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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 08:58

 

Sainte-Vierge-de-Chatillon-le-Duc---Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

Lettrine (Ç Moebius)

 

a y est ! J'ai réussi a mémoriser l'Ave Maria de Gounod. Bon, ben finalement, ça n'a pris que deux semaines. (Autrement dit, j'ai cet air là dans la tête depuis quinze jours). J'ai dû lutter contre la contamination avec une autre adaptation du célèbre prélude en Do majeur de Bach : la chanson « Sur un prélude de Bach » interprétée par Maurane. Je l'ai souvent également en tête, à cause du prélude lui-même – je vais y revenir – mais également du fait des paroles. Je les convoque volontiers au secours de l'idée qui m'est chère, selon laquelle la poésie n'a nul besoin de faire appel à un lexique poussiéreux :

 

Lorsque j´entends ce prélude de Bach par Glen Gould, ma raison s´envole vers le port du Havre et les baraques, et les cargos lourds que l´on rafistole, et les torchères, les grues patraques, les citernes de gasoil. Toi qui courais dans les flaques, moi et ma tête à claques. (…) Dans cette décharge de rêves en pack qu´on bazarde au prix du pétrole pour des cols-blancs et des corbacs qui se foutent de Mozart, de Bach, je donnerais Ray Charles, Mozart, en vrac, la vie en rose, le rock´n roll, tous ces bémols et tous ces couacs pour Glen Gould dans ce prélude de Bach.

 

C'est fascinant, Bach. Y'a un côté robotique et implacable, notamment dans ce fameux prélude, même interprété au piano. Au clavecin, du fait de la sonorité métallique, c'est encore pire. Mais malgré tout, ça grouille de sentiments, allant de la mélancolie à la ferveur, en passant par le doute et l'espoir. J'aime assez la façon qu'a eu Gounod d'ajouter une mélodie là-dessus. Je trouve ça gonflé, mais tout à fait réussi. D'ailleurs (et pour une fois) le nombre à trois chiffre de versions disponibles indique à mon sens l'aptitude de cette prière à titiller notre socle commun d'humanité. Touche-t-elle également l'intéressée, là-haut ? On peut le croire et l'espérer.

 

Donc, ça y est, je peux te me nous le siffloter et le brailler sous la douche. Mission accomplie.

 


6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 09:19

 

Tete-de-vache-fushia---Fleux---Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

Lettrine--S-orange-.jpg

 

ur le tapis de mon palace, loin de Paris, loin de ses frasques : je me pâme, je m'étiole, je m'ennuie, je deviens folle !  Qui me délivrera de mes fantasmes inassouvis ? Mon mari est à la chasse, mon majordome s'est fait la paire. Je reste seule devant la glace goûtant des plaisirs solitaires.  « Aaaaah !!!

— Je t'ai fait peur ?

— Ne me touche pas ! N'oublie pas que je suis ta SOEUR !

— Ah, quelle belle paire de miches ! Mais, Bibiche, là n'est pas le propos : Ma poulette a claqué toute son artiche et elle m'attend à la roulette au casino.

— Du fric, toujours du fric ! Tu ne viens jamais me voir que pour me taper ! Suis-je donc moins désirable que toutes tes misérables traînées ?

— Oh, t'excite pas, c'est pas la question, allez aboule...

— Sadique !

— ... le fric,

— Salaud !

— si tu veux que je m’casse vite fait d'Monte Carlo.

— À une seule condition : vire ton smoking, ton noeud papillon, car je sens...

— Tu sens ?

—... l'appel pressant,

— urgent, et con

— sanguin de la chair !

 

(Ensemble) — Franchissons ensemble les frontières exquises de la décadence.

 

— À la cosaque !

— Du haut d'l'armoire ?

— À la prussienne !

— Sur le sofa ?

— Dans les persiennes !

— Sur la moquette ?

— La commode ou...

— ... La véranda ?

— Ah, quel panard !

— Ma belle canaille !

— Quelle pagaille !

— DANS LE BOUDOIR ! Gestes obscènes qui m'obsèdent.

— Je résiste.

— Ah, je cède !

— Montée brûlante de ma sève.

— Non pas encore, retiens-toi !  

(Ensemble) — Aaah !

 

— J'entends des pas dans le couloir ! Cache-toi vite dans le ...

— Bonsoir ma chérie ! Dans mes bras ! J'ai ramené ce trophée de ma chasse –   Ah ah ah ! – : Une tête de vache avec ses cornes. Je m'en vais de ce pas la ranger dans le placard.

— NOOON !

— Et pourquoi ?

— Je n'sais pas... Je me sens lasse.

