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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 10:31

 

Shutter island (deux affiches)

 

 

Lettrine (V Shutter island)

 

u hier soir en DVD « Shutter island » de Martin Scorsese, dont je réalise en parcourant l’impressionnante filmographie, n’avoir jusque là jamais vu aucun de ses films. Tu dis ? Même pas « Taxi driver » ? Ben non. « Shutter island » me laisse des impressions mitigées, ou plutôt, contrastée. C’est ce qu’on dit quand on a été à la fois embarqué mais un peu déçu non ? Tant qu’on est dans le thriller, ça va, mais la résolution finale, laborieuse et longuette m’a fait comme retomber le soufflé. En revanche, j’ai été estomaqué par le jeu de L. DiCaprio, à qui les costumes des années 50 vont décidément très bien et je reste très admiratif également de la réalisation. Mais il y a finalement quelque chose de pas net dans le scénario, que reflète curieusement les différences entre l’affiche française et l’affiche originale. À gauche, L. DiCaprio plante dans notre regard le regarde décidé d’un enquêteur, ce qui est cohérent avec le pitch « Quelqu’un a disparu ». On comprendra assez vite qu’il s’agit pour le personnage de policier joué par L. DiCaprio, de le retrouver et c’est conforme à la partie « thriller » de « Shutter island ». Mais le film n’est pas là, du moins pas celui que voudrait nous faire voir M. Scorcese. Celui-là est à droite, dans le regard beaucoup plus inquiétant de L. DiCaprio et dans ce « Someone is missing » que malgré mon niveau d’anglais très inférieur à la moyenne - même corrigé des variation saisonnières - je sens beaucoup plus subtile et ouvert (et proche du propos souhaité) que sa traduction raplapla, d’ailleurs à la limite du contre-sens. Mais ce film, qui nous laisserait dans l’incertitude, dans ce questionnement proposé par Télérama : Où se trouve la frontière entre raison et folie ? Comment distinguer les fantasmes de la réalité ? La vérité, rappelle Scorsese, est aussi fugace et fragile qu'une flamme soufflée par le vent dans l'obscurité d'une grotte... ce film, on ne l’a pas, me semble-t-il.

 

Jimidi

 

 

(Attention, les commentaires dévoilent l'intrigue. À éviter si vous avez l'intention de voir le film.) 

commentaires

H
<br /> <br /> Certes, en se faisant lobotimiser, il ne meurt pas, mes ses souvenirs;, eux, meurent. Du coup en se faisant lobotimiser, il ne se souviendra plus jamais de ce qu'il a fait.<br /> <br /> <br /> Mais, pour en revenir plus au film, effectivement, Di Caprio, ayant pris de la bouteille, devient un excellent comédien et il participe souvent à des projets très intéressants.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
I
<br /> <br /> http://www.la-fin-du-film.com/<br /> <br /> <br /> erf : )<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Que voilà une bonne adresse !<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> C'est peut-être parce que tu as pris pour film policier ce qui ne l'était pas.<br /> <br /> <br />  En fait, Léonardo est vraiment interné dans l'hôpital psychiatrique pour avoir tué sa femme qui venait de tuer ses enfants. Traumatisé, pour oublier son acte, il s'invente ce personnage de<br /> flic qui enquête dans l'hôpital dans lequel il est interné.<br /> <br /> <br /> Tout ce que dit le directeur de l'hôpital est donc vrai. A la fin, Di Caprio redevient lucide, mais, pour oublier définitivement son acte, afin d'être lobotomisé, il fait semblant de continuer à<br /> se prendre pour un flic qui enquête sur une disparition.<br /> <br /> <br /> Pour s'en convaincre, la dernière phrase de Di Caprio  du genre : vaut-il mieux mourir en homme de bien que de vivre en monstre. La raison pour laquelle.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> J'avais bien compris. Ce n'est d'ailleurs pas le directeur de l'hosto qui nous donne la clé, mais un des psychiatres. Tu ajoutes, et c'est intéressant que L. DiCaprio choisi finalement en<br /> connaissance de cause la lobotomie. Mais que je sache, il sera encore vivant après...<br /> <br /> <br /> Mais une bonne partie du film repose finalement sur cette idée que pour faire accéder L. DiCaprio à la réallité de ce qu'il est, de ce qu'il a fait, tout l'hopital met en scène son délire.<br /> Ça parait un peu gros non ?<br /> <br /> <br /> <br />

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