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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 16:57

 

 

Lettrine--C-arial-violence--Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

est fou ça ! Je reçois aujourd’hui deux témoignages, différents, ayant trait à des violences exercées sur le Net par des internautes sur d’autres, ou plutôt par un internaute sur un autre, car la violence sur la toile a de nombreux points communs avec celles qui opposent parfois deux automobilistes : ils se mettent sur la gueule et tout le monde s’en fout. L’autre point commun, aussi fascinant qu’inquiétant, c’est de constater qu’à bord de leur voiture ou de leur ordi, les gens, vous, moi, tout le monde, peut manifester des comportements tout à fait inhabituels, dont personne ne les aurait pensé capable. Ça marche dans les deux sens, c’est à dire que vous, moi, tout le monde peut se retrouver soit bourreau, soit victime et se demander sans comprendre ce qui lui arrive. D’ailleurs non. Seule la victime se demande ce qui lui arrive, le bourreau, lui, par définition, est sûr de son bon droit. Il ne harcèle pas, il me menace pas, il n’insulte pas, il ne censure pas : il répare l’injustice qui lui a été faite, dont le prix sera rien moins que l'annihilation totale de sa victime, tous les moyens étant alors bons, et justes.

 

Perso, la dernière fois, c’était  à l’occasion d’un jeu littéraire sur un blog que je n’ai plus envie de citer - manquerait plus que ça - Le principe du jeu était assez simple : les animatrice du blog mettaient en ligne une photo et les internautes étaient invités à écrire à partir d’elle, les deux animatrice se chargeant ensuite d’en assurer la publication sur leur blog.  J’écris un premier texte sur une première photo, mon texte parait, pas de problème. J’écris un deuxième texte sur une deuxième photo, mon texte parait, pas de problème. Puis la date limite de ce dernier jeu ayant été atteinte, les organisatrices publient la liste des auteurs ayant participé, dans laquelle, tiens ? je ne figure pas. Puis je m’aperçois que mes deux textes ont été virés. J’essaye de joindre les animatrices sur le carnet lui-même, pour savoir ce qui se passe : pas de réponse. Par courriel : pas de réponse non plus.

 

Je n’ai aucune raison de douter, a priori, des qualités humaines des deux animatrices concernées. D’ailleurs, lancer de façon désintéressée un jeu littéraire laisse penser qu’il s’agit de personnes comme vous et moi, c’est à dire très bien. Elles se sont néanmoins conduites de façon parfaitement dégueulasse.

 

On se sent très seul dans ces situations. Pour essayer de ne pas le rester tout à fait, j’ai bien sûr parlé de cette censure sur mon blog de l’époque - j’en profite pour remercier une nouvelle fois ceux et celles qui m’ont témoigné alors un peu de sympathie - mais profitant de ce que la liste des auteurs ayant participé au jeu était publiée, donc publique (quoiqu’incomplête, on l’aura compris) j’ai entrepris de leur écrire à tous un petit mot, par la voie d’un commentaire sur leur carnet.

 

Passionnante expérience ! Je crois bien que c’est à cette occasion que j’ai fait connaissance avec Br’1 et ses chroniques toulousaines, ce qui tendrait à prouver qu’ « À quelque chose, malheur est bon. » Mais c’est l’exception. Témoignant de la violence qui m’avait été faite, en termes mesurés - il s’agissait avant tout d’informer - je vous dis pas ce que j’ai ramassé en retour ! D’ailleurs si, je vais vous le dire.

 

J’ai eu de l’indifférence polie sur le mode : Oui, bon, mais en fait, on s’en fout. J’ai eu de l’indifférence agressive, sur le mode : Fous moi la paix, j’ai déjà assez à faire avec mes propres emmerdes. J’ai eu pas mal de suspicion, sur le mode : Y’a pas de fumée sans feu. Mais le plus étonnant - je n’en reviens toujours pas - ça aura été pour moi de constater qu’une internaute, même pas l’une des deux animatrices du site, me suivait à la trace de blog en blog pour doubler mon commentaire d’un des siens sur le mode « N’écoutez pas ce connard, tout ce qui l’intéresse, c’est de faire du mal. » Je ne lui en veut pas, elle et moi sommes passés à autre chose. C’est juste pour illustrer cette idée que la violence, froissement d’aile ou d’égo, fait sortir les gens d’eux-mêmes affublés d’un masque grimaçant, toutes griffes dehors et la batte à la main, au point que personne ne les reconnaît plus, même pas eux.