— Tu ferais mieux de t'allonger pendant que je vais la ranger dans le placard...

— Non ! Pas ce soir !

— Écarte-toi. Ah, quelle audace ! Si tu ne veux pas que je me fâche pour une tête de vache, alors, femme : Place, place, place, place au toréador ! Ah, ah, ah, ah, ah, ah ! AAAH ! Quelle surprise ! Vision troublante qui me grise : Mon beau-frère...

— Ton beau-frère.

— Son beau-frère.

— ... Nu comme un ver ! Bouleversante découverte ! J'en vois des mûres et des pas vertes.

— Touchez-là, mon cher beau-frère !

— Papa, Maman, que vont-ils faire ?

— Touchez-la, vous dis-je !

— Calmez-moi !

— Quel vertige...

— Quel membre !

— ... Et quelle tige !

— Quel litige ! Quelle horreur !

— C'est un attentat...

— Un attentat !

— ... à la pudeur,

— À la pudeur !

— dont je me vante...

—  Dont il se vante !

— ... devant ma soeur !

— Devant sa soeur !

 

L'attentat à la pudeur, Jaques Higelin, avec Elisabeth Wiener et Serge Derrien, chanté en 1979 sur l’album « Champagne pour tout le monde » ou l’on trouvera plein d’excellentes choses, dont le très gothique « Champagne » mais également « Dans mon aéroplane blindé ». Illustration : Trophée tête de vache - Fleux. J’avais déjà utilisé cette tête pour l’article « Fleux : objets pops »

 

 

 

30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 22:26

 

 

 

Christophe Willem sur le fauteuil Carrosse de Maisons du Mo

 

 

(Ce fauteuil vous rappelle quelque chose ? )

 

      Merci à Elsa de m'avoir signalé ce détail pénible. 

2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 09:48

 

Prince---Welcome-2-Australia---Sydney-2012---Le-carnet-de-J.jpg

 

 

Lettrine--U-Prince--Le-carnet-de-Jimidi.jpgn qui se porte bien, en tout cas beaucoup mieux que le défunt Michael Jackson, à qui on l’a très inutilement comparé - but nothing compare to you - c’est Prince. Là, il doit être en train de terminer une tournée mondiale commencée il a deux ans, mais qui n’est hélas pas passée par Villefranche sur Saône.  Peut-être l’avez vous vu comme moi au Grand Journal sur Canal+ l’année dernière ? Très en forme !


Prince - Welcome 2 Australia - Affiche - Le carnet de Jimid

 

 

On est quasi jumeaux : il est né le 7 juin 1958 et moi le 6, mais il a l’air beaucoup plus doué que moi à la guitare. Tu dis ? Il est également beaucoup plus sexy ? Oh, ça va hein !

On le retrouve complètement dans son dernier album « Musicology »

 

 


Prince - Musicology - couverture de l'album - Le carnet de

 

 

 


29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 22:25

 

 

This-is-it---C-est-tout---Michael-Jackson---Le-carnet-de-Ji.jpg

 

Lettrine (V ruach nancy hoffman) Le carnet de Jimidi

 

 

 

u hier soir sur W9, « This is it » le documentaire sur les répétitions des concerts qu’aurait donné Michael Jackson s’il n’était pas mort le 25 juin 2009, moins de trois semaines avant de commencer. Bien sûr, il y le côté pathétique : il pouvait jouer dans le clip de « Thriller » sans maquillage ; le côté sordide : va falloir faire quelque chose pour rembourser tes 450 millions de dollars de dette, mon p’tit gars ; le côté artistique, qui force l’admiration : la voix, la danse, le son étaient là et bien là. Mais une fois dépassée la frustration de ne pas voir ce que tout ça aurait donné « en vrai » reste ma conviction que finalement, c’est beaucoup mieux comme ça. D’ailleurs, je ne suis pas loin de penser qu’il n’aurait jamais tenu les cinquante concerts prévus. Le savait-il ? a-t-il alors préféré laisser des rêves à ses fans plutôt que des regrets de ce qu’il avait été ?

 

14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 12:37

 

 Jessye-Norman-chantant-La-Marseillaise-au-bicentenaire-de-l.jpg

 

Si tu as passé, comme moi, une bonne partie de cette quinzaine rivé aux retransmissions télé des jeux olympiques, tu n’as pas pu échapper à La Marseillaise, heureusement diffusée dans une version orchestrale. Non parce que les paroles, d’habitude ça craint, mais là tout particulièrement :

 

Allons enfants, oui, très bien, d’une part les athlètes étant très jeunes, je ne pense pas qu’ils se formalisent d’être traités de gamins, puisqu’ils en sont et l’incitation à « y aller » me parait encourageante, même si elle arrive un peu tard au moment de la cérémonie de remise des médailles.


