(Extrait de l’article « Nonosse-talgie », mais avec la photo)
Plus intéressant, le tabouret à cirage. Toujours connu, lui aussi. Il n'a de tabouret que le nom et la morphologie. La taille et l'usage : pas du tout. Le couvercle s'ouvre, dévoilant un coffre dans lequel les parents rangeaient les brosses, cirages et lacets. Encore un meuble donc. Nostalgie : un chouia. Il faut dire que la provenance de ce monstre reste tout à fait inconnue. Mais il y a un gène transmissible dans la famille : celui du meuble sur mesure. Pour la génération d'avant mes parents, je ne répond de rien, mais en ce qui les concerne, la première cuisine de leur domicile actuel avait fait l'objet de plans d'aménagements minutieux et bénéficié de meubles sur mesures. Peut être ce tabouret résultait-il d'une « commande » ? J'ai du mal à penser qu'il ait pu être fabriqué en série. À l'ocaz, je te montrerai une photo. Le gène n'a pas sauté bien loin : dessiner des meubles, ça me prends de temps en temps et mon petit frère est ébéniste.
(Indice, mais de quoi ? le lino qui couvre le tabouret est celui que nous avions dans notre chambre...)