Non mais trop, c’est trop. L’émission « Nouvelle star » a toujours eu des côtés agaçants - la liste est longue - mais régulièrement, tout ça passait en arrière plan parce qu’un candidat réussissait l’exploit simple et complexe de nous bouleverser avec son interprétation d’une chanson. Si tu as vu et entendu Amel Bent sur « Mistral gagnant » de Renaud, tu sais de quoi je parle. Il y a quinze jours, l’émission n’avait été sauvée du n’importe quoi que par Julie et sa version ahurissante de « C’est beau la bourgeoisie ». Vas voir, c’est du pur bonheur.
La situation de cette semaine était donc celle là. Sophie-Tith, très probable gagnante tant ses dons naturels la situe au-dessus des autres. Julie en challenger allumée et trois garçon pénibles à entendre, ou a regarder, souvent les deux à la fois. Hélas, mardi dernier, l’émotion musicale était totalement absente. La programmation musicale consistait semble-t-il ce soir-là à savonner la planche de certains en leur proposant des chansons aux antipodes de leur registre habituel, tout en servant la soupe à d’autres. Du coup. Julie donnait un honnête « On the radio » de Donna Summer et se fourvoyait dans un « Si maman si » dont on ne voit pas bien qui pourrait faire quelque chose d’intéressant. On a même eu droit à une chanson de J.L. Lahaye et une interprétation de « Dont stop me now » de Queen, qu’un membre du jury qualifiait, je cite, d’horrible. Perso, j’aurais plutôt dit insupportable. J’ai fini par me boucher les oreilles.
Julie ayant été éliminée, et comme je n’ai envie ni de réviser mon Mike Brant, ni d’entendre massacrer des standards : stop.