De la patrie, alors là, je crains que l’idée de patrie n’évoque plus grand-chose actuellement, et c’est tant mieux. S’il s’agit de la terre des pères, vu la valse des naturalisations ayant présidé à l’arrivée dans les équipes nationales d’athlètes ayant vu le jour très très loin de leur stade d’accueil, ça n’a pas grand sens. Ça n’en n’a sans doute pas plus pour les athlètes issus d’une immigration ou d’une autre, récente ou plus ancienne. La nation, oui, d’ailleurs il s’agissait bien de se lever pour l’hymne national, mais la patrie, sans parler même de ses relents pétainistes, bof bof.


Le jour de gloire est arrivé, parfait, ça tombe pile poil.

 

Contre nous de la tyrannie l’étendard sanglant est levé, eh, oh, on se calme : les drapeaux se levant en même temps que le drapeau français sont ceux des pays dont les athlètes ont gagné les autres médailles. Ils ne sont ni systématiquement gouvernés par un tyran, ni exclusivement rouges. L’étanda-ard sanglant est levé, oui, on avait bien compris la première fois, mais non.


Entendez-vous dans les campagnes mugir ces féroces soldats ? Attends, ferme-la une seconde... non. Je n’entends pas grand-chose mugir dans les campagnes, qui étaient d’ailleurs assez loin des installations olympiques.


Ils viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes, ben déjà, tu devrais les lâcher un peu, histoire d’épauler plus efficacement ta kalachnikov, et sur place, je veux dire à Londres, dans « nos » bras, il n’y avait heureusement que d’autres athlètes gagnés comme nous d’avoir contents, et leur entourage. Pas vu de soldat, ni féroces, ni d’une autre couleur.


Aux armes citoyens, parfait pour les épreuves de tir, il y en avait, ou pour les starters donnant le départ des courses, mais tout à fait inadapté pour la plupart des autres disciplines.


Formez vos bataillons, si vous voulez, surtout en sport-co, mais perso, « A vos marques, prêts ? Partez ! » me semble plus indiqué.


Marchons, marchons, oui, s’il s’agit bien d’une épreuve de marche, sinon, courir me parait plus adapté, vite si possible.


Qu’un sang impure abreuve nos sillons, ben voyons et pourquoi pas « sang de bourbe » pendant que tu y es ? Non mais cette histoire de sang impur me parait tellement ouvertement raciste qu’on se demande ce qu’elle fout dans l’hymne d’un pays pour lequel les hommes naissent tous libres et égaux en droit ? 


Bref, on le sait, je me débarrasserais volontiers de La Marseillaise, au profit de « Douce France » de Charles Trenet, ce qui aurait au moins le mérite d’introduire un peu de swing dans l’univers musical des JO. Parce qu’alors là, c’était accablant : tous les hymnes font dans le pompeux grandiloquent et comme autre musique d’accompagnement, il n’y avait que le début de la B.O. du film « Les chariot de feu » qu’on a entendu jusqu’à la nausée.

 

Marseillaise toujours, j’en ai une bien bonne à ce propos : les paroles de L’Internationale vont très bien dessus et vice versa (du moins pour le début). Tu peux faire l’expérience chez toi. Tu gardes bien en tête l’air de la Marseillaise, mais tu chantes :

 

Debout les damnés de la te-erre

Debout les forçats de la faim

La raison tonne en son cratère

C’est l'érup-tion de la fin

C’est l'éru-uption de la fin.

 

L’inverse se vérifie également, c’est à dire que le premier couplet de La Marseillaise se chante très bien sur l’air de L’Internationale.

 

Étonnant, non ?

 

 


5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 10:17

 

Juliette Noureddine - À voix basse - Bijoux & Babioles - L

 

 

J'ai un bien étrange pouvoir, mais n'est-ce pas une malédiction ? Cela a commencé un soir, j'avais à peine l'âge de raison. J'étais plongée dans un roman de la Bibliothèque Rose quand j'ai vu qu'il y avait des gens avec moi dans la chambre close. Qui donc pouvaient être ces gosses,  cette invasion de petites filles ? Que me voulaient ces Carabosse qui leur tenaient lieu de famille ? J'ai vite compris à leurs manières, à leurs habits d'un autre temps, que ces visiteurs de mystère étaient sortis de mon roman.


