Deux jours à Paris, c’est bien. Deux jours à Paris sous le soleil, c’est encore mieux. Deux jours à Paris sous le soleil en compagnie de Cat et MiKla, alors là...
Arrivé Gare de Lyon en milieu de matinée, jeudi, j’ai filé en métro Place de l’étoile, histoire de descendre triomphalement les Champs Elysée jusqu’au Louvre * me disant que j’aurais largement le temps d’arriver pour midi et demi chez Cat, ce qui aurait pu se révéler exact si je ne m’étais légèrement égaré jusqu’à la Gare du Nord. Mais bah, un coup de métro et c’était bon. Resto indien en bas de l’immeuble sur le trottoir d’en face, et en route pour l’exposition « Transe forme » de Mœbius.
On a trouvé l’expo un peu chichiteuse, mais si j’en crois cet article, c’est normal, vu qu’elle se prolongeait au sous-sol où non, il n’y avait pas que les toilettes. Heureusement, le très beau et très poétique film d’animation 3D « Planète Encore » mettant en scène Still et Atan en réparateurs de planètes justifiait à lui seul la visite. J’ai été très intéressé par certaines planches originales du maître, corrigées au blanco, rapiécées de papier, ce qui humanisait fortement une production sinon un peu accablante de virtuosité et de précision. MiKla ignorait que Gir, le dessinateur de Blueberry et Jean Giraud, alias Mœbius, dessinateur de science fiction, était une seule et même personne. Comme quoi, on peut sortir d’un stage à Point de Vue et continuer d’en apprendre tous les jours. Hi hi !
Le lendemain après-midi, balade sur La Butte, dans une ambiance messe et kermesse. Beaucoup de monde sur les marches et dans la basilique du Sacré Coeur. "C’est fou le nombre de gens qui ne travaillent pas le vendredi ! " s'étonne Mélanie. Dans la basilique, je n’ai pas osé prendre de photos d’un Christ en métal façon Terminator, ni de Dieu le Père au plafond en Goldorak. Ironie : alors que le visiteur est invité tous les deux mètres à lâcher la pièce, pour un lumignon, une médaille souvenir et autres bondieuseries dont la boutique de souvenir regorge, l’évangile du jour racontait comment Jésus avait chassé les marchands du Temple...
Puis retour par le TGV de 19h25, parti et arrivé sans retard et à 22 heures, j’étais à table chez moi.
* Je me demande s'il y a un lien de parenté entre Gaston Lenôtre, le gastronome du Pavillon Élysée, et, un peu plus loin, André Le Nôtre, jardinier des Tuileries (et de Versailles) ?