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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 17:55

 

Titwane - La Moue du Bulot - compo avec insectes

 

 

 

Lettrine (T Titwane)

 

 

iens ? Ce serait marrant de se passer le mot à dix ou vingt pour, un certain jour, tous publier un lien vers « La Moue du Bulot », histoire de renouveler l’événement statistique dont parle (en dessin !) Titwane dans son dernier billet...  De quoi je cause ? Ben va voir là bas, et tu sauras !  Profite en pour admirer le défilé de bestioles, mais que perso, j’ai préféré réduire à l’immobilité pour composer l’illustration de cet article. C’était ça ou le Doliprane. Je ne sais pas ce qui se prépare, mais ça m’a l’air de frétiller sous les carapaces...

 

Et tiens, pendant que tu perds ton temps sur les carnets en faisant semblant d’être super occupé pour échapper aux taches ménagères, note qu’ici, 28 articles attendent leur premier commentaire, ce qui va m’obliger d’ici peu à sévir. Tout ça va se terminer par un tableau d’astreinte et de permanence, avec réquisition du lecteur, volontariat d’office, sanctions en cas de résistance, pénalités de retard, flash des lecteurs trop lents, amendes, ne passez pas par la case départ et tout et tout !

 

Sinon, j’avais envie d’ouvrir un truc sur les phrases mnémotechniques, mais bon, la formule du carnet ne s’y prête pas trop. Je lance l’idée, mais c’est pour la reprendre sur Scribie dès qu’il sera opérationnel (ça ne va pas trop tarder j’espère). Tu sais, c’est les trucs comme « Mais où est donc Ornicar ? » pour se souvenir des conjonctions de coordination, c’est « Mon vieux théâtre me joue souvent une nouvelle pièce » pour se souvenir des neuf planètes du système solaire, en partant du soleil. C’est Nièvre+Var pour me souvenir du numéro de tu sauras pas quoi, mais qui n’est pas ma carte bleue, c’est « Portez ce vieux whisky au jeune juge qui fume » pour réunir dans une seule phrase toutes les lettres de l’alphabet, c’est « Elle avait pris ce plis dans son âge enfantin de venir dans ma chambre un peu chaque matin » deux alexandrins d’Hugo extraits d’un des rares poèmes un peu long que je sache par coeur et qui me sert à remplir quand j’ai besoin de texte pour des essais divers... Ces aides mémoires, chacun à les siens, transmis d’oreille de druide à oreille de droïde et sans doute as-tu les tiens...

 

 

20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 14:14

 

Moebius - Dessin retouché pour inclure la signature, à la 

 

Lettrine (Ç Moebius)

 

 

 

a marche à tous les coups, pour le moment (pourvu que ça dure !) : quand je n’ai plus aucune idée d’article à vous jeter en pâture, il m’en vient assez vite au moins une, sans trop chercher. Il faut croire que ma nature a horreur du vide. Tu dis ? Si elle avait vraiment horreur du vide, y’aurait environ trois fois moins d’articles sur ce carnet ? Possible. J’aurais peut-être également moins d’interlocuteurs virtuels sarcastiques...

 

Je suis retombé ce matin sur Mœbius, à la suite de détours dont je ne me rappelle plus les méandres, mais de toute façon beaucoup de chemins me conduisent à Mœbius et comme sa grande expo parisienne vient d’ouvrir à la Fondation Cartier, le buzz est intense. Parmi le matériel promotionnel, et dans l’emballage médiatique, on trouve assez facilement des vidéos où Jean Giraud s’exprime assez librement sur sa démarche et dans lesquelles j’ai été ravi d’entendre ce qui suit :

 

On pourrait dire que le langage, chaque langage est le fruit d’une transe collective, qui met en place un réseau, un système  de communication très élaborée, mis en commun, qui repose sur un assentiment commun. (...) bien sûr que chacun tient une partie de l’axe d’une langue, que c’est une responsabilité de parler correctement, mais c’est une responsabilité aussi que de déformer ce langage pour le maintenir vivant, d’y introduire des pièges, des glissades, des chutes (...)

 

La langue que nous parlons est un être vivant, qui se meut dans le temps et l’espace comme un immense papillon, une immense chenille, en transformations permanente, c’est à dire que de chenille, elle se transforme en permanence en papillon,  elle s’envole dans la nuit, attirée par les odeurs, les molécules en suspensions dans le « nowhere ». Elle rencontre d’autres langues, d’autres espaces, d’autres temps.