Ils jacassent à voix basse dès que j'ouvre mon bouquin. Je délivre de leurs livres des héros ou des vauriens qui surgissent, m'envahissent, se vautrent sur mes coussins, qui s'étalent et déballent linges sales et chagrins. Ils me choquent, m'interloquent et me prennent à témoin de leurs vices, de leurs malices, de leurs drôles de destins. Mauvais rêve qui s'achève dès que je lis le mot « Fin ». À voix basse ils s'effacent quand je ferme le bouquin.


Depuis, dès que mes yeux se posent entre les lignes, entre les pages : mêmes effets et mêmes causes ; je fais surgir les personnages. Pour mon malheur, je lis beaucoup et c'est risqué, je le sais bien : mes hôtes peuvent aussi être fous ou dangereux, ou assassins. J'ai fui devant des créatures, repoussé quelques décadents, échappé de peu aux morsures d'un vieux roumain extravagant. J'évite de lire, tant qu'à faire, les dépravés et les malades, les histoires de serial-killers, les oeuvres du Marquis de Sade.


N'importe quoi, qu’est imprimé, me saute aux yeux littéralement et l'histoire devient insensée car je ne lis pas que des romans ! Ainsi, j'ai subi les caprices d'un Apollon de prospectus. J'ai même rencontré les Trois Suisses et le caissier des Emprunts Russes. Un article du Code Pénal, poilu comme une moisissure s'est comporté comme un vandale, se soulageant dans mes chaussures !  Ce démon qui vient de filer ça ne serait pas — je me le demande — Un genre de verbe irrégulier sorti d'une grammaire allemande ?


Je pourrais bien cesser de lire pour qu'ils cessent de me hanter, brûler mes livres pour finir dans un glorieux autodafé, mais j'aime trop, comme un opium, ce rendez-vous de chaque nuit, ces mots qui deviennent des hommes loin de ce monde qui m'ennuie. Malgré les monstres et les bizarres, je me suis fait quelques amis. Alors, j'ouvre une page au hasard d'un livre usé que je relis et puis j'attends — je dois l'avouer — au coin d'un chapitre émouvant que vienne, d'un prince ou d'une fée,  un amour comme dans les romans.


Comme dans les romans, à voix basse, qu'il me fasse oublier tous mes chagrins, qu'il susurre (doux murmures !) des « toujours » et des « demain », qu'il m'embrasse, qu'il m'enlace et quand viendra le mot « Fin » je promets de ne jamais plus refermer le bouquin !


 

Écrit, composé, puis chanté par Juliette (Noureddine) dans  l’album Bijoux & Babioles

 

 

 

28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 08:33

 

 

Vu-du-ciel---Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

Lettrine--G-vu-du-ciel--Le-carnet-de-Jimidi.jpgrain de sable ou de sel, grain de peau, de poussière au gré du vent : mais qu'attendent les anges pour nous tendre une phalange, quand la vie se réduit au silence ? Goutte d'eau ou d'écume, goût amer perdu dans l'océan : qu'avons nous fait aux anges pour donner à l'amour un tel goût de revanche ?  Vu du ciel, faut-il qu'on nous enlève ceux qu'on aime, pour qu'on s'élève avec eux vers l'essentiel ?  Était-ce prévu, du ciel, de mettre les pendules à l'heure et à leur juste valeur les leurres de nos vies superficielles ? Graine de vie, de pollen, petite graine que l'on sème en s'aimant : il faudrait dire aux anges que ce sont les mêmes enjeux, qu'on soit du Sahel ou du Gange. Grand, immensément grand, de coeur, de sentiments, nous le sommes. Il faut prévenir les hommes qu'il est temps qu'on dérange les anges en nous qui dorment. Vu du ciel faut-il qu'on nous enlève ceux qu'on aime, pour qu'on s'élève avec eux vers l'essentiel ?

Était-ce prévu, du ciel, de mettre les pendules à l'heure et à leur juste valeur les leurres de nos vies superficielles ? Grain de poussière, gouttes de pluie, grain de chagrin pour lui. Goutte d'écume, grain de pollen pour elle  et se prendre par le coeur, quand tombent les imprévus du ciel

 

Chanté par Alain Chamfort dans l’album « Vu du ciel » sorti en 1995

 

Et tiens, pendant que je te tiens et qu’ils se tiennent par la barbichette : Alain Chamfort sort un album de reprises chantées en duo titré Elles & Lui, audible sur Musicme. Ça passe : les chansons originales n’ont pas été trop esquintées. Mes deux préférées : Malaise en Malaisie et Palais royal. Ne loupez pas, en apéro sur le site du chanteur, le clip « Souris puisque c’est grave ». J’en suis sorti tout désopilé.

