Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 06:03

 

Dans l'ascenseur, la Mère Noël avait l'air d'avoir des id

 

Lettrine (F OurGang jardin sous la neige) - le carnet de Ji

 

 

 

 

 

inalement, on est allé réveillonner chez Dut, juste avec Christian. Le gros rassemblement familial avait déjà eu lieu la semaine dernière, mais le 24 au soir ne se déplace pas aussi facilement et ça m’aurait embêté de les savoir seuls chez eux ce soir là. C’était très bien. Le trajet dans les flocons, comme si on allait passer en vitesse lumière, Chérie FM farcie de chants de Noël,  le feu de bois dans la cheminée, le Bergerac aussi blanc et moelleux qu’une première poudreuse, les médaillons de foie gras façon Bocuse, le saumon farci façon Mémé, le rôti de dindonneau et ses petits pois aux champignon de Paris sans façon, la tarte aux pommes façon tarte aux pommes... tout bien. Et vous, ça a été ?

 

Les parents Dut à table - Noël 2010 - Le carnet de Jimidi

 Papy Guy devant sa cheminée - Noël 2010 - Le carnet de Ji

 

25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 04:17

 

 

Tu voudrais bien savoir comment le Père Noël a rencontré la Mère Noël, hein ? Alors voilà...

 

  Lettrine (C Our gang Noël) le carnet de Jimidi

 

et hiver-là, en fin de nuit, son traîneau a des ratés juste au-dessus du cirque d'Archianes. Il réussit à se poser en catastrophe dans une petite vallée non loin. La poudreuse amortit la chute et freine sa course. Puis l'attelage se plante dans une congère, heureusement sans casser trop de bois. Il sort du crash les jambes flageolantes, à cause de l'accident mais gagné aussi par la peur rétrospective que le pépin ait pu avoir lieu avant sa tournée. Fort heureusement, à cette heure-là, tous les enfants avaient déjà eu leurs cadeaux. Il était sur le chemin du retour.

 

Il soulève le capot pour localiser la panne et pousse un ouf de soulagement. C'est juste le mécanisme anti-gravité. Rien qu'un bon coup de marteau et deux tours de clés de douze ne puissent réparer, mais il n'a ni l'un ni l'autre. Il a vu une maison non loin, juste avant l'impact, un peu plus bas. Une auberge. Il entre. Le patron est un grand type au regard clair ayant gardé ses yeux d'enfant. Il n'est même pas surpris de voir entrer chez lui un bonhomme énorme vêtu de rouge et débordant de fourrure blanche dont une partie semble être à lui. A-t-il des outils ? Il faudrait juste un marteau et une clé de douze. Il a.

 

Il regagne son traîneau, répare, rassemble les rennes partis explorer les environs, décolle, passe au dessus de l'auberge pour déposer dans la cheminée le marteau et la clé joliment emballés, avec une bonne bouteille pour remercier. Puis il rentre au Pôle sans encombre, juste à temps pour le souper. C'est l'avantage quand la nuit dure plus de six mois, c'est toujours l'heure du souper. Justement, c'est leur repas d'anniversaire de mariage avec Mère Noël. Mille ans pile cette année, ça compte ! Il a juste le temps d'enfiler une bonne grosse robe de chambre et un chapeau avant de passer à table. Après toutes ces années de bonnet, il ne supporte plus de rester tête nue. Mère Noël a pris une photo de lui ce soir-là. Dessus il a l'air amoureux et réjoui. Réjoui, c'est à cause du Pouilly-Fuissé dont on voit la bouteille sur le cliché et amoureux, c'est grâce à Mère Noël, son amour de presque toujours. Quand il y pense, il doit faire un effort pour se souvenir de la vie sans elle. Elle est ce qui lui est arrivé de meilleur, un vrai cadeau du ciel. Comme souvent, il pense que l'éternité sera encore trop courte pour cet amour-là. Il était justement en train de lui dire ça quand elle a pris la photo.

