e programme, j'aime bien vous le donner un peu à l'avance ici, mais c'est peut-être moins pour vous que pour moi. Comme ça, je me sens un peu obligé par ce pense-bête... Alors, qu'est ce qui s'annonce ?

• Dans la série « Tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur les nouvelles du recueil « Routes enlacées » mais que vous saurez quand même » on aura prochainement « Ganymède cantonnier », une pure escroquerie, vu qu'il s'agit d'un extrait d'un mien roman qui n'a pas eu le bonheur de l’édition. 
  

• Comme ici, c'est un peu la fête des voisins, je ne devrais pas tarder à vous présenter le carnet de mon excellent confrère Jean Horvais, ce qui me permettra de vous dire tout le bien que je pense de son oeuvre et de lui. De plus, comme il prend un poste à l'université de Montréal cet été, l'idée d'une connexion entre lui et, hop, au hasard, Paul Laurendeau, me sourit assez.

• Quand je l'aurai fini et si le modèle en autorise l'exposition, on aura aussi le portrait d'Elsa façon Warhol. Pas de délais annoncé. Autant les deux de Perrut ont été bouclés en deux coups de cuillère à pot, celui de Lou en à peine plus d'efforts – vous le verrez prochainement chez lui – autant celui d'Elsa résiste. Je sais pourquoi, et elle n'y est pour rien : je veux trop bien faire.

• Il est possible enfin que je publie ici le discours de Grégoire Lacroix à l’Académie Alphonse Allais, à la présidence de laquelle il postulait. Pour une fois que je pourrai affirmer sans mentir avoir rencontré en personne le Président ! Non parce que jusque là, le plus haut que j’ai fait, c’était François Fillion quand il était ministre de l’éducation nationale, à l’occasion de sa visite de notre classe relais. Tiens ? C’est un souvenir que j’ai en commun avec Jean Horvais.

• Sinon, je comptais vous refaire le coup du « Pas plus d’un tour dans mon sac » en passant de nouveau mon trousseau de clés au scanner puis commenter quelles portes elles ouvrent, ce dont tout le monde se fout éperdument, mais on sait bien que ce n’est pas un critère déterminant ici.

• On aura peut-être encore des oeuvres esquintées d’erreurs à trouver, mais je ne garantie rien, vu que je n’ai pas d’idée. J’ai eu un vague espoir en retrouvant deux albums de MC. Escher, mais finalement bof. Attends, bouge pas, j’ouvre mon « L’aventure de l’art au XXe siècle »... Ah ben oui, tiens ? Le Douanier Rousseau, ça te dirait ?

râce à Moebius (du moins à son décès), les chiffres de cet ici-carnet se sont un peu envolés au mois de mars, la page consacrée à ce très grand talent du dessin ayant été consultée à tire-larigot. Quatre cent visiteurs en moyenne consultent ici pas loin de mille pages par jour, selon les chiffres de mon hébergeur. La vache de ce matin était très belle.

1017. C'est le nombre de pages de cet ici-carnet consultées hier. Ce chiffre ne résulte pas d'une « flambée », à laquelle on assiste parfois, quand un « gros » blog publie un lien vers nous, les petits, ce qui nous vaut parfois de voir nos stats se hérisser d'un pic vertigineux, en général suivi d'une redescende rapide vers nos collines vallonnées habituelles. Non, la moyenne des pages vues ici chaque jour se situe entre sept et huit cent en janvier, en augmentation régulière depuis. On est donc au-dessus, mais dans des proportions laissant à penser que ça pourrait se maintenir.

C'est un chiffre qui fait plaisir – ça fait toujours plaisir d'être lu – mais comme rappelé dans d'autres billets abordant cette vaste fumisterie que sont les stats des blogs, bon chiffre un jour ne veut pas dire bons chiffres toujours et on chercherait en vain un rapport direct entre la qualité de publication et la quantité de consultation. D'ailleurs pour dire le fond de ma pensée, je ne suis pas loin de croire que les stats des carnets sont plutôt indexées sur la météo. Ben oui : plus il fait moche, plus tu passes de temps à l'ordi.

Dans ces mille pages consultées, on trouve bien sûr le quarté de tête : Carelman, Walpoth, Hutte finale, Quatrième taupe. Mais ce qui est nouveau d'hier et qui explique peut-être cette euphorie de la courbe, c'est le nombre inhabituel de consultation de mes « albums », autrement dit, les boites à chaussures dans lesquelles je range ici les images ayant servi mois par mois à illustrer mes articles. Sept albums totalisent 58 visites et comme ils rassemblent 665 images, c'est vrai que même leur consultation partielle peut vite faire du chiffre. Tu t'ennuyais hier, au point de ne même pas avoir envie de lire, ou quoi ? Ou alors, oui, tu cherchais une image précise, que tu te rappelles avoir vue ici, mais tu ne sait plus où ? Mais faut demander !

u viens principalement de chez Google en ayant tapé « Le carnet de Jimidi » comme requête. Il faut donc croire que tu ne sais pas t'abonner à un flux RSS (comme moi), ou que tu as souvent la flemme d'ouvrir ton propre carnet pour cliquer dans la liste de liens (comme moi), ou que tu n'es pas toujours sur ton propre ordinateur (comme moi).