 

J’espère que Jean Giraud ne m’en voudra pas trop d’avoir trafiqué un de ses dessins pour composer l’illustration d’ouverture de cet article. Ça a été une expérience assez déroutante pour moi de photoshoper un dessin du maître, en me disant à la fois que je n’avais pas le droit, mais en y prenant un plaisir fou. Hi hi !

 

Moebius - Le major Fatal - dossier de presse de l'expo Tran

 

Si vous avez la chance d’habiter paris ou d’y passer, visitez l’expo Mœbius - « Transe forme » à la Fondation Cartier - Paris 12 octobre 2010/13 mars 2011- Le dossier de presse - Le site dédié  

 

 Moebius - Portrait de famille - extrait du dossier de press

 

 

Moebius - L'auteur en exo-squelette - dessin adapté à par 

 

Voir aussi :

18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 20:21

 

forrest-gump

 

Après avoir lu quelque part que Steven Spielberg avait tourné sept des dix films ayant rapporté le plus, j’ai creusé un peu la question :

 

Les 50 premiers films au box office mondial - D’après Wikipedia

Rang

Titre original du film

Réalisateur

Recettes *
(en $ us)

1

Autant en emporte le vent (1939)

Victor Fleming

13 780 338 474

2

Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)

Studios Disney

6 391 989 625

3

Titanic (1997)

James Cameron

3 195 569 945

4

Bambi (1942)

Studios Disney

3 010 610 528

5

Avatar (2009)

James Cameron

2 894 932 984

6

Pinocchio (1940)

Studio Disney

2 790 919 282

7

Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977)

Georges Lucas

2 764 311 281

8

Fantasia (1940)

Studio Disney

2 531 018 213

9

E.T. l'extra-terrestre (1982)

Steven Spielberg

2 144 094 865

10

L'Exorciste (1973)

William Friedkin

1 981 081 660

11

Les Dents de la mer (1975)

Steven Spielberg

1 825 215 293

12

Jurassic Park (1993)

Steven Spielberg 

1 756 427 579

13

Les 101 Dalmatiens (1961)

Studios Disney

1 669 269 727

14

Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (1980)

Irvin Kershner 

1 590 508 209

15

Le Roi lion (1994)

Studio Disney

1 490 799 550

16

Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi (2003)

Peter Jackson

1 475 139 179

17

Independence Day (1996)

Roland Emmerich

1 469 435 674

18

Star Wars, épisode I : La Menace fantôme (1999)

Georges Lucas

1 446 484 818

19

Harry Potter à l'École des Sorciers (2001)

Chris Columbus

1 370 555 901

20

Grease (1978)

Randal Kleiser

1 340 593 850

21

Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit (2006)

Gore Verbinski

1 294 011 479

22

Forrest Gump (1994)

Robert Zemeckis

1 287 870 471

23

Les Dix Commandements (1956)

Cecil B. DeMille

1 272 000 000

24

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours (2002)

Peter Jackson

1 258 330 519

25

Le Parrain (1972)

Francis Ford Coppola

1 256 410 569

26

La Mélodie du bonheur (1965)

Robert Wise

1 248 947 897

27

Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau (2001)

Peter Jackson

1 223 918 462

28

Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (1983)

Richard Marquand

1 199 077 494

29

Harry Potter et la Chambre des secrets (2002)

Chris Colombus

1 191 397 168

30

Shrek 2 (2004)

Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon (Pixar)

1 178 629 949

31

Peter Pan (1953)

Studios Disney

1 158 111 626

32

Le Monde de Nemo (2003)

Andrew Stanton et Lee Unkrich

(Pixar)

1 140 086 438

33

Ben-Hur (1959)

William Wyler

1 137 941 176

34

Spider-Man (2002)

Sam Raimi

1 116 680 851

35

Opération Tonnerre (1965)

Terence Young

1 111 391 565

36

Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde (2007)

Gore Verbinski

1 110 434 991

37

The Dark Knight : Le Chevalier noir (2008)

Christopher Nolan

1 109 337 827

38

Harry Potter et la Coupe de feu (2005)

Mike Newell

1 106 562 814

39

Indiana Jones : Les Aventuriers de l'arche perdue (1981)

Steven Spielberg

1 098 531 154

40

Harry Potter et l'Ordre du phénix (2007)

David Yates

1 084 399 772

41

Rencontres du troisième type (1977)

Steven Spielberg

1 083 013 295

42

Le Monde Perdu (1997)

Steven Spielberg

1 071 477 867

43

Goldfinger (1964)

Guy Hamilton

1 067 531 659

44

Toy Story 3 (2010)

Lee Unkrich (Pixar)

1 062 638 013

45

Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith (2005)

Georges Lucas

1 054 199 249

46

Sixième Sens (1999)

