a des petites choses, comme ça, qui font douter de la crédibilité d’un journal, et plus généralement de ce qu’on nous donne ça et là pour sûr et certain... Cette fois, ça se passe à la page 82 du journal « Comment ça marche » N°27 daté de septembre 2012. On est dans la rubrique « Posez votre question idiote, on vous répondra des conneries ». Question : D'où provient la poussière et comment arrive-t-elle à se glisser sous les meubles ?
Réponse signée Kamil FADEL Responsable de l'Unité Physique au Palais de la découverte, qui ne devrait pas laisser si souvent les clés aux stagiaires : À la maison, la poussière provient essentiellement de la perte des couches superficielles de notre peau, c'est-à-dire de la desquamation. C'est cette peau morte qui s'accumule dans la maison, surtout dans la chambre à coucher car on y dort et de ce fait on frotte contre les draps ce qui favorise la desquamation. Une fois cette poussière de peau morte par terre, les mouvements de va-et-vient la chassent, si bien qu'elle se retrouve sous les meubles et surtout sous le lit où elle s'accumule.
Ben dis donc ! Ici, on doit avoir au plumard des va-et-vient qui desquament à mort, parce que de la poussière, ce n’est pas ce qui manque. Non mais sérieusement, n’importe qui ayant balayé chez lui au moins une fois dans sa vie - ça ne semble pas être le cas de Kamil - sait que la poussière domestique est constituée de bourre de tissu, auquel il faut ajouter en proportion variable, selon la taille et la composition du troupeau, des poils d’animaux domestique - monsieur n’est pas le dernier à en perdre - des trucs arrivés par les fenêtres ouvertes : fibres végétales et pollens et tout ce qui peut tomber dans les allers-retours entre le frigo, l’ordi et/ou la télé. Pour preuve, je n’en veux que l’échantillon prélevé sans même bouger de mon fauteuil et scanné pour donner l’image illustrant cet article. Tu n’y trouveras pas de restes du repas d’hier soir : on était à la pizzeria des enfants.
La canicule ne déplaît pas à tout le monde. Tiens, par exemple : certaines de mes plantes vertes se sentent enfin à la maison comme chez elles. C’est tout particulièrement vrai du Monstera, (monstera deliciosa, ou faux philodendron) qui nous sort des feuilles de 60x50cm. La dernière, en vert clair sur la photo, promet d’être encore plus grande. Je l’ai de très longue date, cette plante. Plusieurs dizaines d’années, mais elle a cette politesse de perdre quasi autant de feuilles qu’elle n’en produit de nouvelles, en se tassant sur elle-même au fur et à mesure, si bien que je lui ai toujours connu son apparence actuelle, assez imposante quand même.
Non, mais moi, tu me connais : je suis totalement dans le siècle, nourri aux nouvelles technologies. Le HTML est ma deuxième langue maternelle. Je n’écris plus rien à la main, jamais, même pas ma liste de courses. Je passe plus de temps sur mon carnet en ligne qu’au bureau. Je mourrai d’une coupure réseau, devant l’écran où s’affichera un dernier mlsdkjfmlh d’agonie. Tu dis ? Qu’est ce que c’est que ce brouillon qu’on a trouvé à côté de mon ordi ? Aucune idée. D’ailleurs ces taches n’ont pu être faites que par du liquide renversé et tu penses bien que je ne suis pas assez fou pour boire du thé dans des tasses trop pleines posées juste à côté de l’ordi !
Les chats peut-être ?
* Qui d'entre toi trouvera d'où vient cette citation ?
ier soir, on a mangé au Coin de Table avec Edwige, son mari et ma dulcinée hallucinée. Edwige est auteur jeunesse et elle me fait l’amitié depuis quelques temps de me donner à lire, pour avis, les textes de ses albums. On avait pris ce rendez-vous de longue date, mais du coup c’était aussi l’occasion de fêter la signature de son contrat avec un éditeur Tunisien rencontré au salon du livre, pour rien moins que 16 albums, qui devraient sortir dans les mois qui viennent.
Très bonne soirée, avec au menu, outre les conversations, pizzas (la catalane reste inégalée) et Leffe pour faire glisser, puis cognac et limoncello offert par le patron. La cuillère en bois qu’Anne a plantée dans l’oreille n’est pas une cuillère en bois, mais la fleur un peu refermée d’un hibiscus orange acheté peu avant, pour remplacer mon hibiscus orange, décédé dans des circonstances restées inexpliquées. La population d’hibiscus a beaucoup augmenté ces derniers temps ici, puisque Anne m’en a offert deux, un bicolore et un orange pâle, avec moult autres plantes rapportées de son séjour chez sa soeur fleuriste, qu’elle est allé aider pour la fête des mères : cactus tourmenté, plante gobe mouche, camélia...
