Au final, y'a comme deux jardins potagers. Celui-ci, c'est celui d'en haut, contre le mur sud de la maison. Est-ce que ça donnera quelque chose cette année ? On verra. C'est le seul endroit qui reçoit du soleil un peu toute la journée. Tout le reste est à l'ombre des arbres.
C'est par là qu'on accède au jardin, j'ai tondu, mais pas complêtement, pour laisser un peu de friche et de fleurs des champs pour les abeilles.
MON champ de patates. Y'a trois variétés différentes. Celles qui poussent le mieux au premier plan, c'est les Rates, de la petite patate oblongue qu'on mangeait chez grand-mère Dutey.
Et comme après avoir planté toute la parcelle, il me restait des plans, je les ai enfouis dans le compost de feuilles mortes. Et hop, ça pousse !
Y'avait deux bidons d'eau, au départ. J'en ai monté un près du jardin d'en haut, pour stocker l'eau de pluie du bidon bleu (Cf. les épisodes précédents) et comme celui là était percé par la rouille, je l'ai transformé en brasero à coups de burin et de marteau : ouverture devant et petits trous tout autour. Ça marche du feu de Dieu. Je balance là dedans tout ce qui est trop ligneux pour aller au compost mais quand même trop petit pour être stocké pour la cheminée.
Les iris n'ont pas tous la belle vie, ici : la lumière est rare. Mais ceux qui s'en sortent sont presque tous très beaux. A part les jaunes, bien sûr.
La bonne surprise de l'année, c'est cet iris "chocolat", mais les années prochaines devraient nous en réserver d'autres : j'ai planté deux varités nouvelles.
Une menthe au vrai bon parfum de chewing-gum, plantée cette année et bien partie pour tout envahir. J'en ai planté deux autres variétés, avec des parfums différents, mais il y en a tellement de sortes qu'on pourrait se faire un jardin rien que de menthes.
Les cerises cueillies chez le voisin, délicieuses, en avance de quasi un mois.
La vidéo idéale pour Laure : plan fixe, pas dérangée par le son (ni par le mouvemement d'ailleurs).
Comme il fait relativement chaud, ça y est, les chats font flaque. C'est la petite Mi-ou, qu'elle a même de la fourrure sous les pattes.
Truc de dingue. Je passe chez mon frère Christophe (ébéniste, Thaïlande, vielles à roue), AVEC mon appareil photo (quand je l'oublie, je le regrête à chaque fois). "Y'a longtemps que je me demandais comment "ils" taillaient les silex. J'ai regardé des vidéos sur Internet, j'ai essayé et voilà."
On pourrait trouver ça assez éloigné de ce qu'il fait habituellement, mais non, bien au contraire. Sachant qu'il est dingue d'outils, sculpteur et qu'il aime les couteaux, tailler des pointes de flèche dans du silex me parait, au contraire, réunir pas mal de ses centre d'intérêts. Tu dis ? On voit pas bien l'échelle ? La plus grande pointe de flêche fait environ 5 cm.
Pi y'a ce que je n'ai pas photographié, comme le massacre du tilleul. On m'avait imprudemment demandé d'en tailler quelques branches. Faut pas me demander de tailler. Même quand on ne me demande pas de tailler, je taille. Alors si on me demande...
(Et tiens, à propos de tailler, et de silex, ne loupe pas la vidéo "Est-ce que ça coupe ?")