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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 13:11

 

 

 

Marine-de-Jo---fevrier-2012---b---Le-carnet-de-Jimidi.jpg

Marine-de-Jo---fevrier-2012---a---Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

Lettrine--A-Johdpur---Le-carnet-de-Jimidi.jpgh parce que tu crois qu’il suffit d’aller chez Jo, piquer là bas deux trois photos et venir les coller ici ? Pas si simple. D’abord, Jo publie énormément de photos et, dans cette marée régulière là, on trouve beaucoup d’excellentes photos. Même restreintes à celles qui me tapent tout particulièrement dans l’oeil, il y en a encore trop pour les exposer toutes ici. La série dont j’ai extrait ces superbes images de littoral en comportait 47. Elle a été mise en ligne le 5 février, on est le 8, Jo a publié 117 nouvelles photos depuis. Tu mesures le problème ? Donc il faut choisir.

Dans la série du littoral (plage de l’Almanarre), j’ai mis une option sur cinq clichés, dont Jo m’a très gentiment transmis les fichiers « en grand ». Puis ayant déjà l’idée de les exposer par deux, j’en ai encore viré une, qui me semblait faire un peu double emploi. Puis il a fallu composer des paires, ce qui laissait encore quatre possibilités, puis déterminer celle qui irait à gauche et l’autre à droite, mais à ce stade, il n’y a plus que la subjectivité qui comptait. C’est elle qui m’a fait associer la première paire, qui me semble raconter une mini histoire : On arrive par le chemin bordé de barrières, qui semble monter, puis d’un coup, d’en haut, on découvre la mer. Pour la deuxième paire, il m’a semblé que les lignes de la première photo se prolongeaient mieux dans la seconde dans cet ordre là que dans l’ordre inverse. Pour l’effet d’ombrage, bah, j’en ai essayé plein et c’est celui-là qui me semblait rendre le mieux.

 

Reste à remercier Jo de son talent et de sa gentilesse. Vous pourrez admirer la série complète sur l’article « Alamanarre et salins des Pesquières enneigés » et, bien sûr, comme moi, retourner souvent sur le carnet de Jo admirer ses clichés et prendre une dose de bonne humeur. Ne loupez pas la série « Quand le froid se contemple ». Là aussi, il y a des trésors. 

6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 19:31

 

Les-freres-Bodgdanof----Le-carnet-de-Jimidi.jpg

 

 

Lettrine--E-Carl-Kleiner-.jpgngagé jusqu’au cou dans un de ces chantiers pharaonique dont j’ai le secret, destiné à étayer une intuition dont tout le monde se fout, mais sur laquelle je reviendrai, forcément, je suis en train de lire des blogs, un peu en diagonal, hélas, mais ça ne m’empêche pas de me régaler avec certains. C’est le cas pour Billet dur, sous-titré : Carrément méchant - La (mauvaise) humeur de Christophe Conte . Comme vous pourrez le constater la forme adoptée est d’une simplicité redoutable d’efficacité : la fausse correspondance. Autrement dit, chaque billet de ce blog commence par : « Cher(s)/chère(s) X et se termine par la formule « Je ne vous embrasse pas », le rédacteur renouvelant sans cesse ses raison de ne pas le faire. Celle qui clos l’article « Chers frères Bogdanof » m’a fait éclater de rire : « Je ne vous embrasse pas, vous me faites peur ! » Comme on le comprend.

5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 17:49

 

 

Ballade du 5 février 2012 - c

 

 

Lettrine (I Neige) Le carnet de Jimidil a fallu que je me pousse un peu dehors, mais comme souvent : c’est tellement plus facile de rester au chaud assis devant l’ordi ! Mais bon, le soleil aidant, j’ai cédé à l’appel du grand air et comme d’habitude, je ne l’ai pas regretté. L’air était vif certes, mais bien agréable aux poumons ;  la neige était présente mais pas au point de gêner la progression, au contraire, le gel et elle avaient plutôt tendance à solidariser les cailloux des chemins, qui d’habitude roulent un peu sous les pieds. Il m’a semblé que le vent était d’Est, ce qui n’arrive jamais. 

 

Ballade du 5 février 2012 - b

 

Ballade du 5 février 2012 - e

 

Ballade du 5 février 2012 - d

 

 


5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 13:46

 Table ronde à roulettes - Dervish - Roche-Bobois- Le carne

 

 

 

Lettrine (O table basse) Le carnet de Jimidiui, certes, elle est belle, et je veux bien admettre qu’elle ferait très bien dans l’igloo, mais je me demande quand même si c’est une bonne idée, ces trois roulettes... Ah moins que le propos du designer soit ironique ? Parce qu’en somme, tel quel, le seul mouvement qu’on puisse imaginer pour cette table, c’est qu’elle tourne sur elle-même non ? Ce serait donc un meuble à roulettes qui n’irait nulle part. Combien ? À partir de 1 120€ chez Roche-Bobobois ? Bon, ben c’est réglé.

