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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 22:21

 Lettrine--J-cordage-.jpg

 

 

e vous rassure (s’il en était besoin), je ne compte pas me lancer dans une thèse de troisième cycle sur le sujet annoncé par mon titre, d’autant qu’en ce moment, mon vélo est inaccessible. Je ne compte pas non plus dresser une typologie, un énième classement des carnet électroniques dont il faut croire qu’il est impossible - en tout cas par thème - puisque nos hébergeurs n’y arrivent pas : après avoir par exemple proposé vingt-six catégories pour son annuaire, Overblog ajoute la vingt-septième, inévitable, celle des « divers ». C’est également dans cette catégorie «divers » qu’on retrouvera chez Wikio une bonne partie des blogs référencé par lui, qui en propose pourtant plus de trente différentes. La plupart des pages d’accueil de nos hébergeur tente donc des alternatives pour s’y retrouver, comme les nuages des mots-clés utilisés par les auteurs pour référencer leurs articles. Mais le mot-clé « non classé » est un des plus « employé » si on ose dire, dans le nuage de Wordpress... Haut&fort ajoute la géolocalisation , qui devrait vous permettre de trouver non loin de chez vous des blogs voisins. On ne voit pas bien l’intérêt.

 

Cette difficulté de classement thématique est assez compréhensible, du moins pour un rédacteur qui, comme moi, saute du coq à l’âne à chaque article, voire au sein des mêmes articles. J’ai fini par cocher la rubrique « humour » pour y ranger cet ici-carnet, mais ce choix n’est pas exempt d’ironie vu le ton prétentieux et sinistre de certains textes. Tu dis ? Comme celui-ci par exemple ? Va jouer dans le mixer. Ysemgrimus, dans son très discuté billet « Typologie des carnets (blogues) électroniques » parait indiquer l’issue d’une classification qui tiendrait compte de l’usage qu’en font leurs rédacteurs, mais reste au seuil.

 

C’est pourtant bien autour des questions liées à nos pratiques que s’organise ma réflexion, dont le déclic aura été de recevoir dimanche 15 août vers midi, dans ma boîte aux lettres électronique, adressée par Philipe Didion, la Notules dominicales de culture domestique n°457, dont la seule particularité pourtant, par rapport aux autres, était de parvenir aux abonnés trois semaines après la précédente, du 25 juillet, marquant ainsi la fin d’une pause estivale qui n’avait que trop duré. Je terminerai cet article sur un extrait particulièrement savoureux de cette notule.

 

Pour Philippe Didion au moins, la question de son blog est vite réglée : il lui sert de cave. Ses notules sont classées là par ordre chronologique, c’est un garçon méthodique, mais l’austérité du lieu montre assez au visiteur qu’en cette gare, il a raté le train. Car la meilleure façon de voyager en compagnie de sa notule hebdomadaire, c’est de s’abonner. Nous avons bien là une « newsletter », diffusée auprès d’une grossissante deux cent cinquantaine de destinataires consentants dans laquelle je connais au moins un mordu : moi, mais où l’on doit trouver tout un éventail, comprenant l’internaute décédé ne relevant plus sa boîte, celui ne sachant plus comment se désabonner, celui, un peu fainéant, parcourant la notule d’un oeil, le droit, puis du gauche la suivante, les membres du cercle professionnel et familial de l’auteur, dont maman, qui eux n’ont guère le choix, les lecturophages boulimiques qui, abonnés à tout, lisent tout et passent commande à leur retour en août des journaux quotidiens qu’ils ont raté au camping en juillet, des notulophiles que cette lecture régulière ravit, parmi d’autres, des notulopathes aux extrémités tremblantes à l’idée qu’un jour tout ça puisse s’arrêter et le mordu déjà cité.

 

Mais puisqu’on en était aux pratiques - avant que je dérape - deux d’entre elles me paraissent à souligner dans les notules : les qualités de l’écriture et le choix d’un mode de diffusion qui peut apparaître comme contradictoire vis à vis du contenu.

