Un auteur de chanson abdique-t-il tous droits sur son texte en le confiant à un interprète, y compris le droit que nous avons de savoir qu'il est de lui ? Je n’étais pas loin de le croire après avoir, encore une fois, mis un temps fou à trouver l’auteur de « Je n’attendais que vous », chanté par Garou en 2000 dans son album « Seul » et repris en 2009 par Les Enfoirés. Il ne s’agit donc ni d’Élisabeth Anaïs, ni de Luc Plamondon, pourtant probables, mais bien de Jacques Veneruso, dont j'ai trouvé le nom sur la pochette du DVD « Le meilleur des Enfoirés - Vingt ans après ». Il semble que cette chanson ait reçu en 2002 le prix Vincent Scotto remis par la Sacem. Comme d’hab pour les texte repris dans cette rubrique, la ponctuation est perso.
n garde un soleil au fond de nous, un feu qu'on réveille malgré tout. Malgré les douleurs d'hier, tout à coup on espère. Au hasard d'un jour pareil aux autres, on se sent moins lourd : la vie nous porte. Pour un regard de lumière, un seul aveu à faire : je n'attendais que vous, je n'espérais que vous. J'ai marché si longtemps ! Je viens de loin ; le monde était grand et long le chemin. Je n'attendais que vous ; nulle autre que vous. J'attendais votre voix, vos soupirs : donnez-moi votre air qu'enfin je respire ! On garde un peu d'or au fond de l'âme mais le temps dévore, éteint la flamme, jusqu'à ce jour de hasard où soudain on repart, on remplit nos yeux d'autres couleurs. Est-ce qu'on y voit mieux ? Est-ce qu'on est meilleur ? Quand tout redevient si clair, un seul aveu à faire : je n'attendais que vous, je n'espérais que vous. J'ai marché si longtemps ! Je viens de loin ; le monde est trop grand, trop long le chemin. Je n'attendais que vous ; nulle autre que vous. J'attendais votre voix, vos soupirs : donnez-moi votre air, qu'enfin je respire !