lors là, plus discrète de Clare McGibbon, on fait difficilement. Ou alors j’ai raté un embranchement ? Je ne suis même pas sûr qu’il s’agisse d’une photographe femme ! Certes, elle a un site, présentant ses photos, sur lequel vous trouverez son adresse et... rien d’autre. Je croyais être arrivé chez elle par Netkulture, qui fait office pour moi de gare centrale, on le sait, mais non. Ou alors elle a déjà disparu de là-bas. Mystère total.
J’ai été très accroché par cette photo de gobelets plastiques plus ou moins enfouis dans un éclairage sépulcrale et ce qui pourrait bien être le sable d’une plage, les vagues n’ayant laissé qu’une surface lisse et quasi unie, évoquant le macadam. Cette idée d’épave ordinaire donne accès sur le site a une première série de photos, des objets oubliés sur la route au milieu de paysages superbes, possiblement lancés par la fenêtre d’une voiture, à la suite d’on ne sait quel épisode d’on ne saura pas non plus quelle histoire. De là, on passera assez facilement à la série suivante, des bagages abandonnés dehors, dans des environnements très urbains. J’aime moins. Ça ne me raconte pas grand-chose. Puis les gobelet, coincés là entre les bagages et une série de quatre portraits qui devraient ravir Cali Rezo. Le premier ou mière me disant pourquoi, gagne un exemplaire de Wan & Ted dédicacé, s’il ne l’a pas déjà et s'il habite en France métropolitaine, parce que je n'ai pas de d'emballage pré-affranchis pour l'étranger. Puis après les portraits, on retrourne chez Clare McGibbon vers une nouvelle série d’épaves urbaines, pileuses celles-là. Bof bof.