Au moment même où je me disais : « Tiens, pour une fois, l’actrice française du film n’est pas une traîtresse. » Marion Cotillard poignardait Batman. On est donc au moins deux qui n’avions rien vu venir. Reste un film très convenu, manquant donc d’originalité pour les uns, mais satisfaisant pour les autres, dont je fais partie.
C’est un film sur le destin. C’est à dire que l’action, l’enchaînement dramaturgique des causes et conséquences se déroule sur un arrière plan d’idées plutôt intéressantes si on veut bien s’y arrêter : doit on suivre son destin, même s’il est funeste ou tenter d’y échapper, au risque de ne plus être soi ? Et la rédemption dans tout ça ? Les réponses apportées par le film sont finalement très correctes, mais au moins a-t-on eu un instant, ça et là, des doutes, ce qui n’est déjà pas si mal, et ça se termine bien.
Notons que Marion Cotillard se fait à juste titre foutre de sa gueule ici.