Y'a pas, vu la gueule des platanes, on doit être à Nice...
n aurait voulu se payer les bouchons de Lyon ET de Grenoble, on ne s’y serait pas pris autrement. J’avais pourtant exprimé le vœu de partir avant midi, mais en pure perte. D’ailleurs tiens ? Je me demande dans quelle mesure « On » n’attend pas que j’ai exprimé un souhait pour enfin savoir comment s’organiser pour qu’il l’ait été en pure perte. Tu dis ? C’est casse couilles ? Précisément. On a quand même pu profiter des quelques heures entre les embouteillages de Grenoble et la nuit noire pour apprécier certains charmes de la route Napoléon, qui, tu en conviendras aisément, est la plus appropriée pour se rendre en Corse, du moins jusqu’à l’ouverture de l’autoroute Tino Rossi.
Du coup, on est arrivé à Nice alors que le GPS était endormi depuis longtemps, mais on finit quand même par retrouver fiston et son appartement, dont on pourra volontiers dire du mal, puisqu’il le quitte à la fin de ce mois.
Sinon, Nice, bien. J’imaginais je ne sais quelle bourgade et c’est la très grosse ville, mais bien. Tout particulièrement le vieux Nice, les jardins du château et le port. Y’a pas, une ville avec un port, ça ouvre l’imagination ! On voit arriver et partir des ferrys en se disant que demain, ce sera notre tour. On voit également partir le « Club Med 2 » et un autre trois ou quatre mats. C’est l’aventure !
Le "Club Med 2" vu des jardins du château
Une façade du vieux Nice
Oh ! On dirait une toile de Lo !
Le lendemain, dans l’après-midi, c’est à nous. Après des formalités somme toutes guère plus compliquées que de composter un billet, on embarque dans un joli ferry blanc et bleu pour une traversée qui devrait nous faire arriver en Corse en début de nuit. Des dauphins nous accompagnent un moment, on croise également une baleine (elle souffle !) et dans le soleil couchant, on longe les côtes corses dont les sommets découpés évoquent la courbe de fréquentation de ce carnet.
Gra-gra nous accueille à quai et hop, direction maison. Alors là, l’appart, oui. Coupin et elle ont bien bossé, mais même : c’est grand, c’est aéré, c’est tranquille. On va être bien.