 

C’est peu dire que les notules touchent, mais comme malgré le très grand soin pris par Philippe Didion de n’en rien faire en écrivant. On semble être dans le constat, le relevé, ce que certains critiques appellent l’écriture clinique. Mais en s’effaçant, comme nous l’avions noté par exemple dans l’écriture de reportage de Florence Aubenas, la place est ainsi faite au lecteur. Quel lecteur ? Un lecteur dont les sujets et l’écriture de Philippe Didion requièrent le meilleur : son intelligence, sa curiosité, son empathie, son humour, sa culture. J’aime énormément ce pari lancé sur des lecteurs « entiers ». On comprendra dès lors que ce n’est peut-être pas un hasard si la qualité du lien voulu, puis tendu entre un auteur et son lecteur, m’est apparue comme déterminante dans nos pratiques du Web à la suite de la lecture d’une notule. On comprendra également - j’espère - que la qualité de ce lien n’est pas déterminée par le contenu.

 

C’est peu dire que le contenu des notules on s’en fout. À la suite de quelle soirée trop arrosée Philippe Didion s’est-il trouvé engagé dans la recension de TOUS les monuments aux morts des Vosges, qu’il visite par ordre alphabétique de commune - on en était le 11 novembre 2008 à Chavelot - et sur lesquels il relève les noms ? Je n’en sais rien, j’ai raté le début. On pourrait penser lire là de l’info dont on s’était très bien passé et dont on n’a pas grand-chose à tirer ; pour rester poli. On aurait tort. Il y a là une quête, qui pour n’être pas celle du graal n’en est pas moins très emblématique de notre condition de mortel qui passons notre vie à chercher. Il n’est pas indifférent non plus que cette quête trouve des monument aux morts : il parait que la conscience de notre fin nous distingue des animaux. Ne le dites pas à Mélanie (de Tours), elle n’est pas au courant. * Perso, contre toute attente, je trouve extrêmement touchant que quelqu’un prenne la peine d’un tel travail, l’accomplisse avec précision et sérieux puis m’en fasse part.  

 

Si l’on s’en tenait au contenu, cette collection de monuments au morts (mais d’autres rubriques des notules également) appellerait un support de diffusion plus permanent qu’une lettre hebdomadaire volatile. On vise là une somme, un inventaire complet. Nous ne doutons d’ailleurs pas que l’auteur s’en charge, mais puisque la personne du lecteur parait déterminante dans l’écriture des notules, on ne s’étonnera pas qu’il ait été préféré s’adresser à lui directement plutôt que d’attendre statufié sur un blog qu’il y passe. Cette livraison à domicile a son côté pratique, mais à l’usage, je peux témoigner que dans la régularité même se crée une sorte de jubilation, de contentement, qui rejoint celle du poulet grillé ici le même jour. Il y a aussi de la discrétion à glisser ainsi une notule parmi les e-mail du jour et finalement, tout bien mis bout à bout, apparaît un immense respect du destinataire.

 

Ce souci du lecteur, même considéré sous le seul angle du respect, prend des formes assez différentes selon les formes choisies par les auteurs pour diffuser leur contenu sur la toile. Certains blogs semblent s’en soucier comme d’une guigne, mais parfois pour de bonnes raisons. C’est par exemple le cas me semble-t-il des blogs « boite à chaussures », comme ceux des dessinateurs et peut-être plus généralement des blogs relevant d’une expression artistique ; poésie et littérature comprises. Pour ceux-ci, on voit bien l’intérêt de stocker au jour le jour des travaux, des trouvailles - ne serait-ce que pour les savoir là - mais comme le « lecteur » y devient plutôt spectateur, ou simple visiteur, à part applaudir ou la fermer... Plus embarrassants est le blog journal en ce qu’il apparaît plus ou moins intime. Mais si l’on veut bien ne pas considérer seulement le droit inaliénable de chacun d’exposer à la vue de tous ce qui ne le regarde pas et prendre en compte à quoi exactement il est fait appel chez celui qui lit, on trouvera ce qu’il faut de complaisance, de masochisme, d’orgueil et somme toute d’égoïsme, parmi quelques appels au secours. Le lecteur fera le tri, rectifia-t-il dans un sursaut alors qu’il avait écrit « tir ».

 

J’aime assez les blogs de voyage. Examinés à cette même aune des liens entre auteurs et lecteurs, ils perdent ce côté agaçant de te savoir aux Seychelles quand je n’aurai jamais les moyens d’y tremper les pieds. S’ils ne s’adressaient qu’à la famille et aux amis, s’ils ne s’agissait que de leur envoyer des cartes postales un peu sophistiquées et d’éviter la redoutable soirée diapo, devenue encore pire depuis qu’il s’agit de masser dix personnes devant un ordi, ou un iphone à la pause café, les auteurs ne sacrifieraient pas aux efforts que suppose le partage. Or sur les blogs de voyage, on vous prend par la main, on vous accompagne, on met un point d’honneur à vous rendre les bruits, les odeurs, les aléas, les jacta est, comme s’il était bien entendu que vous faites un peu parti de la famille, puisque vous êtes là, peut-être pas celle liée par les liens du sang, mais peut-être juste la famille des voyageurs, ou de celle de l’humanité.

