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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:50

 

Quelques souvenirs de la guerre de 1914-1918 - Photo d'Alph

 

 

J’ai peu connu mon grand-père paternel, Alphonse Dutey, instituteur, directeur de l’école primaire de Pinay (Loire). Je revois son visage rond et ses yeux étrangement clairs. Je n’ai de lui, pour héritage, que les six volumes du Larousse du XXe siècle dont j’avoue ne plus user quotidiennement depuis Google. L’eussé-je connu plus longtemps, il ne m’aurait sans doute pas raconté ce qui suit. J’ignore d’ailleurs à quelle date il s’est livré à l’exercice, peut-être cathartique, de raconter sa guerre, mais j’ai trouvé son récit, établi par mon frère à partir de l’original écrit à la main, assez hallucinant pour figurer ici. Oui, bon, c’est un peu long, mais son récit couvre quatre années. Le début de la grande guerre, c’était il y a pile cent ans.

 

 Quelques souvenirs de la guerre de 1914-1918 - Manuscrit d'

 

Quelques brefs souvenirs de la guerre 1914-1918 par Alphonse Dutey, instituteur, ancien élève du Bataillon de Joinville

 

Depuis l'attentat de Sarajevo, la guerre était dans l’air. Les esprits lourds d'angoisse attendaient anxieux que le fatal événement éclatât. Enfin, le son lugubre de toutes les cloches annonça l'inévitable et affreux événement.

 

Le dimanche 2 août était le premier jour de la mobilisation générale. Je devais rejoindre, le lendemain, mon régiment de mobilisation, le 5e Colonial à Lyon. Mes frères Claude et Joannes ne tarderaient pas à partir à leur tour et ma mère allait rester seule ayant déjà conduit à la tombe ses quatre aînés. Quel affreux cauchemar pour elle et pour nous tous !

 

À Lyon, rapidement équipés, le Commandant, dans une allocution courageuse, les quatre compagnies en carré autour de lui, nous dit : «Mes enfants, vous êtes tous sacrifiés, vous saurez faire votre devoir! » Bientôt débarqués près d'Épinal nous prenons la direction NE. et ne tardons pas à retrouver quelques soldats morts. Le 8 août tombent nos premiers blessés. L'avance se poursuit jusqu'en Lorraine. Une borne frontière avait été arrachée.

 

Le 18 août, les premiers obus passent en sifflant au-dessus de nos têtes. Instinctivement, nous nous couchons. À Walcheit, près de Sarrebourg, la population lorraine nous reçoit fraternellement, puis nous allons prendre position sur un plateau au-delà du village. Envoyé en patrouille et après une longue reptation, j'atteins l'orée d'un bois. Caché derrière un buisson, j'entends dans les environs immédiats, des patrouilles allemandes. Devant moi, j'aperçois une foule de soldats allemands faisant la grande halte. Des officiers circulent à travers la troupe occupée à faire chauffer le « rata». Quelques pièces de canon semblent monter la garde. Une mitrailleuse aurait fait de la belle besogne avant que l'ennemi ne se ressaisît.

 

Le 19 août, déployés en tirailleurs, nous sommes survolés par le premier avion qui indique notre position puis bientôt l'ennemi attaque en rangs serrés. Apres avoir laissé une soixantaine des nôtres, nous nous replions en vitesse et en déroute à travers les balles et les obus qui crachent de tous côtés. Arrivés dans un chemin creux, j'attends la nuit pour aller plus loin. De nombreux cadavres parsèment le champ de bataille. « Halte-là ! » crie une voix. Nous passons la nuit dans cet avant-poste.

 

Nous nous repliions constamment  et marchions  lentement toutes les nuits, presque à la queue leu leu. Le jour nous étions harcelés par l'ennemi qui nous suivait. Un camarade tombe côte à côte et vomit le sang.

 

Le 24 août, on arrive en vue de Baccarat. Une maison que je quittais s’écroule près de moi, je vois tomber mon troisième capitaine depuis cette campagne. Quelques jours après, nous prenons position au Col de la Chipôte.