 


5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 12:40

 

 

givre - Le carnet de Jimidi

 

 

Lettrine (V givré) Le carnet de JimidiENDREDI.

                 Vie thermométrique. Le froid alimente les caisses des marchands de moufles, les informations, les conversations. Celles-ci sont riches en données chiffrées. Plusieurs exemples aujourd'hui, au café, dans le train, au boulot. Chacun y va de sa propre constatation : "Ce matin, chez moi, moins x." Et, immanquablement, un interlocuteur se lève pour dire que chez lui, ce n'était pas moins x, mais moins x - 1. Le pompon ce matin avec un collègue qui a cloué tout son monde : "Chez moi ce matin, en ouvrant les volets, moins 17,9". Il s'agit moins, dans ces futiles guéguerres entre imbéciles heureux qui ont froid quelque part, de battre des records que de marquer son territoire en affirmant ce qu'il a d'unique : ce qui est important, ce n'est pas le moins 12, le moins 17 ou le moins 48, c'est le "chez moi".

 

Philippe Didion - notules dominicales de culture domestique (522)

 

Nous, il faisait tellement froid dehors, qu’on a regardé « Volcano » puis, dans la foulée, « Le pic de Dante ».

5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:50

 

 

 

"Mon travail, c'est de trouver les images de mon époque. Je lis, je tourne les pages, et puis la forme vient."

A.A.

 


 

Lettrine (U Adel Abessemed) Le carnet de Jimidine lectrice (de Tours) va peut-être considérer cet article comme une tentative sournoise d’alimenter la polémique entre design opposé à l’art. Elle se tromperait. Je le jure, croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer, cet article procède comme beaucoup d’autres d’une mienne lecture d’un numéro du Monde Magazine, celui d’août 2011, parvenu dans les toilettes d’ici par le canal habituel : ma Simone de mère.


Toi, je sais pas, mais perso, jusqu’ici, Adel Abdessemed : jamais entendu parler. J’ai passé ma journée à lire et regarder tout ce que j’ai pu trouver sur lui sur le net et au final, j’en reviens à mon point de départ, l’article du Monde Magazine, qui me parait présenter son travail, sa démarche et sa personne d’une façon assez limpide pour te donner l’envie, si le coeur t’en dis, d’aller fouiller un peu plus avant.


Reste le problème des illustrations. Celles de l’article du Monde n’ont pas grand intérêt ici dans la mesure où elles ne donnent pas à voir les oeuvres les plus emblématiques de cet artiste. Autre difficulté qui s’ajoute : pas mal d’oeuvres sont des installations et des vidéos. Qu’on soit donc bien d’accord, les illustrations de cet article n’ont pas la prétention de couvrir l’ensemble de la production de ce jeune artiste - il a quarante ans - mais juste de susciter ta curiosité sans la frustrer tout à fait.


 

Adel Abdessemed - Pluie noire - 2006 - Photo Marc Domage -

 

Pluie noire, des mèches à bois et des forets, monumentaux, en marbre noir, érigés comme une foule de totems. Parmi ce qui concourt à l’impression produite, dans cette pièce mais également dans d’autres, il y a quelque chose qui tient au « culot » matériel et technique. Je ne sais pas qui peut sculpter avec une telle perfection des formes aussi complexes dans du marbre noir mais à elle seule, cette virtuosité (probablement industrielle) impressionne.


 

Adel Abdessemed - Fatalité - 2011 - installation - 7 hand

Fatalité, des micros sur pied, en verre, à partir desquels on pourrait dérouler sans doute pas mal de métaphores, par exemple sur la fragilité de la parole et de l’information. Ou peut-être s’agit-il de montrer que tout ce que touche les médias perd sa substance et devient transparent ?


 

Adel Abdessemed - Head on - 2007-2008 - Le carnet de Jimid

Head on - les circonvolutions cervicales figurées par des néons. C’est le moment de se rappeler que oui, l’activité du cerveau est (en partie) électrique.


 

Adel-Abdessemed---Greve-Mondiale---2011---neon--65x118-cm.jpg

Grève mondiale - encore des néons. Je fais figurer une image de cette pièce, semble-t-il très connue, mais perso, elle ne me parle pas beaucoup.


