrée du Salon 


Elle arrive, réinstalle tout mieux, comme prévu et Sylvain pointe également son nez, mais tout ça, c’était après l’inauguration officielle, dont je ne retiendrais que ma stratégie payante pour accéder aux petits fours : viser les trucs sur lesquels personne ne va se ruer d’abord (pain et fromage) et selon un angle d’attaque le moins frontal possible. L’idéal, c’est donc de stationner en bout de table pendant les discours et d’avoir juste à allonger le bras pour cueillir une tartine et du brie. M’en suis modérément goinfré. Il est vrai qu’à cette heure-là, j’avais un peu des crocs. Qu’ajouter sur ce vendredi ? Que la visite de Sylvain était, comme d’hab, tout à fait la bienvenue et la présence de Cat bien agréable aussi. D’ailleurs, je peux le dire, le salon seul derrière un stand, c’est mortel. L’idéal, c’est d’être au moins deux. L’un tient le stand et l’autre s’approche sournoisement des visiteurs qui s’attardent et attaque, de biais là encore par quelque chose comme : « Vous écrivez ? » qui donne des réponses qui vont du : « Moi ? Pas du tout », à « Mouais, un peu… » Sans avoir du franchement oui. Mais une fois le contact noué, c’est toujours intéressant de parler avec ceux qui s’arrêtent. En tous cas plus que de voir des visiteurs passer, feuilleter, prendre des marque-pages, pas décrocher un mot, et enchaîner sur le stand d’après.

Validée aussi : notre couverture. Je ne suis pas loin de penser qu’avec leurs couleurs volontiers fluos, leurs graphismes, nos couverture attirent de loin, d’autant qu’elles tranchent sur l’impeccable sérieux et la course à la crédibilité dans laquelle semble engagée la moyenne de la production présente au Salon. Ça, et la fameuse étiquette « Atelier d’écriture », nous voilà assuré de « pêcher » quelques auteurs et quelques illustrateurs, assez pour renouveler les contributeurs, puisque certains s’absentent. C’est par exemple le cas d’Aymeric et de Marie L. : disparus des écrans. Appas n’est pas réapparu non plus (il nous avait rendu visite il y a deux ans), mais ça ne m’empêche pas de le publier, ce qui me fait penser qu'il n’a pas explicitement donné son accord. Bah, il n’a pas explicitement donné son désaccord non plus. Mouais… C’est un peu limite, je sais.

Le samedi matin, j’ai fait la perm, mais il faut le savoir, au Salon, les matinées sont un peu creuses. L’après-midi, les TROIS directrices de rédaction étaient là : Cat, Michèle, Aline et nous avons eu la visite de Jean-Paul, resté un bon moment pour faire étape sur sa route vers la Belgique. A 20 heures, on était complètement nazes et comme personne n’était vraiment dispo pour un resto ou autre folie, ça c’est terminé chez Cat avec un plat de pâtes et un coucher rapide, non sans avoir encore une fois admiré la vue. Nocturne, elle est assez bluffante également.

Le lendemain dimanche, je me suis réveillé juste à temps pour qu’après une douche et un petit déj, il soit l’heure d’aller au Salon. Ce dimanche, nous avons eu un max de visites. Dans le désordre : Roger et Cathy, Yves-Ferdinand, Gabriel, Gaëlle, Marie C. et comme le staf des girls étaient encore là dans l’après-midi, c’était assez animé. Le soir, on a plié un peu avant l’heure, nazes toujours et tiens ? Comme j’avais oublié la valise fatale chez Cat, j’ai bourré les sacs de Roger et Cathy d’exemplaires et mis le reste dans un carton qui traînait, le tout sur le diable pliant et hop, direction chez Jane, avec elle d’ailleurs, puisqu’elle nous avait rejoint en fin d’après-midi.  Lapin et riz (je crois). Ça m’a fait du bien, de revoir Jane et Christian. Sont en forme, joli appartement près de la cité de la villette, très agréable tramway pour rentrer, à des heures pas tout à fait indues, mais presque. M’en fout, j’avais la clé.

Lundi matin, pas vraiment grasse mat puisque j’avais prévu un détour par la pharmacie de Maya, pour y déposer les exemplaires restant de Scribulations 01/14. Longue ballade au jardin des plantes, sans me presser : la Gare de Lyon est juste de l’autre côté du pont. Sandwich, pause dans le hall en attendant que le quai s’affiche et c’était reparti pour Lyon, ou j’ai repris un train direction… Paris ! Mais je me suis arrêté à Villefranche, bien sûr. Ma brune était là, les chats aussi, plantes et poissons au top, pas de mauvaises nouvelles : un bon salon, finalement.