 

Que faire ? Aucune idée. On voit bien qu’il faudrait pouvoir pardonner, mais cette violence perverse laisse le bourreau persuadé que ce serait à sa victime de lui demander pardon. Faire appel à un tiers ? Encore faudrait-il en trouver un dans la débandade générale, et que sa médiation soit acceptée par les deux parties. Reste à s’indigner, à manifester son désaccord au bourreau et sa solidarité à la victime. Ce n’est pas grand-chose, mais quoi d’autres ?

 

7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 07:04

 

Christian Séguié - Pêchers 1Christian Séguié - Pêchers & herbe

 

Souvent la nature nous offre des spectacles de toute beauté. Tout sépare ces deux séries de photos et pourtant, elles se ressemblent : elles nous rassemblent devant le même émerveillement. Les unes sont de Christian Séguié et nous rappellent opportunément qu’une bonne photo, ce n’est pas seulement un beau sujet, c’est aussi un bon oeil. Les autres ont été priseS il y a quelques jours par les enfants au sommet du Chachani, le plus haut des volcans des environs d’Arequipa, à 6075 m.

 

 

Chachani 1

Chachani 2

2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 11:10

 

Montgolfiades de Belleville sur Saône - Le carnet-copie-1

 

C’est comme ça, perso, tout ce qui vole, je suis client. Tu dis ? Y compris les gamins qui chourent dans les magasins ? Oui. Quoiqu’en l’occurrence, ce soient plutôt eux mes clients. Bref, bien que rien de ressemble plus à une photo de montgolfière qu’une autre photo de montgolfière, je suis fi... hûm ! je suis content de vous montrer celles prises samedi aux Mongolfiades de Belleville sur Saône. C’est pas loin de chez moi. Certes, le moment idéal pour les voir décoller, ça aurait été  le dimanche matin à 7 heures. J’étais réveillé, mais j’ai eu un peu la flemme. Je les ai quand même vues au loin, de ma fenêtre. Il y en avait vingt et une en vol. J’adore ça ! Samedi soir, la météo était idéale (pour les photographes) et voir ces grosses baleines se gonfler puis décoller est toujours aussi excitant.

 

Montgolfiades de Belleville sur Saône - Le carnet-copie-2

 

Montgolfiades de Belleville sur Saône - Le carnet-copie-4

 

Montgolfiades de Belleville sur Saône - Le carnet-copie-5

 

Montgolfiades de Belleville sur Saône - Le carnet-copie-6

 

Montgolfiades de Belleville sur Saône - Le carnet-copie-7

30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:34

 

Le bagad de Lann Bihouë- Le canet de Jimidi

 

 

Tu la voyais pas comme ça ta vie ; pas d'attaché-case quand tu étais petit. Ton corps enfermé, costume crétin, tu n'imaginais pas. Je sais bien. Moi aussi, j'en ai rêvé des rêves. Tant pis ! Tu la voyais grande et c'est une toute petite vie. Tu la voyais pas comme ça, l'histoire : toi, tu étais tempête et rocher noir. Mais qui t'a cassé ta boule de cristal, cassé tes envies, rendu banal ? Tu es moche en moustache, en laides sandales. Tu es cloche en bancal, petit caporal de centre commercial. Tu la voyais pas comme ça frérot ; doucement ta vie t'as mis K.-O. T'avais huit ans quand tu tt voyais (et ce rêve-là on l'a tous fait) : dentelles, premières et premier chapeau... C'est pas toi qui y es, c'est pas toi qu'es beau. Tambour binaire et premiers sabots : c'est pas toi qui y es, c'est pas toi qu'es beau. Dansant, Quimper ou Landerneau : c'est pas toi qui y es, c'est pas toi qu'es beau. Soufflant tonnerre dans du roseau : c'est pas toi qui y es dans le bagad de Lann Bihouë. Tu la voyais pas comme ça ta vie : tapioca, potage et salsifis. On va tous pareils, moyen, moyen... La grande aventure, tintin ! Moi aussi, j'en ai rêvé des cornemuses. Terminé, maintenant. Dis-moi qu'est-ce qui t'amuse ? Tu la voyais pas ici, l'histoire. Tu l'aurais bien faite au bout de la Loire, mais qui t'a rangé à plat dans ce tiroir, comme un espadon dans une baignoire ? T'es moche en week-end. Tes mioches qui traînent... Loupé capitaine ! Bateau de semaine d'une drôle de fête foraine.