 

Adel ABDESSEMED - Telle mère tel fils - 2008 - 27-copie-1

Telle mère, tel fils - Trois avions enlacés. Oui, je sais, sur l’image, ils ont l’air de n’être que deux. Très sympa cette pièce. Il n’est pas interdit de penser à une baleine et son petit. D’ailleurs, même si ça n’apparaît pas dans les images que j’ai choisies, l’oeuvre d’Adel Abessemed fait souvent appel à des animaux. Une question, d’ailleurs explicitement formulée par l’artiste au détour d’une vidéo étant : « Cette limite entre l’animal et l’homme, elle est apparue quand ? » J’avoue, j’ai renoncé à mettre en ligne la photo - très tendre d’ailleurs - d’une oeuvre titrée « Lise » où l’on voyait une femme allaiter au sein un petit cochon.


 

Adel Abdessemed -Axe On-2007-154 knives - Le carnet de Jimi

Axe on - 154 couteaux et autres instruments tranchants plantés. C’est à dessein que j’utilise le mot « planté » puisqu’il y a quelque chose de très végétal dans cette installation, comme si, de cette culture là, ne poussaient que des armes blanches.

 

 

 

 

La simplicité déconcertante d’Adel ABDESSEMED - Le Monde Magazine - 20 août 2011

 

Adel Abdessemed est depuis, plusieurs années un artiste très en vue. A 40 ans, il appartient au petit nombre des artistes dont la présence est attendue dans les biennales, à Venise comme à Istanbul ou Sâo Paulo. Le Centre Pompidou lui consacrera une exposition personnelle en octobre 2012. Il est défendu par quelques collectionneurs influents, à commencer par François Pinault, qui lui réserve deux salles dans le cadre d'« Éloge du doute», la nouvelle présentation de sa collection à la Punta della Dogana, à Venise. On s'y heurte à Taxidermy, un cube d'animaux empaillés de l,80 m de côté, monument funèbre si cruel que l'on a l'impression de sentir les corps en décomposition.

La maquette de l'œuvre est là, dans son atelier, abandonnée sur une table très encombrée d'objets, de papiers et d'instruments divers. Pour la réaliser, Abdessemed a découpé des animaux en plastique - des jouets - et les a collés sur un cube. C'est si simple qu'on en est surpris. C'est du reste souvent le cas avec Abdessemed : il trouve des formulations plastiques d'une déconcertante simplicité. Elles en sont d'autant plus efficaces. BlackRain - des mèches pour perceuse agrandies jusqu'à les changer en sculptures de marbre noir - en est la preuve évidente. Practice Zero Tolerance, une voiture calcinée en terre cuite, en est une autre. Ce sont là deux pièces violentes. Comme Taxidermy. Comme les cercles et les corps réalisés en fils de fer barbelé et les carcasses d'avions fracassés. Comme la plupart des créations d'Abdessemed, «Tout est violent pour moi », réplique-t-il.


FUIR LA GUERRE CIVILE

Violent comme sa jeunesse ? On peut le supposer. Abdessemed est né en 1971 à Constantine, en Algérie. « Ma famille était très modeste, mon père flic dans la police criminelle. Nous habitions dans un quartier très populaire. » Son goût pour les arts visuels se manifeste très tôt, de la façon la plus classique, par le dessin. « J'ai toujours dessiné. Puis j'ai peint. A 16 ans, j'ai fait ma première exposition de peintures. J'ai vendu des tableaux. » Suivent naturellement des études d'art à Batna, puis à Alger. « J'ai ru une formation complète. J'ai passé beaucoup de temps à dessiner des plâtres. Nous avions des professeurs venus d'Union soviétique et ils enseignaient ce qu'ils avaient eux-mêmes appris : le réalisme. »

Au début des années 1990, la montée en puissance du Front islamique du salut (FIS) marque le début de la crise politique et religieuse, groupes islamistes contre forces armées. Le départ est alors la seule solution. « J'ai quitté l'Algérie au début des années 1990. Exil ou exode, les deux mots conviennent également. Je suis parti en raison de la guerre civile, tout le monde était mena, tout glissait vers les ténèbres. Je suis allé en France à cause de la langue, mais aussi parce qu'en Alrie, un prêtre français m'a ai. Il m'a mis en rapport avec des religieuses et c'est ainsi que j'ai pu partir. Je suis arrivé à Lyon en 1994. Je quittais tout, comme un sans-papiers. Mais j'avais à peu près 24 ans, j'avais achevé mes études et un certain nombre de choses étaient bien installées en moi. Je ntais pas totalement muni. J'arrivais comme un artiste déjà constitué. J'ai pu me mettre au travail rapidement. »

Si rapidement qu'il réalise, dès 1996, une de ses œuvres encore aujourd'hui les plus marquantes, une vidéo d'une demi-heure. Un homme joue sur sa flûte de la musique traditionnelle. Mais il est nu, entièrement. « Il ne voulait absolument pas, dans un premier temps. Je voulais, moi, aller jusqu'au bout. Quand le film a été fini, je lui ai demandé pourquoi il avait accepté et il m'a répondu: "parce que ctait toi". Je n'abandonne jamais.»