La lutte continue, implacable, et les rangs s’éclaircissent, malgré les renforts arrivés de l’arrière.

 

Le 30 septembre nous sommes dans la plaine de la Voëvre au pied des côtes de Meuse. Mon lieutenant est frappé à mort au cours d'une patrouille dans le villaged'Apremont. Nous nous déployons en ligne de tirailleurs au pied des collines occupées par les Allemands et commençons à la lueur du jour naissant, avec nos petites pelles-bêches, une petite tranchée. Le jour se lève frais et clair et notre terrassement à bientôt la hauteur d'un sac. L'ennemi, en face, nous voit et nous laisse faire. Mais, tout à coup, après un commandement donné, une grêle de balles et d'obus nous fait en cinq minutes 95blessés ou morts. « Sauve qui peut! » crie une voix. Ceux qui essaient de fuir tombent aussi assassinés par les balles meurtrières. Je pense: « La guerre! quel assassinat ! Voila ma fin ! » Je me couche, face à l'ennemi, le visage dans la terre, mon sac bleu sur la tête, et j'attends. Une balle traverse mon sac de part en part.

J'attends que l'orage de projectiles soit un peu calmé. Au bout d'un long moment, la fusillade se fait moins dense et le brouillard du matin venu à notre secours me permet de me replier. Tous les officiers sont morts, il reste un sergent sur 8 et 3 caporaux sur 16. Le sergent prend le commandement de la compagnie.

 

Le 2 octobre sous la direction du Colonel Marchand, nous repartons à l'attaque à Loupemont et subissons de lourdes pertes sans aucun profit.

Puis le secteur revient plus calme. À trois kilomètres d’Apremont et de Loupemont nous ne renouvelons pas nos téméraires attaques et restons la dans les bois de la plaine de Voëvre. La nuit nous occupons des petits postes. Au cours d'une vaccination à Giranville, ayant été signalés nous subissons les démoralisants bombardements d'obus de 340. Malgré ma fièvre, je vais reprendre la garde de nuit aux avant-postes. Nous construisons de maigres abris qui toujours se remplissent d'eau et nous chassons nos poux sur notre unique chemise. Pas de correspondance de l'intérieur. Quelle vie! Le ravitaillement même paraît nous oublier.

 

Vers la fin de décembre, nous changeons de secteur pour aller en Argonne au Bois de la Grurie près de Vienne­-la-Ville. Les soldats que nous rencontrons semblent sortir d'une mare de boue. Nous allons les relever.

Je ne connais rien de plus épouvantable que les six jours passés dans cet enfer de glaise, d'eau et de feu. Rien pour s'asseoir, les pieds dans l'eau sous la mitraille violente et ininterrompue. Plusieurs soldats sont devenus fous. Il fallait protéger les culasses de nos fusils avec nos cravates pour pouvoir s'en servir quand d'autres seraient enrayés par l'argile... Il pleuvait et nous n'avions pour boire que l'eau que nous allions chercher à proximité dans les trous d'obus. Les malades ne sont pas reconnus, même ceux que l'on doit porter à cause de leurs pieds gelés ou enflés. Chaque capote pèse une vingtaine de kilos malgré qu'on en raclât la boue avec nos couteaux. On profite des sacs des macchabées pour se ravitailler. Il y en a des centaines un peu partout.

Les hommes épuisés, le régiment a dû être relevé. Nous allons au Four-de-Paris près de La Clalade et tour à tour on occupe toujours en Argonne le ravin de Fille-Morte, le secteur du fer-à-cheval, le Plateau de Bolante. C'est toujours la guerre de tranchées avec de meilleures conditions climatologiques. On avance de quelques mètres que l'on reperd par la suite et on est toujours la en attendant une mort qui ne vient pas.

 

Au début d'avril les Allemands voulant sans doute honorer comme il se doit leur Kronprintz attaquent violemment mais ils paient cher leur maigre succès.