 

L'été suivant, en préparant les vacances, il se souvient de la petite vallée du Vercors, de l'auberge. Les grandes étendues laissaient espérer beaucoup d'herbe et de discrétion. Les falaises et les crêtes plein de balades variées ; idéal pour passer la morte saison. Il trouve une petite bergerie isolée à laquelle n'accède aucune route et tout le monde passe là ses meilleures vacances depuis longtemps. Mais au moment de repartir, alors qu'il rassemble les rennes, il en manque un. Il cherche Mère Noël pour lui demander si c'est elle qui… Mais il ne la trouve pas non plus. Elle a également disparu.

 

Alors il a un grand sourire et se dit que ça y est, ça la reprend. Elle recommence. Il se rappelle. Il se repasse l'histoire de Mère Noël au ralenti. C'est une histoire qu'il aime bien. Au tout début de cette histoire-là, il y a une lettre. À l'époque, Mère Noël était une toute petite fille. Comme des milliers, des millions d'autres enfants, elle lui avait adressé une liste de cadeaux, mais cette année-là, sa liste à elle ne demandait qu'une chose et une seule. Un des lutins préposés au courrier était venu, très embarrassé, demander au patron quoi faire de cette lettre demandant ce cadeau impossible. Lui avait pris la lettre pour la lire à son tour puis il était parti d'un grand rire.

 

« Cher Père Noël. Cette année, le seul cadeau qui me ferait vraiment, mais alors là vraiment plaisir, c'est ton traîneau et tes rennes. Je sais bien que tu en as besoin, mais comme il est vieux, peut-être pourrais-tu en profiter pour le changer et prendre un camion comme mon papa pour tes livraisons, ou alors une fusée si tu veux aller plus vite ? » Il avait imaginé un instant les rennes coincés dans la cabine d'un énorme camion, puis les rennes en tenue d'astronautes avec un bocal sur la tête. Pas possible bien sûr. Mais il eut envie de la rencontrer, pour lui remettre un autre cadeau, personnellement. Cette nuit-là, il était arrivé à minuit pile chez elle. Il ne voulait pas être en retard. C'était important, il le sentait bien. Elle l'attendait devant la cheminée. Elle avait voulu voir les rennes et le traîneau garés sur le toit. Puis elle lui avait demandé de jouer à cache-cache. Il lui devait bien ça puisqu'il ne pouvait pas lui offrir son traîneau. Elle l'avait fait compter jusqu'à cent et promettre de ne pas regarder. Arrivé à cent, il l'avait cherchée dans toute la maison sans la trouver. Sur le toit, il manquait un renne. Elle était partie avec pour une partie de cache-cache tout autour de la Terre.

 

Cette fois-là, il l'avait retrouvée sans trop de mal. À force, il connaissait le monde comme sa poche. Elle s'était cachée tout en haut de la statue de la liberté. Les bois du renne dépassaient de la lanterne, c'était facile. Il l'avait raccompagnée chez elle. Elle lui avait fait promettre de revenir l'année prochaine. Pour la consoler de devoir partir, de ne pouvoir lui offrir son traîneau, il lui avait dit oui.

 

Depuis, chaque année, le  25 décembre à minuit, il avait rendez-vous avec elle pour une partie de cache-cache tout autour de la Terre. Il fermait les yeux, comptait jusqu'à cent et pendant ce temps, elle prenait un renne pour aller dans sa nouvelle cachette. Elle y avait pensé toute l'année. Elle en était sûre, cette fois, il ne la trouverait pas. Il la trouvait toujours. Mais il avait beau connaître le monde comme sa poche, y chercher quelqu'un le rendait beaucoup plus intéressant.