 

Gare-de-Lyon---Dallage---photo-20.jpg

 Gare de Lyon. Intéressantes, ces dates fissurées. On dirait du Fabienne Verdier

Financièrement, on s’en sort pas mal puisque 22 exemplaires ont été vendus, mais je le rappelle, l’équilibre financier de l’opération repose surtout sur le prix des billets TGV (je les ai eu pour rien, cette fois) et sur les erreurs dans la comptabilité de Maya, dont on aura compris qu’elle n’était pas au Salon cette année.

Il me reste à remercier infiniment les présents, les absents, les présents par la pensée et vous tous qui, d’une façon ou d’une autre, permettez que cette aventure littéraire continue, sur des bases inchangées de convivialité, de qualités humaines et artistiques depuis… sept ans. Je pense déjà un peu au numéro anniversaire des dix ans (on a le temps) mais également au numéro de l’année prochaine, dont on sait déjà qu’il comportera une rubrique « Cinéma », avec les films qu’on se fait, mais pas que. 

 

Salon de la revue 2014 - Aline

Aline est passée à l'ennemi

 

Salon de la revue 2014 - Aline et Michèle

 Finalement, non. 

Salon de la revue 2014 - Cat et Sylvain

 Deux scribulateurs historiques

Salon de la revue 2014 - Cat mange

 Oui, ben, hein ! Faut pas se laisser abattre ! 

Salon de la revue 2014 - Jean-Paul

 Je crois que Jean-Paul est en train de m'écrire un petit mot

 

 

18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 11:12

 

 

Bande de filles - Photo de l'affiche du film de Céline Sci

 

Dans les très heureuses surprises choppées par hasard à la radio, l’entretien que donne Céline Sciamma dans « On aura tout vu » sur Inter, à propos de son dernier film : « Bande de filles ». L’incroyable force de l’intelligence sensible !

 

« Ces filles, vous vouliez qu’on les regarde différemment ?

— Non, juste qu’on les regarde.

 

« On aurait tellement voulu les voir, ces filles noire, sur le tapis rouge, à Cannes… Pourquoi ?  

 

— Parce que c’est une image qui nous manque. 

18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 10:53

 

 

Vergisson - octobre 2014 - Photo 07

 

Il y a un moment que je voulais retourner à Vergisson. L’idée, c’était de reprendre, mais en numérique, les photos prises, dans le temps, dont j’ai encore les très inutiles négatifs et quelques tirages. Après, fallait guetter un jour d’octobre, pour que la vigne soit belle. Un jour de beau temps, si possible un soir. Ce samedi remplissait quasi toutes les conditions, sauf pour la disponibilité en soirée. Du coup, j’y suis allé à l’aube.

 

Tu connais, bien sûr, l’irrésistible tentation de retourner sur des lieux qui ont eu leur importance, avant. Donc tu connais aussi l’insupportable déception de retrouver ces lieux irrémédiablement changés, les souvenirs défigurés, le déchirement bâillonnant à la fois la colère et le chagrin. Alors tu peux retourner à Vergisson : rien n’a changé. Rien. Du coup, l’espace y est immense pour la nostalgie, ce mal du pays dont le terrain n’est pas l’espace, mais le temps et là, oui, tu pourras comme moi écraser une larme, mais qui sera en partie de joie, de retrouver les lieux si beaux, intacts.

 

 

Reste à trouver une fin d’après midi ensoleillée, pour y retourner encore. Peut-être dimanche prochain… 

 

Vergisson - octobre 2014 - Photo 09

 

Vergisson - octobre 2014 - Photo 10

 

Vergisson - octobre 2014 - Photo 16

Vergisson - octobre 2014 - Photo 03

Vergisson - octobre 2014 - Photo 12

Vergisson - octobre 2014 - Photo 05

 


8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 19:56

 

 

Michel Henricot - Octobre 2014 - Photo 01

 

 

Michel Henricot, tu situes, ou bien ? À vrai dire, je ne sais pas bien à quand remonte notre rencontre virtuelle. J’étais tombé sur ses œuvres, j’avais particulièrement flashé sur sa toile « Ruine » à partir de laquelle j’avais écrit un premier texte, qui lui ai parvenu je ne sais également plus comment. Il a aimé, il me l’a dit, je lui ai demandé si je pouvais publier un repro de son tableau pour accompagner la réécriture de ce texte pour la rubrique « Fantômes » de Scribulations 01/13, il a accepté, je lui ai envoyé deux exemplaires, j’ai été voir son avant dernière expo et depuis quelques temps, il m’envoie des cartons d’invitation dans des enveloppes couleur calligraphiées main. Merci Michel. Si tu passes par là, sache que j’aime toujours autant ton travail. 