De cette période lyonnaise date aussi un dessin, la première idée pour la vidéo Chrysalide : une femme enveloppée de noir des pieds à la tête. En tirant sur un fil, un jeune homme la met progressivement à nu. La référence à l'islamisme est transparente.

 


AMOUR ET FUREUR

«Après Lyon, je suis venu à Paris », se souvient Abdessemed. Les participations à des expositions collectives ne tardent pas, puis les premières personnelles et les invitations de plus en plus flatteuses, dont celle du très fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Ils m'avaient déjà invité quatre ans auparavant. Cette fois, j'ai accepté et nous sommes partis. J'ai fait des workshops au musée de Boston. » Le galeriste new-yorkais David Zwirner s'intéresse à lui. « Comme Julie [son épouse] aimait New York, nous nous y sommes installés. » Mais ils ont décidé, l'an dernier, de revenir à Paris. «C'est ma base. Pas les Etats-Unis. Mon ur est ici, même si nous étions très bien à New York.» Cet amour n'est pas sans fureur, tout au contraire. « La France, il faut savoir comment l'aimer. Mais parfois, elle me révolte. Les Américains, quand il y a un problème, cherchent la solution. Les Français, dans la même situation, cherchent le fautif. J'ai une histoire là-dessus. Un monsieur va chez un psy. "Qu'est- ce qui vous arrive ? lui demande celui-ci. - J'ai l’impression d'avoir des poux et des fourmis sur tout le corps. - Ah, surtout, ne me les refilez pas ! " J'en ai une autre : dans un immeuble, la concierge est enceinte et accouche. Un locataire la félicite et lui demande qui est le père. La concierge lui répond: "Quand je nettoie les escaliers, je ne peux pas me retourner à chaque fois :" Il y a ici un climat d'indifférence ou d'hostilité que je ne supporte pas. Il faudrait que les Français se réveillent avant que l'extrême droite se charge de le faire. » Impitoyable quand il observe les hommes politiques, Abdessemed n'est pas plus conciliant envers les artistes. Avec les Français, d'abord : « Le milieu de l’art français manque de débats, de vraies revues, pas de celles qu'on lit chez le dentiste et qui pratiquent le trafic d'influence. » Il cite des noms, que l'on ne citera pas. Puis évoque l'état de l'art constaté à la Biennale de Venise quelques jours plus tôt :« A Venise, j'ai vu beaucoup de travaux très professionnels qui démontrent que leurs auteurs ont de grandes connaissances. Et après ? A quoi ça sert ? D'accord, ils ont reçu une excellente formation. Magnifique. Mais leurs œuvres manquent de chair. De la technique oui, des références, oui, mais à la fin, il n'y a rien quand même. C'est le danger - le genre Buren. De l'éloquence, mais très réduite. »

Lui travaille avec le quotidien, qui change selon les lieux où il vit. «Le travail est différent selon les villes. Je rois d'elles. Quand je suis revenu en Algérie, j'ai vu le mot "grève" sur tous les murs et ça a donné ma pièce Grève mondiale. A Berlin, j'ai éprou une solitude extraordinaire, à cause de la langue évidemment. Ça s'est vu dans mon travail. »

Le rapport au présent n'est pas moins flagrant pour la voiture calcinée ou les carcasses d'avions. « Il m'arrive de cogiter autour d'une idée, parfois pendant des années, puis je trouve l'image. Une forme matérielle instantanée. Je la vois. Mon travail, c'est de trouver les images de mon époque. Je lis, je tourne les pages. Je suis un terrible tourneur de pages. Et puis, la forme vient. Je ne peux pas dire pourquoi, ni comment. Mais je sais qu'étant un artiste visuel, l'image vient d'abord, le mot après. » De là, sans doute, sa très grande diversité formelle, des vidéos et des photos dont les animaux domestiques ou sauvages sont les protagonistes - le repas féroce du chat, le lâcher de sangliers dans une rue du XVIIe arrondissement - aux installations et, aujourd'hui, aux mappemondes fabriquées avec des débris métalliques de récupération. Commentaire d'Abdessemed : « Je suis un flambeur. Un artiste, c'est un flambeur.»