M. Night Shyamalan

1 052 869 380

47

Spider-Man 3 (2007)

Sam Raimi

1 029 422 882

48

Alice au pays des merveilles (2010)

Tim Burton

1 024 291 110

49

Superman (1978)

Richard Donner

1 019 971 471

50

Men in Black (1997)

Barry Sonnenfeld

1 019 899 464

 

 

* Les chiffres des recettes tiennent compte de l’inflation

 

 

Remarque N°1 : Je les ai tous vu, sauf Shreck II (j’ai vu le 1) Le chevalier noir, Toy Story 3 (vu le 1 également), Opération tonnerre et Alice au pays des merveilles.

 

Remarque N°2 : Steven Spielberg n’a pas sept films dans les dix ayant rapporté le plus, mais cinq dans les trente premier. Georges Lucas 4.

 

Remarque N°3 : Les studios Disney sortent grand gagnant de l’usine à fric cinématographique avec 7 productions en propre dans cette liste. Celles de Pixar serait sans doute à rajouter, ainsi que la série des « Pirate des Caraïbes ».

 

Remarque N°4 : d’ailleurs, on est loin d’avoir 50 bons films et loin d’avoir 50 films puisque certains sont plutôt à ranger comme « produit cinématographique » et certains comme « Clips un peu long pour des produits dérivés ».

 

Remarque N°5 : J’ai vu la plupart des fims de Steven Spielberg : Duel (téléfilm), Sugarland Express, Les Dents de la mer, Rencontres du troisième type, 1941, les Aventuriers de l'Arche Perdue, E.T. l'extra-terrestre, La Quatrième Dimension, Indiana Jones et le Temple maudit, La Couleur pourpre, Empire du soleil, Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet, Jurassic Park, La Liste de Schindler, Le Monde Perdu, Amistad, Il faut sauver le soldat Ryan, A.I. Intelligence artificielle, Minority Report, Arrête-moi si tu peux, Le Terminal, La Guerre des Mondes, Munich, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, et tous sont de vrais bon films.

 

 

16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:58

 

 L-ouvrier-et-la-kolkhozienne---Vera-Ignatievna-Moukhina-pou.jpg

 

 

Lettrine--O-URSS-2-.jpg 

 

 

ui, bon, j’ai mal vu, ça arrive ! En voyant en ouverture du film « Double détente » l’imposante (et un peu ridicule) sculpture « L’ouvrier et la kolkhozienne » de Vera Ignatievna Moukhina, celle là même qui couronnait le pavillon soviétique à l’exposition universelle de Paris de 1937, j’ai cru que monsieur tenait la faucille et madame le marteau. Me suis dit : « Tiens ? C’est une drôle de conception de l’égalité des sexes que d’échanger les outils de l’un pour ceux de l’autre. » Puis je n’y ai plus pensé, me concentrant pour essayer de trouver un intérêt à ce navet, mais sans y parvenir puisqu’il n’en a aucun. Aujourd’hui, avant d’écrire des conneries, j’ai quand même vérifié sur des photos : c’est bien madame qui tient LA faucille et monsieur LE marteau. Dont acte.

 

 

J’en convient, tout ça ne pisse pas très loin... Mais si vous voulez des bons gros articles sur le féminisme, mieux vaudrait aller chez Ysengrimus, qui fait sa une en ce moment sur le féminisme de droite.

 

15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 20:18

 Cèdre Lettrine (A Cèdre)

 

ïe ! Je crois que je vais encore vous parler d’arbres... Bah ! Depuis que Louve m’a ouvert les bourgeons là-dessus : « Les arbres ? Tu en parles tout le temps. », j’assume. Aujourd’hui : les cèdres. J’en revois plein, une quasi forêt, mais ce n’est guère étonnant puisque cet arbre superbe est un habitué des parcs, surtout le modèle Liban. Oui, parce qu’il y en a deux modèles principaux : le cèdre du Liban - cherchez pas, c’est celui que vous avez dans l’oeil, et le cèdre de l’Altas ; en gros le même, mais plus conique, façon sapin. Rien à voir avec le « red cedar » qui est un thuya. Vous y êtes ? D’ailleurs, si vous voulez tout savoir, Liban et Atlas débutent pareil, mais le cèdre du Liban, en vieillissant, a tendance à perdre sa cime puis à se développer latéralement, ce qui lui vaut ces magnifiques branches en forme de trompe d’éléphant. Elles peuvent partir quasi du pied pour aller jusqu’à la cime si on lui fout la paix un millénaire ou deux. Celui de l’Atlas, non. Pyramidal il commence, pyramidal il fini.