 

Il l'avait retrouvée dans le Taj Mahal, au sommet de la grande pyramide en Egypte, cachée au fond du Grand Canyon, sur Uluru le gros rocher rouge d'Australie, derrière un arbre de la forêt amazonienne, dans la narine de Lincoln au Mont Rushmor, dans une boule de l'Atomium et même une fois sur la lune. Mais là, elle avait été facile à trouver, parce qu'un renne sur la lune, ça se voit bien. Il la trouvait, il la raccompagnait chez elle. Ils se quittaient en se disant à l'année prochaine. Elle l'embrassait sur la joue. Il faisait très attention quand elle l'embrassait sur la joue parce que l'immortalité, c'est très contagieux, presque autant que le rhume. C'est bien pour ça qu'il habitait au pôle Nord, là où il n'y a presque personne. Ça aurait été bête qu'elle l'attrape sans le vouloir. L'immortalité, faut bien réfléchir avant. Après c'est trop tard, c'est pour toute l'éternité. Autant dire pour toujours.   

 

Chaque année elle vieillissait, puisqu'elle n'était pas encore immortelle comme lui. Un jour, elle ne fut plus une petite fille mais une grande fille. Un jour encore, elle fut une jeune femme puis un autre jour une presque vieille femme. Enfin, pas très vieille quand même. Il l'avait aimée petite fille avec son amour fait de tendresse, d'amusement et de nostalgie. Il l'avait aimée grande fille avec son amour fait de tendresse d'agacement et de patience. Il l'avait aimée femme, avec son amour fait de tendresse d'émerveillement et d'admiration, puis un jour, un jour il essaye de savoir pourquoi il est à la fois très heureux et très malheureux, pourquoi il a chaud en pensant à elle, puis froid. Tout est comme d'habitude mais il se sent pourtant très seul. Il regarde des trucs idiots à la télé, mais ça le fait presque pleurer. Il ne sait pas du tout ce qu'il lui arrive, plus du tout où il en est, plus où se mettre. Le 25 décembre approche et ça ne lui fait presque plus rien. Au travail tout va de travers. Il mélange tout. Il n'a plus du tout la tête à ça. Même les lutins finissent par s'en apercevoir. Ils parlent entre eux. Il faut faire quelque chose. Ils finissent par tirer au sort celui qui sera chargé d'annoncer officiellement au Père Noël ce que tout le monde sait déjà sauf lui : il est amoureux.

 

Ça le soulage de savoir enfin ce qu'il a. Finalement, c'est comme une sorte de maladie dont on ne souhaiterait pas guérir. Il a rendez-vous avec elle comme d'habitude le 25 décembre. Il voudrait déjà y être. Il travaille deux fois plus pour ne pas y penser. Du coup, tout est prêt plusieurs jours avant. Il tourne en rond autour du pôle Nord en regardant sa montre, puis ça y est. Elle l'attend devant la cheminée. Elle s'est endormie dans son fauteuil à bascule avec son chat sur ses genoux. Il la regarde sans oser la réveiller. Avec ses cheveux blancs, ses petites rides au coin des yeux, ses pommettes rouges et son bon sourire, il n'a jamais rien vu d'aussi beau. Comme toutes les femmes, elle est en même temps une jeune femme, une jeune fille, une toute petite fille, mais lui a connu chacune d'elles. Elle ouvre les yeux. Elle lui sourit et comme il ne sait pas quoi dire, il lui offre la bague préparée pour cet instant-là. Elle comprend tout de suite. Elle accepte la bague et tout ce qui va avec. Cette fois, ils partent ensemble tout autour de la terre pour leur lune de miel. Ils visitent de nouveau les soixante-trois endroits où elle s'était cachée toutes ces années. Ils trouvent le monde bien intéressant aussi quand on est deux pour le partager. Puis elle vient habiter avec lui au Pôle. Les lutins ont préparé en cachette une grande fête et leur font la surprise. Ils vivent là heureux des années et des années.

