ous n’échapperez pas longtemps à la suite des nuanciers, mais il ne faudrait pas oublier à quoi servent toutes ces couleurs « au naturel », par exemple à composer de bien belles photos. Ça tombe bien, j’en ai d’exceptionnelles à vous proposer, glanées sur l’un des carnets de Christian Seguie, piquées chez Jo, quémandée à Canelle.
Mais dernier découvert, premier servi, la place d’honneur à ce « Lever de soleil sur les orgues d'Ille sur Têt - le 4 février 2011 » de Christian, dont le carnet entretien plein de points communs avec celui de Jo. C’est la même profusion d’images, la même quête, la même exigence inquiète, la même générosité, le même amour des balades (dont Christian me parait être un spécialiste, n’hésitant pas à se rendre sur les sites qu’il aime avant même le lever du soleil - Au fou !). Mais forcément, à un moment où à un autre, ça paye. C’est à dire qu’à un moment, la lumière, la météo, le photographe, la technique, la sensibilité, la chance, le talent, tout le monde a rendez-vous au même endroit au même instant sous le bouton et dans l’objectif. C’est ce qui nous permet d’admirer cette photo incroyable, ces premiers rayons d’un nouveau jour se levant sur un monde ancien. Je compte sur Christian pour nous indiquer exactement où se trouve cette photo sur son carnet. Perso, j’en ai parcouru des dizaines de pages, mais je n’ai pas pensé à noter où j’avais piqué celle là. Il nous donnera aussi les adresses de ses autre blogs...
Tiens, je vais intercaler ici le cliché de Canelle, avant ceux de Jo, comme ça, on aura un peu automne/hiver/printemps, au moins dans les couleurs, même si la chronologie réelle n’est pas vraiment respectée (cette neige est tombée sur une pinède d’Opoul-Périllos il y a plus d’un an). J’adore l’atmosphère de ce cliché, son éclairage, son mystère et jusqu’à ces petites taches lumineuses, probablement des flocons illuminés par le flash, mais qui ajoutent quelque chose. Bon courage pour demain, chère Canelle !
Je vous assure qu’aller chez Jo et ne revenir qu’avec les trois clichés qui suivent frôle l’exploit. Ceci-dit, j’ai un peu été aidé puisque n’aimant ni la foule, ni le jaune, ni les chars kitch, ses photos de la fête des citrons m’ont laissé assez froid. Heureusement, il ne faut jamais aller bien loin chez Jo pour trouver une macro, une fleur, un instantané pris en balade, comme cet extraordinaire cliché de bord de mer dont la composition, l’ambiance et l’humour léger rappellent les clichés d’Elliot Erwitt.