Perso, j’ai même failli craquer pour un hibiscus JAUNE à Jardiland. Oui, mais il était d’un beau jaune. J’aimerai bien aussi en avoir un blanc ; également des rouges profonds et bref, je les voudrais tous.
Cette rencontre concluait agréablement une très bonne journée, consacrée entre autres à la tonte du jardin de Séverine et Béryl au rotofil (j’adore), à une séance de bibliothèque de rue prolongée au delà de l’horaire, parce qu’on était bien dehors au soleil et que les gamins étaient à fond dans l’activité proposée, à getter en priant qu’il ne sonne pas, le téléphone de permanence, heureusement muet jusque là, à se prendre des trombes d’eau sur l’interminable trajet choisi en dépit du bon sens par le GPS à qui on avait demandé de tailler court plutôt que rapide - mauvais choix. Dimanche, je boucle les trucs en retard au boulot et lundi je suis en vacances !
l ne t’auras pas échappé que ces crassulas sont de deux variétés différentes. L’une aux feuilles en queue de castor, l’autre portant des haricots verts. J’aime bien leur côté « mini arbre ». C’est d’ailleurs les seules plantes ressemblant vaguement à des bonzaïs qu’il m’ait été donné de voir prospérer ici. Les vrais demandent trop de soin. Les crassulas, aucun. Celle de gauche revient de loin. À la suite d’un traitement contre les cochenilles farineuses (saloperie !) dont elle a failli mourir guérie, elle a perdu quasi toutes ses feuilles. Je les ai repiquées. Toutes n’ont pas donné quelque chose, mais à présent, comment dire ? je peux offrir des crassulas. Celle aux haricots verts est un cadeau. Nous l’offrîmes à Coline et Quentin, pour leur crémaillère de Lyon, je crois, mais comme ils ne se voyaient pas la déménager dans les îles, faut dire que l’intéressée était déjà assez imposante à l’époque, ils me l’ont confiée contre bon soins. Elle ne bougera plus. Ou alors par transporteur spécial. Non parce que là, je l’ai rempotée dans ce joli pot méditerranéen acheté tout exprès pour faire enrager Mélanie, qui ne jure que par les cache-pots, et l’ensemble doit peser à peine moins lourd que le JT de TF1.
ui, ben hein : on accueille les locataires qu’on peut ! En ce moment, c’est Kris et Athéna, sa petite minette. Je te dis pas les rounds d’observation et les tentatives d’intimidation entre elle et les quatre autres... Ça grogne, ça couine, ça râle, ça rauque, ça crache, ça feule. Mais bon, les distances réglementaires ont tendance à diminuer.
ier, suivant une tradition immémoriale établie depuis le mois dernier (ben quoi ? Les traditions, même séculaires, ont toutes un début. Souvent un mardi...) nous sommes allé manger au « Coin de table », nous mêlant incognito à la foule innombrable ayant réservé des semaines à l’avance afin de déguster les meilleures pizzas de la galaxie. Ayant garé le vaisseau-mère Enterprise dans une rue voisine...
Non, en fait, quand on est arrivé, y’avait personne. Mais au fil de la soirée, ça c’est méchamment peuplé. Séverine était venue en renfort, pour ne pas laisser Béryl seul, ce qui nous a valu de la découvrir en serveuse. Oui, bon, c’est pas son métier. À la base, elle est assistante sociale. J’avoue, j’avoue, ça m’a fait beaucoup rire de la voir dans un rôle qu’elle n’a guère eu l’occasion de répéter. Mais tout s’est très bien passé. Elle assure !
Perso, j’avais pris une pizza chasseur, très bonne, qui s’est révélée être le double maléfique d’une pizza végétarienne : jambon cuit, jambon cru, lardons. Pas du tout casher, encore moins halal, mais je n’en ai pas laissé une miette.
aques, ce n’était pas seulement la chasse aux oeufs dans le jardin des Dut’s, mais également des séances de peinture d’oeufs avec les enfants. En voici quelques uns, parmi ceux qui ont survécus. Oui, parce qu’on les peignait crus et certains ont fini par se fendiller et... Comment dire ? Je ne serais pas surpris d’apprendre que l’oeuf pourri figure dans les traités internationaux au chapitre des armes bactériologiques formellement interdites. Tu dis ? Avec les os de lapin glougloutant dans la javel ? C’est possible.