PROVOCATION

C'est aussi un provocateur. Au moment de s'en aller les yeux retombent sur deux vieilles boîtes de cireurs de chaussures posées au milieu de l'atelier. Pourquoi sont-elles là ?« C'est un projet qui ne s'est pas encore réalisé. Peut-être ne verra-t-il jamais le jour. Un jour, à New York, j'ai rencontré Jeff Koons. Il m'a fait tant de compliments sur mon travail que j'ai eu le sentiment qu'il me cirait les pompes. Alors,je lui ai proposé une petite performance : il me cirerait vraiment les chaussures. Sur le moment, ça l’a fait rire et il a accepté. Je me suis fait envoyer le nécessaire, donc ces boîtes, pour faire la vidéo. Mais depuis, il n'a pas trouvé le temps. Ou il n'en a plus envie ... » Ce qui, du point de vue de la star américaine, pourrait facilement se comprendre.

 

Pour aller plus loin


 

 

Comment travaillez-vous pour créer vos œuvres ?

Kippenberger disait : ne pas avoir un style ce n’est pas mon style. Moi, je travaille, je n’attends pas. Je travaille comme Brecht avec un centre pour l’œuvre, c’est-à-dire que je trie et je crée un centre comme hypnotique. Je suis très rapide mais en même temps l’image elle-même est lente. Il me faut parfois trois ans avant de terminer une pièce. Puis quand je trouve mon axe, tout va très vite. Je peux la partager, je peux me libérer en quelque sorte. Les images sont des prisons intérieures et avec elles on se libère, on élargit nos cages. La métaphore serait le cauchemar. Un cauchemar, c’est humain trop humain. Et comme le dit Baudelaire, les images peuvent parfois frapper fort et sans haine, comme le boucher. Et à travers mon travail, je donne plus que je ne possède. Un artiste donne tout. L’artiste est comme un flambeur, il donne tout ce qu’il a.


Vos voyages ont-ils eu un impact sur votre travail ?

Les cités m’ont toujours influencé. Je suis comme Ulysse de Joyce. A peine installé, je suis déjà désinstallé. Dès que j’ai ma troisième paire de chaussure, je dois partir. J’aime bien quitter mon confort. Je reviens d’un séjour de deux ans à New York qui est une ville extraordinaire avec une immense densité et une des populations les plus belles au monde. Claude Levi-Strauss y est resté très longtemps dans cette ville, il s’est laissé complètement vidé et absorbé. Mais j’ai aussi habité à Berlin. Mon second atelier était la rue, la rue Mitte. A Paris, la rue avec laquelle j’ai travaillé était la rue Lemercier. Et à New York, c’était la Belfort Street. Je suis comme un détective qui recueille les preuves d’un crime.


Comment donnez-vous des titres à vos œuvres, par exemple pour Habibi que vous exposez à nouveau à Parasol ?

A l’époque, j’étais à New York et j’écoutais une chanson de Ferouz. Et Habibi, c’est une pièce joyeuse. J’ai toujours les images et le titre vient après. Le titre, c’est comme escalader une montagne pour accrocher une image, pour la tenir.


Une pièce importante, Taxidermia a été montrée à la FIAC. A quoi renvoit cette pièce ?

Pour Taxidermia, je voulais au départ l’appeler décor. Dans les maisons bourgeoises, on trouve ces têtes de sanglier accrochées au mur. J’ai fait un cube avec des animaux empaillés. Le sens s’en trouve déplacé, et la pièce devient un décor d’un autre genre.


Comment la mort et la violence traversent-t-elles votre oeuvre ?

L’innocence est violente, dormir, c’est violent, enfanter l’est aussi. Je ne connais pas quelque chose qui ne soit pas violent, sauf mon âme. Je dis toujours, il faut naitre, aimer, penser et mourir. Dans mon travail, la mort comme culpabilité n’est pas mon sujet. Il n’y a rien de négatif au contraire de ce que produit un art chrétien. Panovsky a d’ailleurs écrit un très bel essai autour de la douleur associée à la mort.Pour moi, la mort peut être comme un chemin, et l’éternité, c’est la maison. Les chemins ramène à la maison et vis versa. Et la question serait plutôt : qu’est-ce qui est le plus difficile, la mort ou l’éternité ?

 

  • Ne loupez pas non plus la très exhaustive compile de Zighcult, datée du 30 avril 2007, rassemblant tout ce qu’on trouvait comme articles en français sur Adel Abdessemed, mais jusqu’en 2007, pas au-delà.

 


4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 13:47

 

Botero - Vinci - La Joconde avant-après - Le carnet de Jim

 

 

Lettrine--E-neige-.jpg

 

 

n juillet 2009, il y a donc 30 mois - ce n’est pas grand-chose dans une vie - je publiais sur mon précédent carnet un long et bouffi article titré « Pourquoi cet ici blog n'a aucune chance de dépasser son seuil actuel de confidentialité » . Je te rassure, je n’ai pas du tout l’intention de reprendre ici son argumentation grassouillette. Mon propos est autre. En le relisant, j’ai été frappé de constater que beaucoup des carnets à qui j’en appelais pour illustrer mon propos, avaient fermé, ou évolué de manière importante.

