n peu étrange, la balade d’hier. Beau soleil pourtant, pas de vent, personne sur les sentiers mais la douceur de la température n’était pas assortie au paysage. Un hiver chaud, y’a un truc qui n’allait pas. Avec cette douceur là, j’attendais, je sais pas moi, des bourgeons qui pètent, des primevère qui éclatent, des éclosions partout. C’est trop tôt. Je me suis donc promené deux heures dans un printemps que la température annonçait, mais qui n’était pas là. Les photos ne laissent aucun doute là dessus : le ciel est bleu, oui, mais au sol, on est encore ici dans le roux, le brun, le noir, le brumeux, l’estompé, l’attente frileuse, prudente, des beaux jours.
Oui, je sais, je m’y attends, c’est fatal, Jo va me dire que chez elle, tout est déjà en fleur, Christian va renchérir avec ses photos d’amandiers qui le sont également et Elsa va m’énerver avec ses températures estivale et ses bords de mer. Le printemps est déjà chez eux, non loin, il ne va pas tarder à remonter jusqu’ici. Je l’attends.