 

Alain Souchon - 1978 (Toto, trente ans, rien que du malheur)

 

30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 09:48

Vitrail d'abattants de Wc - Le carnet de Jimidi

 

 

 

Lettrine (A ourgang vitrail )- le carnet de Jimidiyant presque deux heures à perdre après avoir accompagné un stagiaire au CFA du Bâtiment pour qu’il passe des tests, je suis allé me promener au Castorama tout proche. Peut-être te souviens-tu de ma précédente visite, virtuelle ? Celle d’hier était bien réelle. Il y a longtemps que je n’était pas entré dans un lieu de culte. Comme dans beaucoup d’autres religions, l’adoration de la divinité passe ici par celle d’objets chargés de notre dévotion et par certains cultes mineurs, reposant peut-être sur l’idée que le Très-Haut étant débordé, il vaut mieux s’adresser sa secrétaire. On trouve donc à Castorama Dardilly - cette cathédrale consacrée au bien-être domestique - tout un ensemble de chapelles tenues par des diacres aux couleurs du magasin, prêts à vous guider dans votre quête spirituelle d’un nouvel intérieur.

 

En entrant à droite, par exemple, tu trouveras la chapelle dédiée aux rites de purification, dans laquelle j’ai retrouvé avec bonheur et en vrai les accessoires de salle de bain de ma précédente chronique. Le culte rendu dans cette chapelle-là doit jouir d’une faveur très particulière chez les fidèles puisque j’ai compté quatre vingt dix sept abattants de chiottes différents, exposés comme autant d’ex-voto.

 

Dans la lumière venue d’en haut, tout incite au recueillement et les fidèles taraudés par l’embarras du choix ne sont dérangés dans leur longue méditation que par l’intervention souriante d’un membre du clergé « Je peux vous aider ? » et par la voix de l’officiant, diffusée par des hauts parleurs invisibles, invitant à la cérémonie en cours - il s’agissait à ce moment là d’une démonstration de barbecues - et par les prières urgentes : « Les collaborateurs disponibles doivent se réunir pour le brief » ou « Un vendeur est attendu aux papiers peints. »

 

J’ai quitté les lieux par la sortie sans rachat.

 

27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 21:03

 

  Orion et Violaine en touristes

 

  Lettrine--i-Rockwel-geographie--Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

l y a une tradition familiale des voyages un peu extrêmes, une fois dans sa vie. J’aimerais pouvoir dire que je l’ai inaugurée, en parcourant le Pérou pendant deux mois, seul, quand j’avais quinze ans*, mais se serait oublier ce que racontait mon grand-père, et ne pas compter les quatre pèlerinages de mon père à Saint Jacques de Compostelle. Tiens, ça commence à fleurer bon l’inventaire. Rajoutons le voyage de Béryl en Angleterre, il en parle encore comme d’une épreuve après laquelle, il ne peut plus rien lui arriver. Ma traversée de Lyon jusqu’à San Sebastian (Espagne) en vélo, ça compte ? Et ma descente du Lot en radeau ? Et la fugue de Christian, de Audun le Tiche (Moselle) à Lyon en stop ? Bref, mon petit dernier Orion et sa chérie Violaine sont au Pérou depuis le 9 janvier. Après être descendu par l’Amazone jusqu’à Iquitos en radeau, qu’ils ont construit avec des potes, ils semblent qu’ils soient maintenant en treck à plus de quatre mille dans la Cordillère blanche. Tout va bien. C’est du moins ce que je me dis en regardant leurs photos sur Facebook. Vous avez vu ? Y’a des vaches ! Braves petits.

 

  Orion et Violaine en montagne 1 copie

 

 Mon Nini en montagne au Pérou

 

Orion en aventurier sur l'Amazone

 

 

Orion et Violaine en montagne 2 copie

 

 

 

Cf. Scribulations N°2 « Mon unique voyage ». Bien fait, tu n’avais qu’à l’acheter. Non, y’en a plus. Va falloir attendre la compile.