 

Mais de temps en temps, quand les habitudes remplissent les reliefs de leur vie jusqu'au bord, et que celle-ci devient alors aussi lisse et monotone qu'une nouvelle banquise, elle prend un renne et part une semaine. Le premier jour, pour lui, ça va. Bien sûr, ça lui fait un peu drôle de se retrouver seul. C'est un peu étrange, mais intéressant. Le deuxième jour est vraiment super. Il se lève tard, il pille le frigo à n'importe quelle heure et regarde le deuxième film passé minuit. Le troisième jour, il tourne en rond, plus rien ne l'intéresse, les livres disent tous la même chose et la banquise est vraiment trop blanche. Le quatrième jour, il commence la liste de tout ce qu'il aurait pu lui dire si elle était là. Il pense à elle en rangeant tout. Il essaye une nouvelle recette de gâteau mais il le rate. Le cinquième jour, il est débordé. Si elle revenait maintenant, rien ne serait prêt, c'est la panique. Il répare tout ce qui attendait depuis longtemps. Le sixième jour il pense in extremis aux fleurs et réussit son nouveau gâteau. Il lui laisse près du bouquet sur la table avec la liste de tout ce qu'il aurait voulu lui dire. Le septième jour, elle revient. Elle sourit en voyant les fleurs et le gâteau. Elle rigole parce qu'il a rangé les chaussettes dans le tiroir aux torchons. Elle l'attend en lisant la liste de tout ce qu'il n'a pas pu lui dire et quand il arrive, elle lui saute au cou. Plus tard, ils s'endorment dans les bras l'un de l'autre et c'est reparti pour une bonne centaine d'années.

 

Ce récit a été initialement publié dans Scribulations 01/09

21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 20:01

 

 

 

fenêtre à contre jour avec bougie

 

 

 Lettrine (L our gang bougie)

 

 

 

 

 

 

es lueurs immobiles d'un jour qui s'achève ; la plainte douloureuse d'un chien qui aboie ; le silence inquiétant qui précède les rêves ; quand le monde disparu, l'on est face à soi. Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent ; le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois ; cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines qui nous saisit même après les plus grandes joies. Ces visages oubliés qui reviennent à la charge ; ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois ; ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines ; ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard. Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire ; ces regards insistants que l'on n'a pas compris ; ces appels évidents, ces lueurs tardives ; ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit. Ces solitudes dignes du milieu des silences, ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées ; ces ambitions passées mais auxquelles on repense, comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés. Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être ; ces désirs évadés qui nous feront aimer ; ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines ; ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard...

 

Jean-Jacques Goldman - 1982 - Extrait de l’album « Minoritaire » (son deuxième) contenant également : Au bout de mes rêves / Comme toi / Toutes mes chaînes / Jeanine médicament blues / Veiller tard / Quand la musique est bonne / Je ne vous parlerai pas d'elle / Etre le premier / Si tu m'emmènes / Minoritaire / Quand la bouteille est vide     

 

 

 

19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 11:48

 

 

Aube-d-hiver-decembre-2010-avec-texte.jpg

19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 11:33

 

 

Trop bien Noël - Le carnet de Jimidi

19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 11:20

 

L'étoffe du diable - Michel Pastoureau - première de couv

 

Lettrine (A L'étoffe du diable) le carnet de Jimidi

 

 

lors là, bravo ! Je n’ai pas encore lu « L’étoffe du diable » de Michel Pastoureau, juste les premières pages, mais je trouve finalement rassurant que ce livre existe et qu’on ait pensé à me l’offrir. Oui, rassurant de n’être pas le seul habitant sur la planète des livres cinglés.  Pour avoir déjà sacrifié deux fois à l’impulsion d’écrire un livre à partir d’un prétexte assez mince et y être arrivé, grâce au concours d’autres auteurs givrés, j’admire en connaissance de cause l’entreprise de Michel Pastoureau. Je le vois comme si j’y étais se réveiller un matin avec l’idée d’écrire un livre sur l’histoire des rayures et des tissus rayés. J’imagine sans peine les tensions immédiatement induites entre le raisonnable, la peur du ridicule et de l’incompréhension, la peur de l’échec et l’irrépressible, la formidable envie d’y aller, de plonger pour voir si elle est bonne, le plaisir anticipé et petit à petit, mais assez vite, le livre qui germe, grandit et finit par prendre les commandes.

 

Bon... Je le lis et je vous raconte.