 

Le 15 avril une balle malencontreuse me traverse le bras gauche. Un pansement au poste de secours, je reviens rejoindre mes camarades. Nous sommes bien des sacrifiés.

La guerre fait rage sous toutes ses formes: bombardements de mortiers, crapouillot, guerre de mine, coups de mains, etc.

Sur deux kilomètres de front, nous avons une soixantaine de mines. Chaque jour il en saute quelques-unes aux avant-postes. Dans une ruine, mon sergent s’étant munie [sic]d'une lampe de poche a trouvé la mort à huit mètres sous terre, abattu par un coup de revolver. L'ennemi était encore là.

Un jour, me reposant dans une excavation de la tranchée recouverte de branchage, une bombe me tombe dessus mais le percuteur n'ayant pas rencontré de corps dur n'a pas pu faire éclater la bombe, sinon j’étais réduit en petits morceaux et porté disparu.

Et la guerre durait toujours, elle était sans fin. J'aurais tout donné pour pouvoir embrasser ma mère à qui je pensais souvent. Seule une blessure grave mais non mortelle pourrait me donner cette satisfaction. Je la souhaitais et l’espérais.

 

Le 14 juillet 1915 devait combler mon désir. Les troupes françaises déclenchent une formidable attaque. C'est au cours d'un bombardement réciproque que je reçois comme un formidable coup de crosse sur le côté. Je ne suis pas blessé, mais un éclat avait percé mon bidon de fer blanc et l'eau s’était répandue comme d'un arrosoir.

La deuxième section partie la première à l'attaque n'avait pu atteindre son but et tous ses hommes étaient tombés entre les deux lignes distantes d'une vingtaine de mètres mais protégées par des barbelés. J'allais à mon tour franchir le parapet et subir le même sort, quand in extremis le contre-ordre est donné. C'est alors un duel à mort à la bombe à main. J'en avais 15 pour ma part. Soudain une bombe ennemie tombe à  mes pieds. Vais-je la rejeter avant qu'elle éclate ou essayer de fuir. Mais à peine ai-je fait trois ou quatre mètres qu'elle éclate et que je me sens blessé surtout le corps. Les premiers soins donnés par un officier m'empêchent de me saigner sur place et je suis alors évacué sur un brancard. À l’hôpital anglais de Nevers où j'arrive, on constate que j'ai 46 blessures.

Ma mère informée de mon hospitalisation vient me voir avec sa sœur de St Etienne. Elle est contente de me revoir. Pauvre Maman! Moi qui pensais ne jamais la revoir.

Mais il faut de la place dans les hôpitaux. Apres m'avoir enlevé sur la table d'opérations un dernier éclat dans le dos, je pars le lendemain en convalescence de quatre jours avant de rejoindre sous des pansements le dépôt des convalescents à  la caserne Serin à Lyon où je suis proposé pour un conseil de réforme.

Déclaré inapte à l’infanterie, je rends mes galons pour passer au Train des équipages puis dans l'aviation. Esca­drille F2p [?].

J'avais l'espoir d'être un jour aviateur. Le capitaine Personne, informé de mon désir, m'emmène avec lui pour une mission de reconnaissance. Convaincu d'une certaine aptitude d'observation en vol, ma demande pour devenir bombardier mitrailleur sur avion est alors acceptée. Apres un court stage à l'Ecole de tir aérien de Cageaux dans les Landes et un certain nombre de vols sur les lignes, je deviens un aviateur breveté avec la spécialité de bombardier mitrailleur. Si de nouveaux dangers m'attendaient, je n'avais pas à supporter cette vie épouvantable des tranchées. Je faisais de mon mieux mon métier d'aviateur et je regagnai rapidement les galons de caporal puis ceux de sergent.

Au cours de mon passage et l'escadrille F2p, j'ai eu trois appareils brisés au cours d'atterrissages malencontreux.