 

Une modalité de respect du lecteur assez singulière, mais assez généralement pratiquée (par d’autres) consiste à ne pas mélanger les genres. Certains ouvrent un blog « sérieux », à côté d’un carnet plus léger, un blog thématique à coté d’un autre plus fourre-tout, comme s’il s’agissait de ne pas gaspiller chez le lecteur un temps de consultation qu’on imagine précieux. Bien sûr, cette organisation parle également de la personnalité des auteurs eux-mêmes. C’est bien pour ça que je n’y sacrifie pas. Ma frénésie estivale de rangement n’y changera rien : bordélique je suis, touche à tout je resterai.

 

On ne s’appesantira pas trop sur le cas particulier de Lise CC et ce n’est pas de son aptitude à ouvrir un blog comme d’autres changent de chemise dont il va être question, mais plutôt de l’exemple qu’elle offre en ce moment d’un contenu lisse et anodin d’apparence, cachant un vrai foutage de gueule. En endossant le pseudonyme de Mary Longwood pour alimenter l’un de ses propres blogs de contributions paraissant venues d’ailleurs et poussant ce qu’elle appelle une plaisanterie jusqu’à s’adresser des commentaires maladroits, sans informer ni ses lecteurs ni ses contributeurs de la supercherie, elle démontre une nouvelle fois qu’elle prend les gens pour des cons.

 

Reste l’immense nébuleuse des blogs thématiques, ceux qui précisément entrent sans chausse-pied dans les catégories des annuaires de nos hébergeurs. Chez eux, l’auteur me parait entretenir avec ses lecteurs des relations civiles : celles d’entre collègues, d’entre bénévoles et adhérents de la même association, d’entre prof et élèves. Ici, ce qui nous rassemble est convenu. Ces blogs me paraissent marqués du sceau du devoir, sans l’aspect corvée, avec juste ce qu’il faut de plaisir. Même pour la pâte à sel dis-tu ? Oui. La pâte à sel m’a toujours parue pétrie du devoir d’apparaître comme une bonne maman, une bonne instit, une bonne grand-mère...

 

Enfin, il faudrait retourner la médaille et regarder du côté des lecteurs ce qu’ils investissent d’eux, et comment, dans le lien avec les blogs qu’ils visitent. À commencer par leur mode de consultation. Je lance ça comme hypothèse, mais je suis près à parier que notre rapport à un contenu n’a rien à voir selon que nous l’avons trouvé par hasard sur Google ou dans la liste des liens favoris d’un blog que nous aimons déjà. Mais se sera pour une prochaine fois. Comme promis, je termine par cet extrait de la Notule dominicale de culture domestique de Philippe Didion datée du 15 août :

 

VENDREDI.

                 Vacances (fin). Je rentre de la pêche, ça a mordu, merci. À part ça ? Pas grand-chose, je dois dire. Il n'y a pas eu cette année de grand périple littéraire à la recherche de Michon ou de Bergounioux, même si l'on a retrouvé des traces fraîches de ce dernier dans une librairie d'Ussel. Il y a eu toutefois la Journée du livre à Felletin, quatre-vingts auteurs invités, quatre-vingts auteurs présents, j'étais heureux, j'en connaissais un, Raymond Poulidor, je l'ai pris en photo. Il y a eu l'écoute de la série Churchill et de la saga Sagan sur France Culture, ce que peut faire la radio quand elle se donne les moyens de travailler sur la durée. Il y a eu une invasion de vaches et une invasion de souris mais pas en même temps. Il aurait pu y avoir une énorme carpe mais j'étais monté trop fin. Il y a eu une partie de Cluedo, une seule, comme quoi le temps n'a pas été trop mauvais, d'ailleurs il n'y a même pas eu de puzzle entrepris. Il y a eu des baignades dans à peu près toutes les eaux du canton, il y a eu pour moi des séances de natation d'au moins cinquante mètres qui m'ont laissé pantelant sur le rivage. Il y a eu la pensée que ce séjour était peut-être notre dernier en ce lieu mais rien n'est moins sûr. Il y a eu des monuments aux morts, des salons de coiffure, des publicités peintes, des cafés fermés, donc il y a eu des photos mais pas trop, vacances obligent. Il a eu d'autre choses, pas trop non plus d'ailleurs, mais ça ne tiendrait pas sur une carte postale alors je préfère arrêter là. Philippe Didion. 