13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 17:29

 

 

15 pochettes jaunes de disque II- Le carnet de Jimidi copie

 

lettrine (À les 7 samourais)

 

 

la suite de la suggestion d’une fidèle lectrice de quelqu’un d’autre, j’ai remplacé ce qui était une couverture de livre par une vraie pochette d’album, celui de « Play » chanté et joué par le groupe « Great Big Sea », de Terre Neuve, tout en positionnant cette musique ma foi tout à fait audible en septième place de mon classement.

 

1.     Robert Wyatt - old rottenhat - Pop perchée

2.     Jean-Pierre Ferland - Jaune - Chanson 70’s, mais pas que

3.     Thumpermonkey - Lives ! - Pop-rock crypto-sidérale

4.     Cold Play - Yellow (single) - Rock mou

5.     Atari Blitzkrieg - Yellow (single) Rap/hip-hop gros son

6.     Wiz Khalifa - Black and yellow (single) - Rap symphonique

7.     Great big sea - Play - Rock folklorique (Terre Neuve)

8.     Tohoshinki - Tone - Électro nippone ni mauvaise

9.     El Zed - Jaune ou rien - Rock-folk survolté, mais français.

10. Nina Attal - yellow 6/17 - Funk occasionnellement dodécaphonique

11. Music of Shinichi Yuize - Musique traditionnelle (Japon) un peu vrillant à la tong.

12. Steely Dan - Yellow peril (single) - rock piano-pourri+voix

13. Rolling Stones - No spare parts (single) Rock d’ameublement

14. Sex pistols - NEVER MIND THE BOLLOCK - Rock énervé

15. Stinky Toys - Stinky Toys 79 - Rock punkisant prétentieux

 

 

15 pochettes jaunes de disque - Le carnet de Jimidi

 

 

 

Lettrine (R Frosty jaune) le carnet de Jimidihô ben tu sais, perso, il ne faut pas m’entrouvrir la porte deux fois avant que je m’engouffre... J’ai donc écouté le Jaune de Jean-Pierre Ferland, artiste que je découvrais, puis j’ai enchaîné sur Robert Wyatt et là, j’en suis à Nina Attal. Je ne suis pas sûr d’arriver (entier) à la fin de cette liste d’écoute guidée par la seule couleur des pochettes, mais pour le moment, les découvertes sont plutôt bonnes.

Ceci dit, ça ira peut-être plus vite que prévu, parce que "The king in yellow" de Robert William Chambers, c'est un bouquin. Oui, bon, tout le monde peut se tromper...

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 07:25

 

Richard Gotainer - Le carnet de Jimidi

 

 

Caféine

 

La tête en croix dans mes chaussons, j'aspirais fort à l'allongeade. Je ne me doutais pas que sur l'édredon (oh non !) se tramait une embuscade. Je me croyais parti pour la nuit, tant ma fatigue était énorme. J'en étais tombé sur mon lit comme un tampon de chloroforme. Au moment pile où je m'endors, j'en profite pour me réveiller, le regard monté sur ressorts, le reste au ras du plafonnier. J'ai dû m'en taper un de trop, c'est à chaque fois la même histoire. Elle frappe la nuit et dans le dos la félonie du café noir. Elle choisit toujours bien son heure l'autre empaffée de caféine. Petit jus de percolateur je te hais toi et ta copine. On croit s'assoupir en sursaut on se réveille comme un cran d'arrêt. Petit café mon gros salaud, café de trop, que je te hais !

 
(refrain)
Caféine
Moulu, moulu, moulu, moulu, moulu, moulu
Petit moka tu m'as moulu
Moulu, moulu, moulu, moulu, moulu, moulu
Petit moka tu m'as moulu
Je suis bouillu je suis foutu.

 

Au moment pile où je m'endors, j'en profite pour me réveiller ; le regard monté sur ressort, le reste au ras du plafonnier. J'ai dû m'en taper un de trop, c'est à chaque fois la même histoire. Elle frappe la nuit la félonie du café noir. Malheur à celui qui la nuit a des retours de robusta, des insomnies pure Colombie, la fièvre de l'arabica. Ca finit debout sur le lit possédé par le cha-cha-cha. Malheur à celui qui la nuit est poursuivi par un kaoua !  

 

(refrain)
Caféine
Moulu, moulu, moulu, moulu, moulu, moulu
Petit moka tu m'as moulu
Moulu, moulu, moulu, moulu, moulu, moulu
Petit moka tu m'as moulu
Je suis moulu je suis foutu.

Au moment pile où je m'endors je finis par me réveiller ! Aaaah, zbaïm !

 

 

Primitif

 

Gotainer - Primitif- Le carnet de Jimidi

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