 

Le cèdre est un arbre particulièrement sympathique pour qui aime les arbres, et parmi eux, les résineux. Tiens ? Réflexion faite, je crois que c’est le seul résineux qui trouve grâce à mes yeux... Avec le cyprès peut-être... Et le pin parasol. Et maintenant que j’y pense, le mélèze. Bref. Il y avait un cèdre chez ma grand-mère maternelle, mais il ne ressemblait à rien. Il y avait deux autres cèdres au beau milieu de l’établissement scolaire où les études m’ont poursuivi de la sixième à la première, disons de 11 à 18 ans pour ceux qui n’ont pas le système métrique, mais là, c’est moi qui ne ressemblait à rien, et il y a surtout un cèdre chez Dut, de l’Atlas celui-là. Quand on a fini par s’installer dans cette maison que perso, je n’ai jamais habitée finie (d’ailleurs, l’est-elle vraiment aujourd’hui ?) le cèdre était encore loin d’elle. Il venait d’Ardèche, de chez Jean et Mado Pontier, et avait à peine la taille d’un sapin de Noël. D’ailleurs, on le décorait de guirlandes et de boules, qu’une fois les fêtes passées, mon frère Christophe s’amusait à dégommer à la carabine à plomb. Les parents fermaient les yeux, lui en gardant un ouvert. Puis l’arbre et la maison se sont rapprochés. Le cèdre grossissant et la maison s’annexant une véranda. Maintenant, l’arbre à sa base dépasse un mètre de diamètre et ses branches caressent une bonne partie du toit. C’est le coup classique. On plante des trucs et des machin pour occuper l’espace, le borner, arrêter le regard avant qu’il ne se perde dans le lointain, et quelques années plus tard, on a fait de son jardin un sous-bois et de l’horizon une idée réservée à d’autres.

 

Mais en cèdre, j’ai mieux. Parce que le cèdre, c’est bien sûr l’odeur de résine, celle de son feuillage, de ses pommes, mais c’est surtout l’odeur très différente de son bois quand il est coupé. J’ai découvert cette odeur dans la seule forêt de cèdre que je connaisse pas trop loin de chez moi, et dont l’existence même est un mystère. Imaginez des cèdres centenaires, mais plantés en rangées comme vulgaires poireaux. Plus de deux cent au même endroit. Qui peut avoir l’idée de planter des cèdres pour d’attendre plusieurs centaines d’années qu’ils arrivent à maturité ? Et surtout : pour faire quoi ? Wikipédia mentionne quatre usages pour le bois de cèdre : le temple de Jérusalem, la constructions navale, les sarcophages et les boites à bijoux. Un peu étroit comme débouchés. Mais il se trouve que passant dans cette forêt un jour, un des cèdre y avait été débité. Un tas de sciure et quelques tranches témoignaient du crime dont la scène baignait dans une odeur magnifique. Là, il me faudrait plus de talent et plus de vocabulaire pour vous décrire cette odeur si vous ne la connaissez pas. N’est pas Patrick Süskind qui veut. Perso, c’est une odeur qui ne m’évoque pas spontanément le bois, ni la résine. Il est vrai qu’en matière de bois, on connaît surtout l’odeur du sapin, qui vous suit des noëls de l’enfance jusqu’au cercueil bon marché. Celle du cèdre est infiniment plus douce, quasi doucereuse. Elle fait penser à quelque chose d’ancien et doux, une pâtisserie de grand-mère peut-être, ou une grand-mère en pâtisserie... J’ai encore les morceaux de bois ramassés ce jour là dans cette forêt improbable.  L’odeur n’a pas faiblie, au contraire. Il est vrai que depuis, je me suis avisé que le cèdre existait en huile essentielle. J’en ai fait provision. Ne collez pas votre nez au flacon ouvert si vous en trouvez : il faut impérativement en déposer une goutte où vous voulez, mais attendre qu’elle s’évapore un peu. Et là : boum, vous êtes à fond de cale au temple de Jérusalem, dans votre sarcophage, le nez dans votre boîte à bijou.  Autrement dit : complètement ailleurs. Pas géographiquement, mais dans le temps.

 

14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 14:31

 

LUNDI - Joies des listes.

 

La liste, "the nucleus of philosophy" selon un personnage de Fitzgerald dans This Side of Paradise.