 

  

L'étoffe du diable

 

La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. En furent notamment vêtus tous ceux qui, à un titre ou à un autre, se situaient aux marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Sans faire aucunement disparaître ces rayures très négatives, l'époque romantique voit apparaître une nouvelle forme de rayures, positives et liées aux idées nouvelles de liberté, de jeunesse, de plaisir et de progrès. Dans les sociétés contemporaines, ces deux types de rayures cohabitent : celles des vêtements de prisonniers, de la pègre, des lieux dangereux et mortifères, et celles du jeu, du sport, de l'hygiène, de la mer et de la plage.

 

Michel Pastoureau

 

Historien, anthropologue, auteurs de nombreux ouvrages sur les couleurs. Il a notamment publié, au Seuil, Bleu. Histoire d'une couleur (2000), Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental (2004), l’Ours. Histoire d'un roi déchu (2007), Noir. Histoire d'une couleur (2008) et, avec Dominique Simonnet, Le Petit Livre des couleurs (« Points-Histoire »,2007).

 

 

  Ça y est, j'ai lu ! L'article est ici...

18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 23:18

 

 

 

Il fait froid - Khanouff - Le carnet de Jimidi 

18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 12:24

Proches-et-lointains--2---Jean-Marc-Lafreniere-decembre-2.jpg 

18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 09:17

 

 Lettrine (N Denis Peterson)

 

 

os carnet se trouvent-ils insidieusement envahis par l’esprit de Noël, qui est quand même ce que la chrétienté a laissé de mieux comme fête des enfants ? Ou suis-je décidément gagné par la joie que ma collègue Fabienne ait eu deux petites filles ? Prrff ! (<-- onomatopée ratée de moue dubitative.) Toujours est-il que je suis tombé sur assez de gamins en visitant vos carnet pour avoir envie de les regrouper là.

 

 

 

Minka photographiée par son père, sur le blog de Brice ye

 

On ne s’étonnera pas de trouver des portrait de Minka sur le carnet Les jours (et les nuits) de Minka dédié à la chair de sa chair par son père, puisque elle y est son sujet principal et quasi exclusif. En revanche, ce diptyque de photos m’étonne. Souvent les photos de Brice m’étonnent. C’est agaçant, parce qu’indéfinissable. Ce diptyque n’est pas le premier, il n’est pas le seul - Brice mitraille volontiers - mais celui-là retient tout particulièrement mon attention, comme régulièrement les photos de Brice. Mais comme d’hab, je ne saurais dire pourquoi. Je ne connais qu’une sensation comparable à ce manque, c’est celle d’avoir un mot « sur le  bout de la langue » sans arriver à remettre la main dessus. Le rapprochement des deux clichés, provoque je ne saurais dire quoi de plus intéressant que chacun séparément. Est-ce la suggestion du mouvement de la tête ? Avons nous l’impression qu’avec ces deux clichés, la grâce du modèle nous est plus complètement transmise ? Je ne sais.

 

 

Luke's bad look par Titwane sur le canet La moue du bulot d

 

On ne s’étonnera pas non plus de trouver ce portrait d’enfant sur « La moue du bulot » le carnet de Titwane : il croque tout. Il n’y a rien d’ogresque là-dedans, à part la boulimie. Titwane dessine à tour de bras et j’ai l’impression qu’à l’approche de Noël, il est lui aussi entraîné dans le mælstrom des cadeaux. Ses derniers portrait sont réalisés sur des pages de livre. Il y a également là un « effet » bien intéressant quoiqu’ici aussi mystérieux.

 

 

Goodbye blue sky - acrylique sur toile - 51x92cm by Denis P

 

En revanche, on pourrait s’étonner de trouver des portraits d’enfants sur le site de Denis Peterson, que nous présentait Nekulture le 14 décembre dernier. En effet, ce peintre hyper-réaliste parait habituellement utiliser son art pour dénoncer ce qu’il montre plutôt que pour poser une question muette, comme ce portrait d’enfant semble le faire ici. Mais peut-être considère-t-il après tout chacun de ses tableaux comme une question muette ?

