Chère Mélanie, vous pouvez poser votre feutre Veleda : il est inutile de relier les chiffres de cette image par un trait ; aucune figure n’y est cachée. (Arrêtez la, quelqu’un !) Pour les autres, je laisse intentionnellement cette photo dans un format monstrueux, pour que tu puisses en apprécier dans le détail le confort douillet (quoiqu’un peu bordélique, il faut bien le reconnaître. Tu dis ? L’un ne va pas sans l’autre ? Mouais… admettons.) Du coup, tu pourras presque lire les questions de culture gé. dans les emballages d’apéricube.
1 - Celui qu’elle appelle son « Marchand de vin » a donné à Simone cette bouteille de bière « Rose et gingembre ». Un cadeau suite à sa dernière commande. Voilà qui jette un sérieux doute sur ses intentions. Rarement bu quelque chose d’aussi atroce. Goût de chiotte, mais plus précisément de déo de chiotte. Si tu veux tenter l’expérience, je pense qu’une bonne giclée de gel douche dans ton demi devrait faire l’affaire.
2 - Du coup, j’ai fait passer avec une autre bière, une vraie, une normale.
3 - Et du coucou, je n’ai pas pris ma « Suze de punition » habituelle en ces circonstances. Je ne suis pas le seul à en boire. C’est également l’apéro de Simone et même d’Orion quand il est là. D’ailleurs, il devait être là avec Violaine, mais comme c’est également le début de la fête des lumières à Lyon, c’était LE soir où éviter les transports en commun, sauf si on aime les émeutes ou qu’on a une vocation de sardine. Ils ont renoncé à venir. Le pastis est pour Guy et les jus de fruits pour Anne et Séverine. On ne verra pas le coca de Béryl, je pense qu’il a planqué la bouteille après l’avoir siphonée.
4 - Plus rien. L’image a été prise bien après le début de l’apéro. Autant dire que pour les olives et les sticks à planter dedans, c’est complètement trop tard. Il reste quelques pistaches, quatre apéricubes et des noix de cajou en provenance direct d’Inde, mais il faut te dépêcher.
5 - La glacière destroy servant à remonter les boissons fraîches de la cave. Car oui, il y a deux réfrigérateurs et deux congélateurs dans cette maison, mais aucun n’est dans la même pièce, ce serait trop simple. Au départ (dans les années 70 je pense) cette glacière était un baril de lessive. Un peu de polystyrène et hop, c’est parti pour quarante ans de bons et loyaux services.
6 - Tiens ? Cette lampe marche encore. C’est encourageant : je l’ai réparée y’a quinze jours. D’ailleurs, je me demande s’il y a encore dans cette pièce une lampe que je n’ai pas dû réparer un jour ou l’autre. Celle là m’a bien fait chier ; c’est rien de le dire. Il a fallu déterminer si la panne venait de la prise antédiluvienne, du fil électrique préhistorique, de l’interrupteur hors d’âge, de l’ampoule ou de la douille bricolée, dans laquelle j’ai trouvé - je n’invente rien, tu penses ! - un bout de chambre à air de vélo, tassé pour colmater un espace trop grand entre la partie en porcelaine et le culot de la douille. C’était la douille.
7 - Celle là aussi, je l’ai réparée. Pas à la chambre à air de vélo, mais presque.
8 - Pas de bonne soirée chez Dut sans un bon feu, tu penses bien ! J’ai fini de brûler les pieds des tables-nuage de « Ze fête », de la bonne bûche sciée clandestinement dans les bois des Crêts de Remont. Et tiens ? On a également remis en batterie deux lanternes de cette même fête qu’avait gardé Simone.
9 - Un des neuf sièges identifiables sur cette photo, tous de style différents. Les deux transats et la chaise gothique sous le miroir, ça compte.
10 - N’achète jamais, jamais de pétrin. C’est joli, oui, si on aime le style rustique, mais alors c’est d’un encombrement ! Celui là supporte le matos audio-visuel et on ne peut rien ranger dedans, et quasi rien en dessous !
11 - Une des innombrables revues que Simone me met scrupuleusement de côté et dont elle bourre mon sac quand on repart. C’est la filière suivie par « Le Monde Magazine », dont les piles s’accumulent ensuite chez nous. Mais oui, je les lis. D’ailleurs je lis tout ce qu’on me donne. Que ça, mais tout.
12 - Transitions toute trouvée vers le Télérama de Noël, que non, je ne récupère pas. D’ailleurs, je crois bien que je n’aime pas Télérama. Trop tassé. Difficile à lire.
13 - Et de là, la télé, qui d’ailleurs nous a servi ce soir là pour regarder les photos prises par mon frère Christophe lors d’une sortie familiale aux Aiguilles d’Arves (Les aiguilles d'Arves constituent le sommet dominant du massif des Arves, au sud de la Maurienne, à la frontière des départements de la Savoie et des Hautes-Alpes. Merci W.) Ah zut ! J’avais formé le projet de piquer cette clé USB pour te montrer quelques unes de ces jolies photos avec femme et enfants. Raté. Ce sera pour la prochaine fois.
Les Dut sont très contents de leur télé. Tu m’étonnes. La précédente était cathodique, capricieuse, grande comme un écran d’ordi et grosse comme une cabine téléphonique !
14 - Une des innombrables bibliothèques de la maison. (‘me demande d’ailleurs s’il y a ici une pièce sans livre ? La chaufferie ?) La légende familiale raconte que les parents étaient partis acheter une nouvelle cuisinière et qu’ils sont revenus avec cette bibliothèque. On verrait à tort dans ce changement de cap la réussite d’un vendeur motivé. Sur place, et comme on les comprend, une bibliothèque leur a paru beaucoup plus nécessaire d’un machin électroménager.
15 - Non mais cherche pas : il n’y a pas de numéro 15. C’est juste pour te dire que ah, tu vois ! les descriptions, c’est pas forcément chiant ! Bon, OK, celle-ci n’est pas du Flaubert, mais quand même ! …