 

Lettrine--J-liste-.jpg

 

e passe pas mal de temps à lire des listes, parfois à la recherche d'un renseignement précis, plus souvent par simple plaisir du vagabondage. Les listes de personnes ont ma préférence, il est rare que je n'en tire pas une satisfaction quelconque : index, ours, monuments aux morts, compositions d'équipes, génériques, pétitions, tout fait ventre. Même les listes d'élèves, pourtant réduites, peuvent révéler des choses intéressantes et commandent la géographie des classes qui me subissent : Dupont et Durand seront voisins, Grandjean sera assis à côté de Petitjean et Lahache côtoiera Duchêne, on ne discute pas. En lisant dans La Quinzaine littéraire du moment la rubrique "Il y a quarante ans dans La Quinzaine" qui offre la liste des collaborateurs et des articles parus à l'époque, j'ai été ravi de voir que le nom de Gilbert Lascault, l'inamovible critique artistique de cette publication, était orthographié Gilbert Lascaux, comme s'il appartenait à la préhistoire de La Quinzaine. Il m'a fallu, autre exemple, patienter jusqu'à l'index qui figure en clôture d'Entre miens, de François Caradec, pour y découvrir une coquille. Hier se déroulait un grand match de football. Pas le pâlichon PSG - OM que Canal + s'évertue à nous présenter comme un événement incontournable, pas le Real - Atletico trop tôt bouclé par les Merengue mais plutôt agréable à suivre, mais le match qui fit trembler le Portugal, un FC Porto - Benfica Lisbonne atomique (5-0). En lisant la liste des joueurs, je suis tombé sur le Lisboète Kardec que j'avais déjà repéré la semaine dernière dans un match contre Lyon. J'ai fait une recherche et suis tombé sur ce que je n'osais espérer : Kardec se prénomme Alan. Ce qui en fait l'homonyme de Léon Rivail (1804-1869), plus connu sous le nom d'Alan (ou Allan) Kardec, auteur du Livre des Esprits et considéré comme l'introducteur du spiritisme en France. Le footballeur Kardec est la réincarnation du spirite Kardec qui disait être la réincarnation du druide Kardec. Pas étonnant, avec ça, que Benfica ait reçu une volée à Porto : c'est une équipe de fantômes.

 

Philippe Didion

 

Rappel : vous pouvez vous abonnez aux notules, qui vous seront envoyées par courriel chaque dimanche, en vous adressant à l’auteur : ph.didion@orange.fr. C’est simple, gratuit, assez vite indispensable, souvent drôle, toujours intelligent, parfois émouvant, continûment cultivé, inlassablement agréable à lire, infatigablement tonique, perpétuellement stimulant, fondamentalement réconfortant, hebdomadairement cordial. J’arrête là, je suis arrivé au bout de ma liste de synonymes.

 

13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 22:31

 

Vache-anonyme.jpg

 

 

Lettrine--O-vache-anonyme-.jpg

 

 

ops - Bon ben voilà. J’avais le projet hier de publier quelques brèves, parmi lesquelles un petit quelque chose sur le N°56 du Monde Magazine. Mais le petit quelque chose s’est transformé en vrai bon gros article. Total, si j’arrive à faire dix lignes avec le reste de ce que j’avais prévu, ce sera le bout du bout. Remarque, je viens d’en faire huit, presque neuf, avec du vide et rien autour...

 

Jean-Marc La Frenière - Vous ne pouvez pas ne pas savoir que JML était en France il y a peu, invité par son éditeur Niçois. On a failli se rencontrer à Paris, mais j’ai dû renoncer au voyage : je n’avais pas de train pour revenir. On peut voir sur le site de JML la vidéo de son passage à la télé niçoise. Je dis « on » mais perso, j’ai pas pu. Comment vous dire ? J’ai le trac à la place des gens. C’est pour ça qu’aller voir ma brune jouer sur scène est une épreuve qu’habituellement j’évite. Dans ces moment là, comme on dit dans le midi, si j’avais une olive entre les fesse, j’en sortirais un litre d’huile. Mais bon, j’ai quand même vu le début et trouvé très émouvant que le journaliste ait été ébloui (à son tour - ils y passeront tous) par la prose de Jean-Marc.

 

Julien Berthier - Chers amis poissons rouges, vous avez peut-être oublié qui était Julien Berthier. Je vous avais invité le 6 novembre dernier à découvrir son travail et tout particulièrement une vidéo titrée : « Silent Sentinels » dans lequel MiKla a vu une métaphore poétique mais carcérale et Mélanie deux aliénés d’un boulot inutile essayant de garder un peu d’humanité au milieu de nulle part. Perso, ce qu’il m’a bouleversé, c’est la mise en scène loufoque, la réalisation tirée par les cheveux de cette affirmation simple : « Nous aussi, on a le droit d’être un peu en lumière. » Ne pas vouloir rester dans l’ombre et la nuit, le refus de disparaître complètement, même au prix d’un dispositif drôle et désespéré.