 

Ça commence par mon carnet lui-même, puisque j’en ai changé. A l’époque, je sévissais sur un autre hébergeur, Hautetfort et mon carnet était titré « Souriez, c’est pour la radio ! », avec comme bannière, une radiographie dentaire. J’ai quitté cet hébergeur quand il est devenu suffisamment incompatible avec Word pour que je ne puisse plus copier-coller directement mes articles de l’un vers l’autre en gardant au passage les attributs du texte : police et interlignage. J’ai donc remis en route en juillet 2010 sur Overblog un vieux carnet ouvert en 2006, en changeant juste son titre, devenu « Le carnet de Jimidi ».

 

Premier contre exemple, « Le tiers livre » de François Bon, cité dans l’article, existe toujours, accessible par un lien qui n’a pas changé depuis 2009. Tiens, ça peut t’intéresser, on y trouve en ce moment une rubrique « Autobiographie des objets ».

 

Le « Classement Wikio », également cité dans l’article, existe toujours, mais cette contestable entreprise s’est fait racheter par Overblog, ce qui me vaut de connaître mon rang de classement dès l’ouverture de l’interface d’administration, sans avoir rien à demander. J’étais à l’époque à la 14206ème place. J’ai grimpé depuis à la 823ème. Enfin ça, c’est ce qu’on dit vu qu’il est impossible en ce moment d’accéder à ce classement. Mais c’est ça Overblog : y’en a toujours un petit bout en panne et le reste en chantier.

 

Popyrose, qui était en tête du classement Wikio, a quitté Canalblog en octobre 2010 pour continuer la même formule sur Wordpress. Notre consoeur est-elle partie là bas avec toutes ses archives ? Toujours est-il que son premier article y est daté, ou post-daté de février 2006.

 

Partageons mon avis existe toujours et va très bien, merci. Son rédacteur réussit même à gagner un peu de sous avec ce qu’il appelle une gauchiste revue de presse. Idem pour Presse citron qui fait plutôt dans la veille technologique et reste typiquement le genre de carnet sur lequel je ne vais jamais.

 

Plus loin dans l’article sont également cités Le carnet d’Ysengrimus, depuis toujours recommandable, mais dès lors recommandée et Numéro Lambda - du sable dans l’engrenage, qui, en dépit de son côté « théorie du complot » reste tout à fait fidèle à lui même et tout à fait indispensable.

 

En revanche, Che-eh-ze n’est plus, mais il semble me souvenir que son projet fondateur prévoyait de ne durer que 365 jours. Défunt lui aussi, le carnet de Félicité Pipelette. Toujours accessible, mais plus actualisé depuis le 25 août 2009.

 

Harakiri est toujours là et figure encore dans les liens que je recommande, même si, perso, je n’y vais plus quotidiennement, à la suite de différents littéraires avec son rédacteur, mais également depuis que sa ligne éditoriale s’est nettement recentrée sur la critique de films et séries dont personne ne parle puisque quasi personne ne les regarde. J’en profite pour saluer cette posture, un peu héroïque, mais qui ne manque pas de panache.

Inzecity existe toujours également, mais ne figure plus dans les adresses où je vais et tiens ? Depuis aujourd’hui, ce carnet est coché « privé ».

 

Si le carnet de Jean-Marc, LaFrenière & Poésie existe toujours, à la même adresse, son contenu a beaucoup évolué. Ce carnet ne publie plus seulement les compos de notre cher grand poète, mais également d’autres auteurs et, de plus en plus souvent me semble-t-il - peut-être est-ce une question d’actualité - des manifestes contre les atteintes à l’environnement au Québec et plus généralement au Canada.

 

Le blog de Jean-Pierre Martin est également toujours là et bien là, occupant l’indispensable créneau de la satyre dévastatrice, mais à un rythme de publication devenu infra-mensuel hélas. D’ailleurs tiens, je me demande si je ne vais pas organiser le menu « Là ou je vais » en : « Là où je vais tous les jours/semaines/mois... A voir.

 

Netkulture est très heureusement encore là et je vous en parle régulièrement, d’autant que je n’hésite pas à puiser chez Tonton certains point de départ d’articles développés ici.

 

Terre de paysages est toujours également là, et toujours sur Overblog, mais nos voyageur ont bien avancé dans leur tour du monde commencé le 20 août 2008, comme en témoigne l’impressionnante carte actualisée au fil de leurs étapes.