 

27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 18:15

 Comme-un-petit-coquelicot-Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

 

 

Il faut bien se rendre à l’évidence : j’ai un lectorat de vieux. Oh, tu peux protester et froncer les sourcils au risque de ruiner ton dernier lifting, les faits sont là : vous êtes en moyenne très au-dessus de la limitation de vitesse en ville. À vous tous, vos âges cumulés feraient paraître n’importe quel brontosaure frais comme un perdreau de l’année. Tu dis ? Mais ma pauvre chérie (de Tours) tes vingt-cinq ans virtuels n’y changeront rien, c’est beaucoup trop tard. Lou n’a plus d’âge. On est obligé de le dater au carbone 14 pour retrouver le jour de son anniversaire. JML pareil : il accumulé tellement de printemps qu’on va pouvoir passer directement au sonotone. Lise était déjà en fauteuil roulant sur le Mayflower. Canelle en est à sa deuxième vie au moins. Jo a beau prendre l’avion pour s’éloigner de la tombe, ça ne trompe personne. Moi ? Mais moi je suis déjà moitié fossilisé. D’ailleurs il n’y a qu’un vieux comme moi pour croire que les blogs sont un truc de jeune. J’ai exactement le même nombre d'années qu’avait mon arrière grand-père au même âge, c’est te dire ! Mais comme tout ça ne m’empêchera pas de vous caresser dans le sens du poil, fut-il gris et clairsemé, je vous met en ligne la chanson « Comme un p’ti coquelicot » écrite par Raymond Asso, mise en musique par Claude Valéry, chantée par Mouloudji, qui présente cette particularité assez rare, me semble-t-il, d’être dialoguée. Attention, c’est une version pour vieux où les élisions genre langage parlé, donc djeune, ont été virées. Non, il n’y a pas de numéro d’appel pour voter pour Mouloud afin qu’il reste pour le prochain direct de X-factor. Mouloud gît, depuis 1994.

 

— Le myosotis et puis la rose, ce sont des fleurs qui disent quelque chose. Mais pour aimer les coquelicots et n'aimer que ça : faut être idiot !

— Tu as peut-être raison, oui mais voilà : quand je t’aurais dit, tu comprendras. La première fois que je l'ai vue, elle dormait à moitié nue, dans la lumière de l'été, au beau milieu d'un champ de blé, et,  sous le corsage blanc, là où battait son coeur, le soleil, gentiment, faisait vivre une fleur. Comme un petit coquelicot, mon âme, comme un petit coquelicot.

— C'est très curieux comme tes yeux brillent en te rappelant la jolie fille. Ils brillent si fort que c’est un peu trop pour expliquer les coquelicots...  

— Tu as peut-être raison, seulement voilà : Quand je l'ai prise dans mes bras, elle m'a donné son beau sourire, et puis après, sans rien nous dire, dans la lumière de l'été, on s'est aimé. On s'est aimé !  Et j'ai tant appuyé mes lèvres sur son coeur, qu'à la place du baiser, il y avait comme une fleur. Comme un petit coquelicot mon âme, comme un petit coquelicot.

— Ce n'est rien d'autre qu'une aventure, ta petite histoire et je te jure qu'elle ne mérite pas un sanglot, ni cette passion des coquelicots !  

— Attends la fin, tu comprendras ! Un autre l'aimait, qu'elle n'aimait pas et le lendemain, quand je l'ai revue, elle dormait à moitié nue dans la lumière de l'été, au beau milieu du champ de blé. Mais sur le corsage blanc, juste à la place du coeur, il y avait trois gouttes de sang qui faisaient comme une fleur. Comme un petit coquelicot, mon âme, un tout petit coquelicot.

 

26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 18:55

 

 Pedro Campos 1 - Peintre photo réaliste - Le carnet de Jim

 