 

Michel Henricot - Octobre 2014 - Photo 03

 

Michel Henricot - Octobre 2014 - Photo 02

 


6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:13

 

 

Démontage du cèdre chez Dut - 6 octobre 2014 - Photo 03

 

Quand je suis arrivé sur zone, un peu avant dix heures, les hostilités étaient déjà bien entamées. Armé de sa tronçonneuse et pendouillant au bout d’une corde d’escalade accrochée à la cime, Arthur avait déjà dégagé pas mal de branches basses, disons jusqu’à la moitié du tronc. Il est remonté comme ça jusqu’en haut, puis redescendu en coupant des tronçons et hop, à onze heures trente, c’était plié. Depuis, y’en a absolument partout, du cèdre. Des bouts de troncs, des branches, des tranches, des rondins, des pommes : partout. Envahissante également, cette odeur d’une douceur affolante. Pas du tout une odeur de résine. La résine, c’est vif, tonique, végétal. L’odeur du cèdre est animale, couleur chair. 

Démontage du cèdre chez Dut - 6 octobre 2014 - Photo 02

Encore debout, mais plus pour très longtemps, avec le bordel partout, devant. 

Démontage du cèdre chez Dut - 6 octobre 2014 - Photo 01

Les derniers instants. 

Démontage du cèdre chez Dut - 6 octobre 2014 - Photo 04

Ne me demande pas ce qu'on va faire de toutes ces billes, je n'en sais encore rien. 

Démontage du cèdre chez Dut - 6 octobre 2014 - Photo 05

45 ans, si on a bien compté. 

Démontage du cèdre chez Dut - 6 octobre 2014 - Photo 06

Sur un suggestion de l'élagueur, on a laissé une banquette. Tu dis ? Et pour la tourner ? N'y pense même pas. 


6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 03:24

 

 

le-hum-canape-de-BUT--en-blanc---hi-hi--Le-carnet-de-Jimi.jpg

 

 

Lettrine--C-Ron-Arad-noire-2-.jpge, hûm, canapé n'en est pas à son coup d'essai : il m'avait déjà fait sursauter dans un précédent prospectus. Il défigure de nouveau le catalogue BUT, enlaidissant ses pages 2, 32 et 33, les décorateurs n'ayant à l'évidence pas réussi à lui créer un environnement qui le banalise. Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir entouré d'objets d'une laideur comparable, le « mur TV Carpi » étant, de ce point de vue, assez remarquable, avec ses airs de machine à laver croisée micro-onde.

 

Page 33, on a choisi de ne pas le faire figurer le, hûm, en entier, sans doute pour ménager le lecteur. Il est vrai qu'un gros plan sur l'accoudoir de skaï blanc fourré façon Bounty en train de s'avaler lui même est déjà assez pénible comme ça. Remarquable également, la mention « 1er Prix ». Rien à voir avec une récompense obtenue à un concours de mauvais goût : Les 319 euros, c'est ce que tu devrais débourser si, dans un état d'égarement, ou pour faire une mauvaise blague à quelqu'un, tu décidais de t'encombrer du machin. Note au passage qu'il est soldé mais reste cher pour une mauvaise blague. Ceci dit, c’est un prix avant négociation. Je ne serais pas étonné qu'après marchandage, on réussisse à l'avoir pour rien après d'un vendeur voyant s'aggraver brutalement ses symptômes dépressifs en se rapprochant de la chose. Même le piétement métal est moche. On dirait une barre pour se cramponner dans le bus ou dans les toilettes pour handicapés.


Tu dis ? Tu ne vois pas pourquoi je m’acharne sur ce pauvre canapé. Te te te, il n'est pas pauvre, il est indigent et  je m’acharne de longue date sur TOUS les canapés. Les canapés essayent en vain de concilier deux trucs qui ne sauraient aller ensemble : faire bonne impression et se vautrer. Parce qu’un canapé, osons le dire, on l’achète pour meubler, avec l’idée d’accueillir des gens pour l’apéro, mais on l’utilise en fait pour regarder des films téléchargés illégalement. On est très mal pour l’apéro, en canapé. On est obligé de s’asseoir au bord, histoire de ne pas avoir les genoux à la hauteur du menton et risquer d’avaler de travers, tout en gardant un accès aux machins à grignoter sur la table basse. Se vautrer supposerait une profondeur de coussin, une inclinaison de dossier et des trucs pour les pieds et la tête que la plupart n’ont pas, sauf à ressembler à des sièges de dentiste. Bref, je me demande si en ce moment, mon canapé idéal ne ressemblerait pas à une sorte d’énorme beignet allongé rempli de billes de polystyrène, dans lequel m’incruster, avec un oreiller sous la tête et ma couverture toute douce en laine polaire pour couvrir.  Tout ça suppose d’aller prendre l’apéro plutôt chez toi.