 

Aujourd’Hui, le blog de Lise doit également encore exister, mais pour les invités seulement. En revanche, Stalker, lui, est toujours là, mais perso, j’en fais le même usage que « Le Monde des Livres », modéré. Tous ces livres que je ne lirais jamais, sur des sujets auxquels je ne comprends rien, ça peut filer le bourdon. Oui, bon, j’exagère, puisque sa rubrique du 30 janvier dernier « Étonne moi, Saint Espace ! » sous-titrée « La science fiction dans la zone », recense pas mal de livres, de films, d’auteurs que je connais.

 

Et alors ?

Alors tout change, mais finalement pas tant que ça, comme dans la vie quoi. C’est à dire que notre environnement « carnet » comporte comme l’autre, le réel, des montagnes de permanence, des ruisseaux qui s’agitent et bouillonnent, des longs fleuves tranquilles, des jungles étrangères, et c’est toujours un lieu de rencontres, empreint de plus ou moins d’authenticité ou d’intérêt poli, et d’amitiés plus ou moins durables et profondes.

 

 

2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 00:34

 

  Statistiques janvier 2012 - Le carnet de Jimidi

 

  

Lettrine (T Ourgang - statistiques)u viens principalement de chez Google en ayant tapé « Le carnet de Jimidi » comme requête. Il faut donc croire que tu ne sais pas t'abonner à un flux RSS (comme moi), ou que tu as souvent la flemme d'ouvrir ton propre carnet pour cliquer dans la liste de liens (comme moi), ou que tu n'es pas toujours sur ton propre ordinateur (comme moi).

 

Mais tu viens également de chez Google à la suite d'autres requêtes, au premier rang desquelles ta curiosité pour les objets introuvables de Jacques Carelman, la couleur taupe, l'architecture ronde et, nouveauté bien compréhensible du mois, les cartes de vœux 2012.

 

Sinon, tu fais parti de cette poignée de lecteurs fidèles, que je soupçonne de venir quasi tous les jours et que je finis par bien connaître : Jean-Marc LaFrenière, Ysengrimus, Elsa, Laure, Tonton, ces cinq là me rendent visite à partir de chez eux, mais je sais également qu'Appas me lis régulièrement (à des heures inavouables parfois), comme Jo, Christian, Brigitte, Cat, Michèle, Aline, Alphonse, sans oublier toi, toi et même toi.

 

Tu viens aussi un peu de Facebook, mais comme je n'y publie pas systématiquement tous mes articles, ça reste une source modeste de revenants, comme d'ailleurs la communauté « Les cafards », sur laquelle je ne publie que des horreurs à prétentions humoristiques, puisqu'il me semble que c'est leur ligne éditoriale. Pas encore compris à quoi pouvait bien servir les communautés, ni en général, ni celle-là en particulier. 147 blogs y participent, si bien que des dizaines d'articles l'alimentent chaque jour. Qui peut lire tout cet embouteillage ?

 

Cette période de l'année se prêtant aux bonne résolutions, je compte bien poursuivre d'alimenter cet ici-carnet avec :

 

Des bons gros articles sur des artistes. Ceux là alimentent un bien sympathique flux de visites, peu abondant, mais constant. Je suis toujours content de voir que certains de ces articles bénéficient d'un lien dans d'autres, sur le mode « si vous voulez en savoir plus, allez sur le carnet de Jimidi ». Tu dis ? C'est parce que ça me flatte ? Tout à fait. Et comme en la matière je sais ne pas toujours pouvoir compter sur toi...

 

De bonnes grosses images. Alors là, n'ayons pas peur de donner une fois encore dans la veulerie, mais comme j'en ai souvent marre de ne trouver que des illustrations minuscules et que je soupçonne Google de référencer de préférence les « grosses » images, hop, je n'hésite pas à gonfler tout ce que je trouve avec Photoshop pour arriver à une taille d'au moins 1200px dans une dimension. Du coup, on peut tomber ici sur des images prises par d'autres, que parfois je ne cite même pas. Je sais, c'est mal.

De bonnes petites lettrines insidieusement répétées. Car oui, je me suis aperçu qu'à force de commencer mes articles par des lettrines, souvent originales, ça y est, tu ne peux plus ouvrir une page de lettrine dans Google image sans tomber sur trois ou quatre des miennes, perdues dans une marée moyenâgeuse, mais qui me valent quand même d'être visité.

 

Du n'importe quoi. Tu sais, les articles sur La Boîte à Pizza, les gadgets, les objets du quotidien, le Schmilblick, ben ça ne rapporte rien, en terme de visite. Mais on s'en fout, parce que ceux là tout particulièrement, je me marre en les écrivant.

 

Que retenir des 38 articles parus ce mois ?

  • Signé Chanel et tout particulièrement la passementière, Mme Pouzieux.

 

Tu vois autre chose ?