 

Jimidi

 

* je me demande s’il y a un monument au mors dans l’une ou l’autre des citées traditionnellement branchées cheval ?

 

Exhumé de mon ex carnet, ce bout de note essayant une approche voisine :

 

C’est marrant le rythme de publication des uns et des autres. C’est très perso. Il faudrait suggérer à Ysengrimus une typologie des carnets électroniques basée exclusivement là-dessus. On trouverait les constipées qui retiennent longtemps et lâchent tout en un minimum de temps. On trouverait des spasmodiques, beaucoup un jour ou une semaine, rien après. On trouverait les velléitaires qui se souviennent de très loin en très loin qu’ils ont ouvert un blog mais passent l’essentiel de leur vie internautique sur Facebook ou Twiter. Il y a les naufragés dont on a le sentiment que leur blog les maintient à la surface mais qui peuvent couler pendant des temps plus ou moins longs, que seul rythment leurs états d’âme. Il y a les petits soldats qui (là comme ailleurs ?) se fixent une astreinte, un rythme de publication, quotidien, ou par exemple bihebdomadaire et parmi ceux-là, il y a ceux qui s’y tiennent, ceux qui voudraient s’y tenir, ceux qui culpabilisent de ne pouvoir s’y tenir et finalement ceux qui se souviennent opportunément qu’après tout, ils font ce qu’ils veulent, merde ! Puis il y a enfin ceux dont la publication n’est ni particulièrement pléthorique, ni rare, mais ni spécialement régulière non plus et dont on a le sentiment qu’elle compose à égalité avec d’autres centres d’intérêt. Ces éditorialistes là ont bizarrement une vie en dehors des blogues, qui semble leur apporter d’incompréhensibles satisfactions. Il y a ceux qui, se sentant tenus par certains devoirs envers leur lectorat, préviennent en cas d’interruption inopinée ou prévue : « Je reviendrais après ma scarlatine/mes vacances/mon décès… ». On a même vu, mais je ne sais plus où, c’est vous dire si c’est loin, un blogueur annoncer la date de sa prochaine note. Mais la plupart du temps, les rédacteurs de blogs exercent leur art dans ce splendide isolement dont ils voudraient pourtant que leurs lecteurs les sortent mais ne se sentent aucun devoir d’aucune façon, ni envers eux, ni envers rien.

 

Perso, lâche et veule comme vous me connaissez, j’évite les problèmes en publiant au moins une note tous les jours et plus si affinité. Mais pourquoi se cacher la triste réalité : publier, j’aime ça et si je pouvais, je ne ferais que ça de mes journées. Je ne crois quand même jamais être allé au-delà de sept notes par jour.

 

Tiens ? Ça fait combien aujourd’hui ?

 

Jimidi 3 novembre 2009

 

commentaires

A
<br /> <br /> Par les notules de Ph >Didion, je suis arrivé sur votre blog, que j'aime. L'article sur Florence Aubenas correspond à ce que j'ai ressenti. J'ai lu le Quai de Ouistreham plein de réserves et<br /> l'ai quitté plein de respect pour celle qui, en toute lucidité, m'a fait découvrir un univers impitoyable, à deux pas de chez moi. De l'excellent journalisme. J'ai aussi bien aimé l'architecture<br /> ronde. C'est mon côté schtroumph.<br /> <br /> <br /> Continuez<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Chiche !<br /> <br /> <br /> (J'en profite pour dire ici que la mention de mon article "Quels lecteurs pour quels blogs ?" par Philippe Didion, qui a eu la gentillesse de le citer dans une notule, a provoqué un afflux,<br /> disons... significatif de visites sur mon carnet. Pour vous donner un ordre d'idée, on était la veille à 18 visiteurs uniques - ce qui se situait dans la moyenne basse, pour passer  à - boum<br /> - 58. On sait également qu'hier, l'article en question aurait été vu 30 fois, ce dont je remercie tous les lecteurs et bien sûr, Philippe.)<br /> <br /> <br /> <br />

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