Il y a quand même une injustice à n’avoir du beau temps que les deux derniers jours d’un séjour, non ? Mais, bah ! je ne vais pas commencer cette série de billets en me plaignant, vu que notre séjour en Haute-Loire, même quotidiennement arrosé, a été très plaisant. Il faut dire que la maison de Véronique et Christian est très agréable à vivre. Nous la connaissions déjà un peu, de l’avoir gardiennée quelques jours l’an dernier, ne la quittant qu’avec l’envie d’y revenir. C’est une maison à la fois très isolée - aucune route goudronnée n’y mène, mais finalement pas tant que ça puisqu’elle est à un quart d’heure de voiture de Monistrol-sur-Loire et à une heure et demie de chez nous. Tu dis ? S’il suffisait d’être à plus d’une heure et demie de voiture de chez nous pour être isolé, Paris lui-même serait très isolé ? Commence pas à chipoter. Disons que la maison de Véronique et Christian n’a pas de voisin et qu’en regardant alentour sur 360°, on ne voit que de la végétation. Certes, en tendant l’oreille, quand le vent vient du Sud, on entend vaguement la rumeur de la voie rapide Saint Étienne-Le Puy, mais c’est discret. A l’ordinaire, le jour, la nuit, c’est très calme. On a eu la visite d’un sanglier, de plusieurs chevreuils, d’une biche et de son cerf. J’ai pu les admirer à la jumelle alors qu’il venait petit déjeuner dans le champ de luzerne derrière la maison à la fraîche : une merveille.