Mais tu viens également de chez Google à la suite d'autres requêtes, au premier rang desquelles ta curiosité pour les objets introuvables de Jacques Carelman, la couleur taupe, l'architecture ronde et, nouveauté bien compréhensible du mois, les cartes de vœux 2012.

Sinon, tu fais parti de cette poignée de lecteurs fidèles, que je soupçonne de venir quasi tous les jours et que je finis par bien connaître : Jean-Marc LaFrenière, Ysengrimus, Elsa, Laure, Tonton, ces cinq là me rendent visite à partir de chez eux, mais je sais également qu'Appas me lis régulièrement (à des heures inavouables parfois), comme Jo, Christian, Brigitte, Cat, Michèle, Aline, Alphonse, sans oublier toi, toi et même toi.

Tu viens aussi un peu de Facebook, mais comme je n'y publie pas systématiquement tous mes articles, ça reste une source modeste de revenants, comme d'ailleurs la communauté « Les cafards », sur laquelle je ne publie que des horreurs à prétentions humoristiques, puisqu'il me semble que c'est leur ligne éditoriale. Pas encore compris à quoi pouvait bien servir les communautés, ni en général, ni celle-là en particulier. 147 blogs y participent, si bien que des dizaines d'articles l'alimentent chaque jour. Qui peut lire tout cet embouteillage ?

Cette période de l'année se prêtant aux bonne résolutions, je compte bien poursuivre d'alimenter cet ici-carnet avec :

Des bons gros articles sur des artistes. Ceux là alimentent un bien sympathique flux de visites, peu abondant, mais constant. Je suis toujours content de voir que certains de ces articles bénéficient d'un lien dans d'autres, sur le mode « si vous voulez en savoir plus, allez sur le carnet de Jimidi ». Tu dis ? C'est parce que ça me flatte ? Tout à fait. Et comme en la matière je sais ne pas toujours pouvoir compter sur toi...

De bonnes grosses images. Alors là, n'ayons pas peur de donner une fois encore dans la veulerie, mais comme j'en ai souvent marre de ne trouver que des illustrations minuscules et que je soupçonne Google de référencer de préférence les « grosses » images, hop, je n'hésite pas à gonfler tout ce que je trouve avec Photoshop pour arriver à une taille d'au moins 1200px dans une dimension. Du coup, on peut tomber ici sur des images prises par d'autres, que parfois je ne cite même pas. Je sais, c'est mal.

De bonnes petites lettrines insidieusement répétées. Car oui, je me suis aperçu qu'à force de commencer mes articles par des lettrines, souvent originales, ça y est, tu ne peux plus ouvrir une page de lettrine dans Google image sans tomber sur trois ou quatre des miennes, perdues dans une marée moyenâgeuse, mais qui me valent quand même d'être visité.

Du n'importe quoi. Tu sais, les articles sur La Boîte à Pizza, les gadgets, les objets du quotidien, le Schmilblick, ben ça ne rapporte rien, en terme de visite. Mais on s'en fout, parce que ceux là tout particulièrement, je me marre en les écrivant.

Que retenir des 38 articles parus ce mois ?

• La petite bibliothèque ronde de Clamart. Elle est belle du début à la fin.

• Signé Chanel et tout particulièrement la passementière, Mme Pouzieux.

• Les cases en terre crue du Burkina Faso

• Concours photo « Un monde en mouvement »

• Al Berto : Salsugem

Tu vois autre chose ?

armi les questions dont je n’aurai jamais la réponse, comme « Y’a-t-il une pizzeria après la mort ? » ou « Comment peut-on dépenser toujours plus alors qu’à les entendre, tout est toujours moins cher dans les hypermarchés ? » il y en a une qui découle de la lecture des chiffres de fréquentation de ce carnet : qu'est ce que tu fous ici ? Si je comprends bien, la plupart d’entre toi va directement sur la page d’accueil, où tu trouves les dix derniers articles mis en ligne. Rien n’indique que tu pousses le bouchon plus loin. Les autres, ceux qui arrivent ici par inadvertance à la suite d’un dérapage malencontreux dans Google, atterrissent sur un article, mais rien n’indique là non plus qu’il aillent fouiller un peu plus avant dans les trésors féeriques que recèle à profusion ce carnet grandiose et qui ne demanderaient pourtant qu’à briller sous leurs yeux émerveillés. Promis, lundi, j’arrête le superlatif. En revanche, on sait où tu t’es principalement égaré ailleurs que sur la page d’accueil. Il se trouve que pour les dernier trente jours, la liste de ces endroits où tu traînes est principalement formée de noms et qu’ils me semblent baliser un parcours plutôt sympa, avec juste ce qu’il faut de loufoquerie et d’art pour occuper utilement le temps qui te sépare encore du moment où il faudra bien aller aux courses.

Yves Landes

Carelman

cal lane

Bruno Walpoth

Calvin et Hobbes

Jean-Claude Chaillou

Roberto Bernardi

Philippe Cognée