 

1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 19:37

 

 

 Fleure de Lotus - Le carnet de Jimidi

 

 

 

 

Lettrine (D ourgang lotus 2) Le carnet de Jimidiussé-je y perdre le peu de crédit qui me reste à tes yeux, je peux bien l’avouer : j’ai passé une très bonne soirée télé hier soir. J’ai commencé tôt, c’est vrai, par Dernier arrêt : Montréal sur Arte, vers 18 heures, mais il y a des jours comme ça, où je rentre du boulot avec juste la force de ramper de l’ascenseur au canapé, où je me couche en position assise - mais si c’est possible - emmitouflé dans ma couverture toute douce en polaire, ayant dans un dernier sursaut d’agonie, épuisé le reste de mon énergie vitale en appuyant sur le bouton de la télécommande. Je me suis réveillé vers vingt heures vingt, à la fin du magazine « 28 minutes », que je n’aime pas. Mais on s’en fout, puisque c’était l’heure de passer à table. J’ai enchaîné avec « Explô » sur France ô, un peu en Patagonie à bord d’une camionnette type H Citroën, celle en tôle ondulée, et beaucoup au Viêt Nam au long d’un très intéressant documentaire titré platement « Le lotus dans tous ses états ». Comme dans le cochon ici, là bas, tout est bon dans le lotus. Tel quel, en vase, la fleur est magnifique, mais elle sert aussi à parfumer le thé, les étamines à soigner la dépression, les graines de confiserie, la feuille d’emballage et le tout à illustrer une philosophie bouddhiste ma foi sympathique puisque cette plante pousse dans la boue mais dresse vers le ciel une fleur pure et parfumée. De là, j’ai zappé sur la fin de Terminator 3, mais que j’avais vu quelques jours avant. Je vous rassure, le « jugement dernier » a bien lieu et vous êtes tous morts, ou presque, sauf John Connor. Je suis resté un moment sur cette chaîne pour voir un épisode de « Heroes » saison 4, rien n’a vraiment progressé depuis la saison 1, dont on s’était avalé tous les épisodes à la file. Puis j’ai filé sur France 5 pour constater encore une fois que « C dans l’air » est une putain de bonne émission. Il s’agissait, si j’ai bien compris, de comparer la France et l’Allemagne pour savoir s’il était fondé ou non de nous la donner en exemple. On apprendra au passage que leur très enviable taux de chômage, autour de 7%, est notamment dû à un meilleur partage du travail, mais à coup de « petits boulots », une quinzaine d’heures par semaine, ce qui concerne quand même un salarié sur quatre. Peut-on vivre avec les 800€ qu’on touche alors ? On nous assure que oui, la vie étant bien moins chère outre Rhin. C’est un choix. Ici, c’est plutôt pas de travail, les minima sociaux à 600€ par mois, la bouffe et le logement hors de prix.

 

 

 

  Jean-Paul-Goude - Le carnet de Jimidi

 

 

 Puis j’ai glissé sur un documentaire entièrement consacré à Jean-Paul Goude, connu pour certaines publicités réussies - on se souvient de celles mettant en scène Grace Jones - et un défilé du bicentenaire de la révolution française, sur les Champs Elysées en 1989, qui ne l’était pas moins. Le docu le suivait de ses début à la veille d’une grande rétrospective aux Art Déco, à Paris, que tu peux aller visiter jusqu’en mars 2012, titrée mochement « Goudemalion », mais après une heure passée avec lui, il apparaissait à l’évidence que cet artiste de talent n’avait jamais su se fringuer. De là, je suis reparti au Mexique avec « Le mystère de la reine rouge », le squelette d’une reine maya, retrouvé dans une pyramide de Palenque, mais je suis aller me coucher avant la fin ; dans mon lit. 

 

Tiens ? Je crois bien que je n’ai même pas lu quelques pages avant de dormir... Madame de La Fayette va m'en vouloir ! 

 


Garanchon au Mexique - Le carnet de Jimidi

 

Ecriture - Glyphes - Mayas - Palenque - Le carnet de Jimidi

 

 

 

 

Illustration pyramide Palenque : blog du voyage d'étude des élèves de Bac Techno STAV de la MFR Garachon

29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 15:18

 

Sancy la nuit - 3

 

 

Lettrine (N Gill san Sancy) Le carnet de Jimidie me demandez pas qui, ni pourquoi, ni comment, mais il semble qu’il y ait des gens adeptes de la rando à ski la nuit, au Sancy, point culminant du Massif Central... Et comme tout le site regorge de photos de montagne toutes plus belles les unes que les autres, vous n’hésiterez pas à le parcourir, comme moi, confortablement au chaud. Tu dis ? Finalement, tu as mis tes crampons à glace sous ta robe de chambre ? Pourquoi pas.  


 

 

Sancy la nuit - 2

Sancy la nuit - 1

 

 


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