Suivre la pente des peintres photoréalistes, perso, je veux bien, mais ils pullulent. C’en est presque inquiétant. Pire : je commence à leur trouver un intérêt artistique au-delà de la simple surprise créée par l’illusion d’optique. Tiens, regarde, Pedro Campos par exemple. Son travail semble emprunter les passages obligés de ses prédécesseurs : fruits et légumes pétant de santé,  verrerie astiquée à la peau de chamois, objets manufacturés sortant de l’usine. On attendrait presque avec impatience le premier peintre photoréaliste osant la poussière et les tâches de gras. Pas de poussière ni de tâche de gras chez Pedro Campos - comme avec Roberto Bernardi, dont la vaisselle, même dans l’évier, paraissait aseptisée - on reste dans le propret, mais à bien y regarder, je trouve assez touchant son traitement des sacs plastiques et de l’alu ménager. On trouve chez Pedro Campos, sans chercher bien loin, des sources d’inspiration quotidiennes, voire familières. Chez lui, pas de vastes paysages, mais pas de scènes urbaines non plus, juste quelques objets assemblés comme à portée de main. On est pas encore dans le chiffon à poussière et la balayette de chiotte, mais on se rapproche du quotidien en s’éloignant, me semble-t-il, de la seule mise en scène d’objets rassemblés pour briller sous nos yeux émerveillés. Il y a un autre élément finalement assez étrange chez Pedro Campos, du moins pour moi, c’est son jeune âge. Il ne fait pas parti de la génération « historique » des peintres photoréalistes des années 70 et 80, mais de celle d’après. J’aimerais beaucoup lui demander ce qu’il pense de ses prédécesseurs et ce qu’il investi, à son tour, dans ce travail spectaculaire, certes, mais pas franchement nouveau. Si vous le croisez...  

 

Pedro Campos est né à Madrid en 1966, il est diplômé en 1988 de l’École officielle de conservation et de restauration des oeuvres d’art de Madrid. Jusqu’en 1998, il restaure des peintures dans toute l’Espagne et travaille comme illustrateur pour différentes agences publicitaires. Actuellement, il vit et travaille à Madrid, où il se voue exclusivement à la peinture photoréaliste à l’huile sur toile. (D’après artelibre.net)

 

 

Pedro Campos - Peintre photoréaliste - assemblage de quatr

 

 

Les illustrations sont tirées du site de Pedro Campos (en espérant que le lien fonctionne, cette fois...) 


Dans le genre photoréaliste, voir aussi Roberto Bernardi

 

 

26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 18:21

 

 

À dire vrai, je réalise en rédigeant ce billet, que même si je suis plutôt bon public (je crois) les occasions de me marrer franchement en lisant - je veux dire en lisant autre chose que mes propres conneries - sont finalement assez rares. Concernant la BD par exemple, j’ai en tête une certaine planche de Gaston Lagaffe (faudrait que je vous la retrouve), puis il y a cette BD de Titwane et, et, et... je crois bien que c’est tout. Je vous rassure : j’ai eu et j’aurai encore plein d’occasions de sourire, d’être amusé et de prendre plein de plaisirs différents en lisant, mais il semble que la bonne grosse hilarité soit finalement assez rare.

 

La deuxième bonne raison de faire figurer ici la BD de Titwane est que j’en ai marre de la chercher sur son carnet.

 

BDcachalot1-copie-1.jpg

25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 11:50

 

Michael Gregory - South Pass - 2009 - huile sur toile - 182

 Michael Gregory - Grangeville - 2009 - 44x89 inches - Le ca

 

Michael Gregory - Latah - 2002- huile sur bois - 101x72cm -

 

 

Lettrine (V ruach nancy hoffman) Le carnet de Jimidi

 

 

 

ous savez ce que c’est, une chose en entraînant une autre et le lundi de Pâques offrant gratis beaucoup d’heures creuses sous une mince couche de chocolat : on traîne, passant dans la galerie de Nancy Hoffman de Don Eddy à d’autres artistes bien intéressants eux aussi. Mode d’emploi : tu cliques sur le lien vers la galerie, puis directement sur « Artists » et dans la liste, sur les noms. Ça ouvre une page de présentation sur laquelle tu peux avantageusement cliquer sur « Recent works ». Là, tu fais défiler. Les repros sont hélas trop petites pour apprécier pleinement les oeuvres, mais rien ne t’empêche de les acheter pour les voir de plus près.

 

J’ai tout regardé, constatant au passage que soit Mme Nancy Hoffman (à supposer qu’elle existe en vrai) a des goût artistiques beaucoup plus éclectiques que le miens - il n’y a aucune vache - soit son catalogue témoigne tous azimuts de ce qui se vend en ce moment. J’ai tout particulièrement aimé les paysages de Michael Gregory, mais également ceux de Carlton Nell Jr. J’attire également ton attention sur les dessins de troncs d’arbre de Jim Sullivan et si tu n’as pas de conjonctivite en ce moment, sur les oeuvres de Joseph Raphael, cet artiste ayant un site qui explose bien les yeux.

 

 Joseph Raffael - Grace - 2007 - Le carnet de Jimidi

  Joseph Raffael - Spring Blossoming - 2010 - watercolor on p

 

 

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