Un jour, ou plutôt une nuit, je suis remplacé dans une mission par un officier qui devait mourir carbonisé à l'atterrissage après l'explosion d'une bombe. Il venait donc de me sauver la vie.

Je ne savais pas que quelques jours après j'aurais subir [sic] le même sort, si ... Voici les faits : en revenant d'une mission dans la région de Laon, j'aperçois tout à coup qu'une bombe était restée accrochée par les ailettes. De retour au sol nous allions donc sauter et griller comme nos prédécesseurs.

Mon Dieu ! Que faire ? Je pensais : je vais sauter d'avion; peut-être que dans ma chute je pourrai détacher la bombe et sauver ainsi l'avion et son pilote. De toute façon, j’étais perdu. Ma résolution est prise : Je sors de l'avion en plein vol (j’étais un précurseur dans ce genre de sport). Apres bien [des] précautions et des difficultés, je parviens à atteindre la bombe fixée sous les plans de l'appareil. Je lui donne un violent coup de pied. Miracle! La bombe se détache. Un cri formidable prévient le pilote. J'ai la chance de pouvoir remonter dans la carlingue. Nous étions sauvés.

 

Une autre fois, un ennui semblable m'est arrivé. Une bombe, au cours d'une mission, se débouche par le percuteur et refuse de tomber. J'ai eu assez de chance de pouvoir la maintenir dans mes bras et de l'empêcher d'exploser à l'atterrissage, mais j'avais tant respiré de gaz toxiques que j'ai dû être hospitalisé.

 

Une autre fois par un froid glacial j'eus le visage et surtout le nez gelé. J'en conservai les traces rouges pendant plus de six mois.

Une autre fois au-dessus de St-Quentin, les nuages éclairés par de puissants projecteurs allemands étaient tout rouges. Tout était rouge et paraissait en feu. Mon pilote est ébloui et perd la direction du sol. L'avion se met en vrille. Impossible de redresser ces lourds appareils de bombardement. La mort est dans une minute. Enfin, après bien des efforts du pilote, l'appareil se redresse et reprend son vol normal.

 

Une autre fois, par un froid glacial la glycérine qui baigne la boussole s'était figée et empêchait son fonctionnement. Mon pilote se fiant à sa boussole avait pris une fausse direction : le désaccord règne dans notre petit équipage, lui se fiant à sa boussole et moi à l'étoile polaire. Nous nous écartons considérablement au point de ne plus avoir la carte des régions maintenant survolées. Un vent d'Est soufflait fort et nous dérivait énormément ; il fallait marcher plein nord pour suivre sensible la direction Est-Nord-Est. C'est par miracle que j'ai pu retrouver le terrain et atterrir. Résultat : mon pilote ayant eu trop peur était fou à l'atterrissage.

Une autre fois encore, mon pilote engoncé dans sa combinaison a accroché par inadvertance les manettes donnant l'air supplémentaire à ses moteurs aux hautes altitudes. L'appareil chargé de 500 Kg de bombes ne peut s'élever. Ne pouvant prendre de la hauteur mon pilote revient au terrain mais « il est trop court» et doit se poser un peu avant. Passant malheureusement sur un silo ouvert de pommes de terre ou de betteraves nous faisons une belle omelette. Je me retrouve dans la carlingue les jambes en l'air et mon pilote étendu sur le sol après un vol plané. Il avait été simplement éjecté de l'appareil. Mais les bombes bien maintenues par le cran de sécurité que je n'avais pas enlevé n'ont pas éclaté. Nous n'étions même pas blessés.

 

Parfois on subissait les bombardements de l'aviation ennemie : à Bar-le-Duc, à Vadelaincourt, à Noyer près de Revigny. C'était un moment d'émotion à passer.