 

Mardi, ça irait ? 

 

 

(Précédente publication : 05 septembre 2012)

 


3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 17:43

 

 

Collection de bijoux - photo 01

 

Aujourd’hui, on a quasi bijouté toute la journée. Trop cool ce boulot, parfois. 

1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 12:48

 

 

Le cèdre vit ses derniers jours - Photo 01

Il est en haut à droite, mais comme on peut le voir sur cette photo, ce ne sont pas arbres qui manquent ! 

 

 

… mais toi aussi, finalement. (Houlà ! Aurais-je été exagérément réceptif à la trop mortelle dernière campagne anti-tabac ?) Ce cèdre, je m’en souviens encore décoré de boules de Noël, quand il était de taille à figurer un sapin. Boules que mon plus jeune frère dégommait à la carabine à plomb. C’était avant l’interdiction des armes létales dans les listes pour le Père Noël. Mais forcément, quelques dizaines d’années plus tard, il est devenu un grand et beau sujet, se rapprochant (proportionnellement. Ni lui ni elle n’ayant beaucoup bougé) beaucoup trop près de la maison. Où tomberait-il si une tempête devait le déraciner ? On préfère ne pas le savoir et comme, en attendant il bouche les goutières avec ses aiguilles et les écailles de ses pommes, décision a été prise par Simone de le démonter. Il parait qu’on dit comme ça. Donc, regarde le bien, parce que lundi, si tout va bien, il n’en restera que des bûches et une souche.

 

Ceci dit, sa descendance est déjà bien assurée. Des petits cèdres, il y en a partout dans le terrain dont un, plus si petit que ça, sur la rue, déjà bien quatre mètres de haut. Je vérifie régulièrement que l’état naturel de nos campagnes, c’est décidément la forêt. Si on laissait faire, il y aurait dans ce jardin là moult noyers, érables, frènes, ifs, cèdres. Mais on ne laisse pas faire et dans le même mouvement, je compte bien virer un noyer (y’en a un autre ailleurs) et un if (y’en a d’autres partout). En revanche, j’ai mis une bouture de saule pleureur en culture, qui a l’air de vouloir profiter. Du coup, si ça se confirme, je vais pouvoir également virer le vieux, qui ne ressemble plus à rien. Je te tiens au courant. 

 

Le cèdre vit ses derniers jours - Photo 02

Comme par exemple ce hêtre pourpre (il y en a deux, énormes) le mélèze, ou le petit érable japonais, qui pousserait peut-être s'il avait plus de soleil... 

 

 


29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 18:18

 

Pays-connectes---L-autre-carnet-de-Jimidi---septembre-2014.jpg

 

Sur cette carte figurent en couleur tous les pays dont un ressortissant au moins s’est connecté à « L’autre carnet de Jimidi ». Je suis très impatient que plus aucun ne soit blanc. On se réveille, le Groenland ! 

28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 15:40

 

 

Créativité du dimanche - photo 02

 

 

L’idée, c’est de trouver des trucs à faire faire à nos stagiaires pour les vendre et qu’ils puissent ainsi participer au financement de certaines activités que notre budget « ordinaire » ne permet pas. On a déjà fait des bugnes : plus jamais. On a déjà fait des pâtes de fruit : ratage total. On a déjà fait des confitures : pas mal, mais ce n’est pas un chantier qu’on peut arrêter et reprendre le lendemain. On a déjà fait des chocolats : très bien, mais saisonnier. La dernière idée en date, c’est de recycler des capsules de Nespresso pour en faire des bijoux. Du coup, fallait faire des essais. J’ai fais des essais.

 

Créativité du dimanche - photo 01

Je te rassure, mon amour, les vernis à ongle, je les ai achetés ce matin à la braderie (1€ le flacon. Mettez m'en douze). Tu dis ? Ceux en haut à droite, il te semble bien les reconnaître comme étant les tiens ? Ah merde ! Pris la main dans le sac ! 

 

Créativité du dimanche - photo 03

Plein, j'ai essayé plein de trucs. Là, c'est la série : j'écrase, je vernis à ongles, j'enduis de rebouchage, je ponce à l'éponge vaisselle, je termine à l'encre. Mais la série : je découpe une fine lanière en spirale et je tresse, est pas mal non plus. 

Après, faudra assembler, mettre des fermoirs et tout. 

 

Créativité du dimanche - photo 04

 Y'a un stade, où ça ressemble à ça. 

Créativité du dimanche - photo 05

 Y'en a même un où ça ressemble à ça. 

 

 

Et donc, si tu bois du Nespresso, à la maison ou au bureau, et si tu peux me mettre les capsules usagées de côté... Propres, bien sûr. 

 



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