 

12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 19:59

 

Choucroute dimanche 12 décembre 2010 midi chez Didier et S

 

 

Lettrine (V sapin) Le carnet de Jimidi

 

 

 

ous vous en foutez, hein ? Vous ne connaissez ni Didier, ni Sandrine, à peine la choucroute, mais cette photo est là pour attester que de temps en temps, de loin en loin, j’ai une vie sociale. D’ailleurs, avant d’aller à la choucroute, je me rappelais presque le prénom de tout le monde. Je les note vite fait pour les retrouver d’ici la prochaine fois, en partant de ma gauche et dans le sens des aiguilles d’une montre : Jean-Claude, Véra, Greg, Marie-Anne, je sais plus, Laurent me souffle-t-on, Cat (une autre), Jean-Pierre, Didier, Hervé, Sandrine, Sophie, Thierry, Anne, moi et la choucroute. Avant le dessert, on a regardé plein de photos sur le plasma, puis sur le coup de seize heures trente, on est rentré, en faisant un détour par Gifi pour acheter des trucs et des machins à offrir : surtout des bougies et un joli coffre en bois pour Séverine. Oui parce qu’à Noël, chez Dut, il y aura Guy, Simone, Pierre, Christophe et Cathy, Quentin, Olivier, Diane, Béryl, Séverine, Coline (sans son Quentin à elle), Orion et Violaine, Christian, Aurore et Thomas, Christophe 3D, Anne et moi. Tu vois que j'ai une vie sociale. Une fois par an.

Articles RÉCents

  • Bisounours et langue de bois
    Pour l’avoir déjà dit souvent, je peux le répéter ici encore une fois : je lis tout ce qui m’arrive, quelque soit la provenance et le contenu. Les sources sont assez diverses. Classiques : je lis ce qu’on me prête, ce qu’on me donne, ce qui tombe de ma...
  • La saga de Ote - Volume II - Le dirigeable
    La nature a horreur du vide, parait-il. Ça tombe bien : moi aussi. Après avoir terminé d'écrire le premier opus de cette saga (septembre 2014-->jullet 2015), un grand vide s'est fait. Je n'avais vraiment, mais vraiment aucune idée de ce dont pourrait...
  • Vivement que tous nos logement soient accessibles...
    Vivement que tous nos logement soient accessibles aux handicapés, qu'on puisse se faire livrer les courses par des robots. Ou par des handicapés, d'ailleurs.
  • J’étais tranquillement en route pour aller chez...
    J’étais tranquillement en route pour aller chez Dut quand je me suis avisé que l’aiguille de température d’eau indiquait plus de 100° et flirtait avec la zone rouge. J’ai continué à très petite vitesse jusqu’à un endroit où m’arrêter à l’ombre, avec l’idée...
  • Louons la Vache :
    Louons la Vache : 10 novembre 1966 Jean POIRET, humoriste, chante "Une vache à mille francs", une parodie de la chanson de Jacques BREL "Une valse à mille temps".
  • Non mais, franchement...
  • Je ne m'en lasse pas :
  • "Mais puisque je vous dit que mon attestation...
    "Mais puisque je vous dit que mon attestation d'installation d'un détecteur autonome avertisseur de fumée à BRÛLÉ dans L'INCENDIE provoqué par le fonctionnement défectueux de ce putain de détecteur ! "
  • On me les a demandé : les voilà, les pigeonneaux...
    On me les a demandé : les voilà, les pigeonneaux du balcon. J'avais l'impression que les petits, quelque soit l'espèce, étaient forcément au moins aussi beaux que les parents, voire plus - surtout les miens - mais quand tu vois ce désastre... Encore,...
  • Allo ? Y'a quelqu'un là haut ? Quand je disais...
    Allo ? Y'a quelqu'un là haut ? Quand je disais "on va tous mourir !" Je PLAISANTAIS ! C'est bon ? Tu peux remettre la clim ?