Trois lectures différentes et complémentaires donc, qui n’épuisent sûrement pas cette vidéo.

 

Flute, pas de fifres ! - Forcément, je ne vous donne que les bons ! Hi hi !

 

12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 14:53

 

Couverture du N°56 du Monde magazine avec Mark Zuckerberg

 

 

 

 

lettrine (J le monde magazine, avec ombres)-copie-1

 

e vous ai dit déjà, après quel circuit - assez simple finalement - les numéros du Monde Magazine s’empilent chez moi aux toilettes : les Duts sont abonnés au Monde quotidien et reçoivent donc tous ses suppléments, qu’ils me fourguent quand on va les voir le dimanche. Je les lis scrupuleusement. Je lis scrupuleusement tout ce qu’on me donne, y compris les publicités dans la boîte aux lettres, mais Le Monde Magazine, avec son côté « blogue sur papier » a nettement ma préférence et réussit chez moi l’exercice difficile consistant à rester en surface des vieux papiers tout en proposant un contenu très dense. L’autre contradiction magnifiquement résolue par ce magazine, mais n’est-ce pas juste le signe d’un travail journalistique réussi ? c’est de rester ancrée dans l’actualité, mais en allant mieux et plus loin que le seul buzz.

 

De temps en temps, Le Monde Magazine sort un numéro exceptionnellement réussi. C’est le cas me semble-t-il du N°56 daté du samedi 9 octobre 2010, montrant le fondateur de Facebook en couverture, photographié façon Dexter, les éclaboussures de sang en moins. Intéressant de la première à la dernière ligne :

 

En couverture - Facebook tisse sa toile - Menaces sur la vie privé, surstimulation cognitive... En inventant Facebook Mark Zuckergerg, 26 ans, a-t-il créé un monstre ? État de lieux, alors que sort le film The Social Network.

 

Les témoins - La mort est leur métier - Employés d’un pénitencier de l’Oklahoma, ils ont accompagné des condamnés dans leurs derniers instants. Voici leurs récits, pour la 8ème journée mondiale contre la peinte de mort, qui prend pour thème les Etats-Unis.

(...) Pour moi, le moment le plus dur a toujours été de rentrer à la maison : tu quittes tes collègues, tu marches sur le parking, il fait nuit, tout est calme autour de toi. Tu montes dans ta bagnole, tu démarres et tu conduis seul en silence. Tu n’allumes même pas la radio. Tu repenses juste à ce qui vient d’arriver et ça te parait irréel. Tu de dis : « j’ai parlé à une homme il y a une demi-heure et cet homme est mort maintenant. » (...)

 

 

L’enquête - Sciences Po pense sexes - Les « gender studies » se développent en France : illustration à Sciences Po, où un cycle de cours consacré aux différences sexuelles devient obligatoire.

 

Le reportage - La Dacia séduit sans faire rêver - Et si la rustique de Renault révélait une nouvelle façon d’envisager l’auto ? Vérification auprès de conducteurs que la marque a rassemblé lors de pique-niques géants.

(...) L’industrie automobile a en effet toujours été convaincue que la voiture n’est pas un objet comme les autres, qu’on sera toujours prêt à dépenser sans compter pour s’en offrir une, qu’il s’agit d’un produit de rêve. Ce n’est plus vrai.

 

Le portrait - Yoko Ono, la mémoire de Lennon - L’ex-Beatles, assassiné il y a trente ans, aurait eu 70 ans cette année. Sa veuve légendaire a minutieusement supervisé les rééditions parues pour l’occasion.

 

La rencontre - Moebius, le trait en transe - Avant l’ouverture de sa grande rétrospective à la foncation Cartier, le maître de la bande dessinée a confié au Monde Magazine ses secrets de créateur.

 

Moebius - La faune de Mars - Le Monde Magazine N°56 - 9 se 

 

Histoire - Hanoï, rêve millénaire - Sous les anciens rois puis sous les collons français, la capitale vietnamienne, fondée il y a mille ans, a traversé les tourments de l’histoire. La paix revenue, elle connaît depuis vingt ans la fièvre d’un développement accéléré.