 

Enfin, le 10 novembre 1918, à La Cheppe, je devais voler avec un capitaine d'Etat-major élève qui n'aurait pas manqué de prendre la direction de la mission. La nuit était affreuse, mais il fallait « sortir» coûte que coûte. Je n'avais pas confiance dans les qualités d'observateur de cet officier, je craignais, je redoutais un malheur. Dans un ciel noir d'encre, tout égarement devient fatal. Après avoir attendu en vain la moindre éclaircie, le bombardement est annulé. Il était 3 heures.

 

Quelques heures après, nous apprenions l’armistice. La guerre était finie. J’avais sauvé ma « peau ».

 

 

 

commentaires

J
<br /> Je déteste la guerre +++++++++<br /> <br /> <br /> Ce récit ne fait que confirmer mon horreur et ton aïeul est un héros. Quel courage lorsqu'il shoote dans la bombe où qu'il en tient une entre ses bras pour qu'elle n'explose pas !<br /> <br /> <br /> Et toutes ses blessures qui laissent des traces tout comme le souvenirs des morts tombés sous ses yeux ...<br /> <br /> <br /> Ah oui vraiment, je hais la guerre et tout ce qui s'y rapporte mais il le fallait bien, je sais !<br /> <br /> <br /> PS : tu avais donc un grand oncle qui s'appelait Joannes !<br /> <br /> <br /> Bonne semaine cher ami.<br />
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J
<br /> <br /> Tiens, oui ! Je n'avais pas fait le rapprochement, mais mon grand-oncle s'appelait effectivement quasi comme toi. Il a eu une déscendance (il parait) si bien que j'ai des cousins, mais dont je ne<br /> sais pas grand'chose...<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Cette guerre a cent ans, une autre dura tout autant.<br />
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J
<br /> <br /> Je m'en souviens, elle avait commencé un mardi. <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> je vais revenir lire ça !<br /> <br /> <br /> on m'a aussi passé par pdf le récit-livre du commandant Tanant, sur la résistance au vercors, captivant, en plus je vois tous les lieux<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais ce matin je fais un essai de peinture à la cuve enfin dans une petite bassine<br />
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J
<br /> <br /> Hé hé hé hé hé ! Tiens, je me demande si on est obligé d'utiliser du papier, ou si ça marche (ou marcherait) également avec des objets. Tu dis ? Tu me vois venir ? Rhô ! Quelle suspicion ! Hi hi<br /> ! <br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Quelle folie la guerre ...  Je suis aussi toujours émue par ces belles écritures d'un autre temps !<br />
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J
<br /> <br /> C'est à la fois extraordinairement lointain, comme réalité, comme technologie et bref, comme monde, et finalement très proche. Après tout, ce monsieur était le père de mon père, ça ne fait que<br /> deux générations. C'est peut-être l'humain qui change le moins et tient le mieux le coup ? <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Remarquable.<br />
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J
<br /> <br /> Oui hein ? Je me demande quand est-ce qu'il a écrit ça. <br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Très émouvant ce récit. Je bous toujours de rage quand j'entends le discours officiel de la "cérémonie du souvenir" du 11 novembre, qui appelle à ne pas oublier pour éviter que ça recommence!<br /> Mais bien sûr que c'est oublié et que ça recommence toujours, ailleurs et autrement peut-être, mais l'homme n'apprend jamais du passé, tellement il ne peut pas s'empêcher de haïr l'autre et donc<br /> de le massacrer.<br />
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J
<br /> <br /> Ecce homo ! <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est fantastique d'avoir pu sauver un tel récit, c'est passionnant et émouvant. C'est un survivant ton grand-père !<br />
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J
<br /> <br /> Un survivant mort à l'heure qu'il est, mais oui. Je n'avais pas fait attention, en première lecture, au court passage évoquant les quatre aïnés, déjà "conduit à la tombe" par leur mère... La<br /> guerre d'avant ? <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est un héros votre arrière grand-père !<br />
Répondre
J
<br /> <br /> Mon grand-père ce héros au visage si doux... <br /> <br /> <br /> C'est là qu'on se rend compte de la chance incroyable qu'on eu certains de survivre. <br /> <br /> <br /> <br />

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