 

Voilà pour les reportages, mais Le Monde Magazine, c’est également nombre de chroniques régulières, parmi lesquelles celle de JP GÉNÉ titrée « Goût », dans laquelle vous trouverez cette fois la recette du maquereau vin blanc, qu’on ne cuit pas : Dans une casserole, on a mis une bouteille de muscadet avec une cuillerée à soupe de vinaigre de vin blanc, persil plat, estragon, poivre en grains, gousse d’ail écrasée. Tout cela porté à ébullition va cuire une dizaine de minutes à feu doux. Passé au chinois, ce « court-bouillon » est versé brûlant sur les poissons soigneusement vidées, lavés, épongés et disposés dans un plat ceux. Le temps qu’ils reposent une nuit au frais, la maquereaux seront « cuits ». Epluchés, les filets levés et mouillés d’un peu de jus, ils sont prêts pour le service.

 

C’est également la chronique philo de Jean BIRNBAUM, consacrée ici à Claude Lefort, remettant le (pas encore ?) chroniqueur à sa place d’une voix tendre et impitoyable : « Vous parlez de l’espérance d’une drôle de façon. La question qui nous est posée, la question de l’avenir, c’est justement celle des conflits internes à la démocratie. Si vous me dites que ce n’est pas exaltant, moi je vous réponds que la liberté est la seule chose qui m’ai exalté, tout au long de ma vie, et que c’est celle qui m’exaltera jusqu’à mon dernier souffle. »

 

Mais on trouvera également, regroupés dans le titre fourre-tout de « Passions » des trucs et des machins, comme cette table basse hors de prix, que vous transformerez - en rêve - en sofa en insérant dedans d’amusantes brioches de mousse.

 

Modi - sofa transformable en table basse

 

Sans parler des photos, des dessins de Plantu, du « Je n’en serais pas arrivé là si... » consacré à Carole Bouquet : (...) « Honte de moi, peur qu’on me juge, trouille d’être démasquée et prise en flagrant délit d’imposture. (... plus tard, plus loin...) Sur une scène de théâtre, je suis désormais chez moi. La fragilité affleure toujours, mais le plaisir est de plus en plus grand. » et des « Trois coups » du rédac chef, ouvrant le journal sur une chronique plutôt qu’un édito, donnant le ton des 73 pages suivants : politiquement incorrectes et stylistiquement décomplexées.

 

N’insistez pas, ce numéro là, je ne vous le prête pas. Allez le voler chez votre dentiste.  

 

 

11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 13:07

 

Vache charolaise au saule d'oingt - 11 novembre 2010 - Jimi

 

 

Lettrine (Y automne)

 

’avait urgence : je ne m’étais pas promené là-haut depuis longtemps et j’ai terminé ma semaine mercredi par un tête à tête d’une heure et demie avec ma chef, après avoir passé la matinée en réunion avec elle. Il y avait donc urgence à me retrouver, à me retrouver au sein d’une nature en paix. Très bonne balade de deux heures aux Crets de Beaumont, comme d’hab. En plus, il y avait des vaches. Sinon, je ne sais pas chez vous, mais l’automne ici n’a rien à voir avec celui de l’année dernière. Certes, certains arbres semblent ignorer la morosité ambiante, mais on est très loin du festival de l’an dernier, non ? Ou alors c’est moi...

 

En pensant à la Guerre des mondes et à Emmanuel Pruneviei

 

C'est malin ! Je ne peux plus voir une goutte de rosée sans penser à La guerre des mondes, film que je me repasse régulièrement, ni voir une feuille qui a l'air d’avoir été posée là pour moi sans penser à Emmanuel Prunevieille...

 

Feuillage d'automne 11 novembre 2010  

Et là, dans un environnement plutôt vert, gris et bleu, un arbre, seul de son espèce, seul dans son genre, seul comme le nez au milieu de la figure, flamboyant.

 

Hommage à Eugène Louis Boudin - vaches charolaises au Sau

 

Cette photo est un hommage appuyé (de l’index) aux vaches de Louis Eugène Boudin.  

 

11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 09:58

 

appareil anti-ronflement

 

 

 

lettrine jecroyais naïvement que « L’objet du mois » avait le monopole des objets de torture domestique *. Las ! C’est qui qui en propose maintenant ? C’est Gifi ! Comme vous l’aurez assez vite compris, il s’agit ici d’un dispositif pour éviter les ronflements de celui qui partage votre lit – et peut-être même votre vie – en attendant que Georges Clooney se rende enfin compte de ce qu’il rate. L’argumentaire n’étant pas très lisible sur la repro, je vous le facsimilmieux ci-dessous :

 

Dites adieu aux ronflements de votre moitié, grâce à ce bracelet. Ses deux électrodes capitonnées au dos de l’unité, une fois en contact avec la peau peuvent détecter le ronflement de l’utilisateur et délivrer des impulsions électriques douces pendant quelques secondes. Votre chéri sera incité à changer sa position de sommeil sans vous réveiller. Conçue avec un bracelet de Velcro ajustable, il s’adapte à tous. Vous pourrez l’enfiler à votre poignet comme une montre. Fonctionne avec une pile CR2038 fournie.

 

Y’a du subliminal là dedans. Voire du sublibidinal. Parce que si « Dites adieu » a des relents de séparation de corps, autant dire un avant-goût de divorce, convenez avec moi que « vous pourrez l’enfiler » fleure bon la réconciliation crapuleuse non ? C’est vous dire si l’enjeu est de taille ! L’engin va rabibocher votre ménage pour trois francs six sous. Bon, Ok, un peu plus. Mais vous le valez bien. Le principe est extrêmement simple. Tu ronfles : tu te prends un coup de jus. C’est le principe de la clôture électrique. Même les bœufs comprennent assez vite : tu t’approches trop près du bord du champ, tu t’en prends une bonne. C’est vrai qu’une fois qu’il sera retombé du plafond, où il restera cramponné par les ongles et les dents quelques minutes, il y a de forte chances que votre moins bonne moitié ne se rendorme pas exactement dans sa position de lancement. Il est même assez probable qu’il finisse effectivement par ne plus ronfler du tout. Ni dormir d’ailleurs.

 

Il ne vous aura pas échappé que l’engin est muni de plusieurs boutons dont un marqué « Max ». Il parait qu’à pleine charge et à pleine puissance, la main du ronfleur se détache. Mais pas de panique : l’électricité cautérise. Vous allez trouver que j’ai l’esprit mal placé, mais je me demande si c’est vraiment au poignet que ce dispositif sera le plus efficace. On doit pouvoir attacher ça ailleurs, dans des endroits dont l’histoire récente nous apprend qu’ils ont déjà servi a bran-an-an-an-cher des trucs électriques. Les facultés antironflement pourraient s’en trouver améliorées et qui sait si ce bracelet ne pourrait se révéler, à l’usage, doté de propriétés susceptibles de faire mentir l’adage selon lequel là où y’a de la gégène, y’a pas de plaisir ?

 

 

Jimidi 22.02.2010

 

* Cf. Note ci dessous

 

 

Autre objet de mon tourment 

 

medisana - photo de l'appareil

  

Comme souvent le catalogue « L’objet du mois » nous gâte. Cette fois encore, c’est une débauche d’objets improbables d’où nous isolerons le spécimen du jour. Il se présente sous des dehors sérieux, que son argumentaire ne contredit pas, bien au contraire :

 

medisana - argumentaire

 

Le nom, la marque, les arguments sont de nature à vous rassurer sur le sérieux du produit. Ça tombe bien, je crois qu’on va en avoir besoin. L’image elle aussi commence plutôt pas mal puisqu’elle nous montre une sorte de baladeur MP3 un peu ventru dont les écouteurs, curieusement reliés entre eux, ont une forme inhabituelle. La petite image de droite, un peu obscure, est là pour nous montrer le produit « en situation ». Vous n’y voyez rien ? C’est normal, c’est pour vous ménager. Non parce qu’après, c’est un peu à vous de faire le boulot, de rassembler les éléments du puzzle pour arriver à la conclusion qui s’impose, brutale. Ces écouteurs là ne se mettent pas dans les oreilles, mais dans les narines. Ils n’émettent pas des fugues de Bach mais de la lumière rouge. Ça va toujours ? Le premier choc est passé ?

 

A ce stade là vous devez vous faire à l’idée de trimballer partout une sorte de gros chargeur, votre nez figurant la prise électrique du mur.

 

Mais attends, attends, gare au deuxième choc ! Non parce que je vois déjà poindre la stratégie sournoise façon Mélanie (de Tours) : Je suis pas obligée de me trimballer la journée avec ce truc fiché dans les narines alors que je peux tranquillement m’en servir au pieu en me couchant. Tu veux dire la nuit ? Ben oui, la nuit, et alors ?

 

Et alors il n’aura échappé à personne que le principe même de l’engin, c’est d’émettre de la lumière. Rouge. Autrement dit, puisqu’il faut vous mettre les points points sur les… Hûm… Puisqu’il faut tout vous expliquer : à quoi croyez vous que vous allez ressembler dans le noir avec vos narines éclairées de l’intérieur, en rouge ? Ben oui, à une sorte de Terminator enrhumé sous perfusion ! Pour le glamour vous repasserez ! 

 

Chéri, pose ce flingue et vient te coucher !

 

Jimidi 25.01.2009

 

 

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